lundi 15 avril 2013

New 52 : Bilan de Mars (1)

Enfin ! Cela a mis du temps, mais voilà, mes revues de mars sont dans mes mains. Nous voilà repartis pour une petite séquence de chroniques de comics VO sur les New 52 de DC. Le découpage sera peu ou prou le même qu'au mois précédent, et respectera les sous-univers de la Distinguée Concurrence. Place à la famille des chauve-souris, sachant que j'ai bien arrêté Catwoman et

Univers Batman 

Talon #6 : Scott Snyder/James Tynion IV/Guillem March


Le moins que l'on puisse dire c'est que ça twiste dans ce numéro qui, quelque part, conclue le premier arc de ce spin-off. Le #6 est finalement plutôt avare en action même si l'on retrouve l'ami Calvin Rose aux prises avec trois générations d'ergots. Ce joli monde se fritte un peu mais James Tynion a décidé de miser sur la suspicion, la trahison et la révélation. Donc ça parle beaucoup, mais c'est plutôt bien réalisé. J'ai personnellement beaucoup aimé le personnage du grand maître de la Cours (caractérisé par un sourire figé assez flippant, une sorte de lifting pris dans la cire). Je le répète on peut être satisfait avec Talon, le scénariste travaillant plutôt bien la mythologie des hiboux, tout en n'oubliant pas Batman et Gotham dans l'histoire. Il y a de quoi espérer des bonnes choses pour le prochain arc. En plus Guillem March livre toujours des planches sérieuses qui se marient bien avec l'ambiance des ergots. Une bonne lecture divertissante.

 

 

Batman The Dark Knight #18 : Gregg Hurwitz/Ethan Van Sciver


Je dois faire amende honorable par rapport à la précédente chronique où je me suis un peu trop avancé. Finalement cet arc sur le Mad Hatter sera plus long. Et ce n'est pas plus mal. Encore un excellent numéro avec un Gregg Hurwitz qui prend de plus en plus ses marques sur le titre. Que ce soit dans l'ambiance malsaine et flippante, dans la caractérisation de Batman et du Mad Hatter, dans les dialogues, je crois que le titre mérite enfin son nom. Et il fallait ça pour se démarquer d'un Batman ou autre Detective Comics qui ne lésinent pas sur les scènes chocs. Ce #18 est une nouvelle fois très dense. Non seulement on avance dans l'intrigue et dans le plan complètement taré du Mad Hatter, mais Hurwiz poursuit son travail sur les flashbacks et les origines de son bad guy. C'est plutôt pas mal, pas transcendant mais c'est bien fait. Par contre, l'évolution de Bruce Wayne risque de faire grincer des dents, et sa relation avec Natasha ne devait pas forcément prendre ce pas. C'est un pari, déjà tenté par d'autres écrivains, donc je suspends mon jugement en attendant où tout cela va nous mener. Ethan Van Sciver est quant à lui toujours au top, et son dessin un régal pour les mirettes. 

Batman #18 : Scott Snyder/Andy Kubert/Sandra Hope


Le Joker c'est fini, et comme pour les hiboux en leur temps, c'est un peu jour de relâche pour Batman. Comme au #12, Greg Capullo cède la place à Andy Kubert, et comme au #12 Scott Snyder oublie le temps d'un numéro les grands vilains de Gotham pour se concentrer sur son héros. Et comme le hasard fait bien les choses, Snyder réutilise cette fratrie déshéritée précédemment introduite. Quel meilleur moyen en effet de contraster les grandes intrigues par un retour en bas de l'échelle et du rôle qu'y joue le justicier masqué. Harper et son frère ont bien sûr évolué depuis six numéros, mais la petite a toujours la même envie de se frotter à Batman. S'il y a un peu d'action dans ce numéro, ce n'est pas ce que vise Snyder qui s'intéresse plutôt aux faiblesses de son personnage, à sa fatigue, sa solitude. Beaucoup de parlote, notamment dans la back-up story qui fait office d'épilogue, mais beaucoup d'humanisme donc. Les cyniques diront qu'on a un peu de discours guimauve sur la famille et combien elle est importante même si on ne la choisit pas, mais cela reste bien écrit. Aux dessins Kubert est un intérimaire plus qu'efficace et son travail est très joli. Et que dire de l'apparition d'Alex Maleev dans la back-up. Alors, oui ce n'est pas son plus grand travail, il n'y a pas le meilleur coloriste pour l'aider, mais j'adore l'atmosphère qui se dégage à chaque fois de son dessin. 

Detective Comics #18 : John Layman/Jason Fabok 


Un bref retour en arrière pour rappeler que John Layman avait entamé un début de run en fanfare autour du Pingouin tout en s'en sortant à merveille avec Death of the Family, collant au crossover tout en maintenant sa propre ligne directrice. Ce nouveau numéro brille encore par sa cohérence, puisque Layman déroule des évènements soigneusement préparés en amont. Le réveil est dur pour Oswald Cobblepot qui se rend enfin compte de la supercherie savamment orchestrée par son ex-acolyte Ogilvy, alias Emperor Penguin. Et la descente aux enfers ne fait que commencer pour notre vilain qui espérait temps se refaire une virginité sociale. Qui dit nouvel arc, dit aussi nouveau bad guy. C'est donc au tour de Zsaz le psychotique de faire son entrée, sanglante comme il se doit. Cette partie est à peine entamée, mais très bien introduite notamment dans une back-up story qui relie tout ce joli monde avec le crossover Death of the Family. Bon, pour les dessins Fabok c'est toujours aussi beau, par contre j'ai été moins fan du trait de Henrik Jonsson qui s'occupe de la back-up. 

Voilà pour la Bat Family !


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