tag:blogger.com,1999:blog-9152581547744924562024-03-14T10:52:13.703+01:00Le Blog de la Librairie PréambuleLibrairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.comBlogger143125tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-28915354429783732352020-04-15T18:14:00.001+02:002020-04-15T18:16:31.463+02:00Voici quelques lectures confinées proposées par votre librairie Préambule :<br />
<br />
Macha Méril Vania, Vassia et la ille de Vassia<br />
L' actrice romance quelques moments de sa propre vie à travers le récit
linéaire de Sonia fille de cosaques russes blancs émigrés .D'une enfance
choyée mais paysanne et pauvre vers les hautes sphères du pouvoir ,
Sonia traverse allègrement notre époque .Un roman aussi sur
l'immigration, l'attachement à la terre d'origine . Très facile à lire
plaisant très romanesque au style un peu démodé et conformiste .<br />
<br />
Les diables bleus (américain) Christopher Castellani Cherche midi<br />
Un premier roman . 1953 La communauté gay américaine se retrouve à
Portofino invitée par le romancier Truman Capote. Le récit, porté par
Frank Merlo amant de Tennesse Williams ( ont vraiment existés ), est
relaté par ce dernier dix ans plus tard- alors qu'il se meure (sida) -il
se souvient de cet été plein d'émotions fortes . En particulier la
rencontre avec Anja Blomgren (personnage fictif ) une jeune actrice très
glamour .Ambiance très italienne sulfureuse et sentimentalement
compliquée de la première période contrebalancée par la période
américaine suivante . On y retrouve Anja détachée de la vie sociale
après le décès de son époux adulé .Détentrice d'une pièce inédite de
Tennesse Williams que convoite un jeune étudiant .<br />
Cette partie est moyennement intéressante alors que l'auteur transmet
bien dans le début du roman les rapports complexes et riches de ses
personnages .<br />
<br />
Recommandations très ortes pour<br />
Les services compétents de Iegor Gran POL un auteur qu'on aime beaucoup . ce livre fait partie de la sélection France Inter .<br />
Un polar Les oubliés de Londres Eva Dolan Liana Levi très fort , étonnant .<br />
Un autre bon polar La neige sous la neige D'Arno Saar ( pseudo de
Alessandro Perissinotto italien) La Fosse aux ours qui se passe en
Estonie<br />
et aussi un livre étrange qui m'a enchanté Histoire d'amour de Stéphane Audeguy Le Seuil.<br />
<br />
<br />
Les éditeurs nous envoient aussi des SP par Internet des livres à
paraitre dont un super roman qui se passe dans le Lubéron Le Dit du
Mistral Olivier Mak-Bouchard Le Tripode .Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-4852461917847020402014-05-28T16:25:00.000+02:002014-05-28T16:25:29.475+02:00Rencontre/Dédicace avec Vincent Gravé et Marcus Malte, le 06 juin 2014<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
Rencontre/Dédicace
autour de « Il est mort le poète », en présence de Marcus Malte,
Vincent Gravé et des éditions Les Enfants Rouges<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
Vendredi 6 juin 2014
au Bar le XXème à Cassis de 14h à 19h<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA3x36Ps7-NHZv-JKjN7c1OHCmduyh9dGmdusRDLlm8lLv-O1V4J5iOV6b4vLAR7NZnuiWb2jcQxziBbaCL4Kk-A-cPqkqLZbdbJLHrhM-0LQXMWQs8wxHlUNkVNf4IscEZoA31Uj_hFU/s1600/69643577malte-marcus-jpg.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA3x36Ps7-NHZv-JKjN7c1OHCmduyh9dGmdusRDLlm8lLv-O1V4J5iOV6b4vLAR7NZnuiWb2jcQxziBbaCL4Kk-A-cPqkqLZbdbJLHrhM-0LQXMWQs8wxHlUNkVNf4IscEZoA31Uj_hFU/s1600/69643577malte-marcus-jpg.jpg" height="200" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieL2bBS8_YOwJ4b7F5IkqzsDoxIfxosWB7p8kP6ytv-QywdOsnlMUMK4j7WUyQg7RDDBdD9pzW9g1ZLY6ZOd7cLrPEHrSDCwJ1quEAK8SwdKcTrUrZ7KYvdvjxnrIaIRYVlOykHP3m1J4/s1600/vincentgrave%CC%81.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieL2bBS8_YOwJ4b7F5IkqzsDoxIfxosWB7p8kP6ytv-QywdOsnlMUMK4j7WUyQg7RDDBdD9pzW9g1ZLY6ZOd7cLrPEHrSDCwJ1quEAK8SwdKcTrUrZ7KYvdvjxnrIaIRYVlOykHP3m1J4/s1600/vincentgrave%CC%81.jpg" height="150" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKNvWxqTJdgEMg-8aOL1csxQLMoRYkZaC51HK69KMXJIu1xK2A3hU6V3inQ4iUAL0Hs-MdnzayY0Un3aWdtjDsTOi2qb7vbbwwxOFRGjqNY2ZURXin3f6mXivEB85zMaGAhcBeeMx7TM4/s1600/Couv_209759.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKNvWxqTJdgEMg-8aOL1csxQLMoRYkZaC51HK69KMXJIu1xK2A3hU6V3inQ4iUAL0Hs-MdnzayY0Un3aWdtjDsTOi2qb7vbbwwxOFRGjqNY2ZURXin3f6mXivEB85zMaGAhcBeeMx7TM4/s1600/Couv_209759.jpg" height="200" width="137" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 107%;">Il est mort le poète<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Antoine Simiac vole vers la
victoire aux élections présidentielles. Brillant orateur, sa prose endiablée
déchaîne la passion du peuple pour celui qu’ils ont renommé « le Poète ».
Mais il meurt le poète, on le tue de trois balles dans le dos alors qu’il
rentre chez lui. Son assassin, François Mastrado, est néanmoins rattrapé et
emprisonné. 17 ans plus tard, alors que Mastrado vient d’être relâché dans la
vie, le passé se ramène à lui sous les traits d’une jeune femme qui prétend être
sa fille. Grâce à Zoé, petit ange brun sorti de nulle part, il va réapprendre à
vivre, soulager ses déchirures pour mieux guérir de ses erreurs commises. Mais
dans les alcôves du pouvoir, la mort d’Antoine Simiac est loin d’avoir livré
tous ses secrets…</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4mSamTrc9TOE6ZwOmy6yDstGPh6QKyA9vzehOK2ZdNhvJbK_vXHYytmO1dtBoixxeGNTLwV5yVi1hyphenhyphenPtsU3vu1hMhYcB04LPVzrvue8Pa88kjhsNcH3Ft85Nx-TLchlk76lBjMpa7-2E/s1600/Image+7.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4mSamTrc9TOE6ZwOmy6yDstGPh6QKyA9vzehOK2ZdNhvJbK_vXHYytmO1dtBoixxeGNTLwV5yVi1hyphenhyphenPtsU3vu1hMhYcB04LPVzrvue8Pa88kjhsNcH3Ft85Nx-TLchlk76lBjMpa7-2E/s1600/Image+7.png" height="200" width="141" /></a>Marcus Malte a su avec brio
adapter et transposer son roman aux exigences de la bande dessinée. Son script
conserve toute la saveur d’un roman noir aux ramifications multiples.
Evidemment on pense à une des pages les plus mystérieuses de l’histoire
américaine. Il y a du JKF/Lee Harvey
Osvald où les manipulateurs conspirent dans
l’ombre du chevalier blanc pour mieux jouir du drame à venir. Malte y rajoute
ce supplément d’humanisme et d’intimisme en rentrant dans le quotidien de cette
relation père/fille improbable. Récit de confession et de rédemption, autres
thèmes cardinaux du genre, « Il est mort le poète » s’apprécie comme
une agréable balade mélancolique au gré des paroles de personnages profonds et
attachants, tout en distillant quelques rebondissements bienvenus à sa conclusion. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
« Il est mort le poète »
c’est aussi une rencontre avec un artiste époustouflant. Dans un style qui doit
autant à la peinture qu’au dessin, Vincent Gravé magnifie, planche après
planche son sujet. Gros plans détaillés pour saisir la beauté de ses
personnages, corps déformés par le mouvement ou les émotions, décors urbains esquissés,
son trait sait prendre ses distances avec un réalisme académique pour insuffler
ce supplément de personnalité et de sensations. Noir et blanc léché, encrage
irréprochable, Gravé joue avec merveille sur les contrastes, travaille sa
lumières au gré de ses ombres et et livre une prestation totalement immersive. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">La dédicace<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
« Il est mort le poète »
est la quatrième collaboration de Vincent Gravé avec les éditions Les
Enfants Rouges, une relation qui s’est tissée dès le début dans le Noir.
Mentionnons « Fausse Route » qui vient d’être réédité, mais également
« Requiem pour un champion » ou « Petites coupures », deux
albums où l’illustrateur a pu explorer un de ses milieux préférés, celui de la
boxe. Artiste multiple qui aime autant se réclamer de la peinture d’Odile Redon
que des photographies d’Henri Huet, Vincent Gravé sait aussi varier ses cheminements
qui composent sa quête personnelle. Des explorations qui l’ont amené à retracer
le parcours de Camille Claudel pour Glénat, ou plus récemment à visiter le monde
merveilleux de la nature et de la biodiversité avec « Jardins des
Vagabondes » chez Cambourakis. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Nous vous invitons donc à découvrir
au travers de ces albums les mille et un univers de Vincent Gravé. Celui-ci se
fera un plaisir de les dédicacer dans le style qui le caractérise. Venez
également profiter de la présence exceptionnelle de Marcus Malte qui signera ses romans publiés chez Gallimard, mais aussi de l’éditrice
des Enfants Rouges dont le travail admirable et passionné a pu rendre possible
cette rencontre. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La dédicace aura lieu de 14h à
19h au bar le XXème (avenue Victor Hugo) à Cassis. Les dédicaces se feront
uniquement sur album. L'artiste présentera à l'occasion certains de ses dessins originaux, disponibles à la vente au prix de 100 euros (format A4). </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglG9xp1sQeltMz0FF6AMg2dJci98BCdU2TV4GCm9yGAHEgCEQzlEi5DSjcQIoT9KejkDN7wonIVs3wnSmLDuyAldT_WnBvDMWsuphJHQ00szdPm23JuGxSBIwISc2DxCjZhyphenhyphenGs7Z_cK5o/s1600/grave01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglG9xp1sQeltMz0FF6AMg2dJci98BCdU2TV4GCm9yGAHEgCEQzlEi5DSjcQIoT9KejkDN7wonIVs3wnSmLDuyAldT_WnBvDMWsuphJHQ00szdPm23JuGxSBIwISc2DxCjZhyphenhyphenGs7Z_cK5o/s1600/grave01.jpg" height="232" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ4k-irwF4bIXFtQC7qoJrdxofceO7iJKlkV5TLcY0Jh1xdpQOqCb0k5FNU4eOz5edhip-2UHPiVv_tgjAPwADeSyrvLaGE5DaiTiVe6RM9f4Oo0vp4IoX8tVRD1km12lIC7qlC0Yxmus/s1600/grave02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ4k-irwF4bIXFtQC7qoJrdxofceO7iJKlkV5TLcY0Jh1xdpQOqCb0k5FNU4eOz5edhip-2UHPiVv_tgjAPwADeSyrvLaGE5DaiTiVe6RM9f4Oo0vp4IoX8tVRD1km12lIC7qlC0Yxmus/s1600/grave02.jpg" height="232" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour tout renseignement
supplémentaire n’hésitez pas à nous contacter par mail <a href="mailto:l.preambule@gmail.com">l.preambule@gmail.com</a> ou téléphone au
0442013083<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Venez nombreux ! <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Préambulement votre <o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-45642694364394310352014-01-29T10:20:00.000+01:002014-01-29T10:20:01.402+01:00Rencontre/Signature avec Jean-Paul Curnier, le samedi 01 Février<br />
<div style="text-align: justify;">
<b style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: large;">Librairie Préambule / Bar du XXe siècle</b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggq-ZtuQoJjbCnnLX6iUJHbjzN-Dr2Uh32Ag5bNgAVX_rG-0tmqF0pRu_2cfuTutMXew-DKq1OSbf4nxMujnT3v7mecvSX43lEc7WITq4iYFO4BrFBhQi49ij0qXZxuGrYfCMmBHZvcT4/s1600/9791090198241-0.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggq-ZtuQoJjbCnnLX6iUJHbjzN-Dr2Uh32Ag5bNgAVX_rG-0tmqF0pRu_2cfuTutMXew-DKq1OSbf4nxMujnT3v7mecvSX43lEc7WITq4iYFO4BrFBhQi49ij0qXZxuGrYfCMmBHZvcT4/s1600/9791090198241-0.jpg" height="200" width="135" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<b style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<b>Rencontre avec Jean-Paul Curnier</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>"Philosopher à l'arc"</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Samedi 1er février à partir de 17h30 au bar du XXe siècle, 17 av. Victor Hugo - Cassis.</b></div>
</b><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
Philosophe et essayiste, Jean-Paul Curnier a produit de nombreux articles sur l’actualité, l’image, l’art, les médias. Il est aussi l'auteur d’ouvrages littéraires, de pièces pour le théâtre et la danse, de films et d’installations vidéo. Il enseigne également l’histoire de l’avant-garde et l’esthétisme à l'université d'Aix et à la Sorbonne. </div>
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Les "Who" alimentent son inspiration musicale depuis l’adolescence.</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Ses maîtres à penser sont Edgar Poe et Victor Segalen. Dans son écriture il revendique la non-fiction et les petites moralités inversées... </span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
En témoigne son dernier opus : "Philosopher à l'arc".</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
Chasser à l'arc, c'est apprendre à disparaître. La portée courte des flèches oblige à s'approcher au plus près des bêtes. Il faut donc impérativement connaître d'elles tout ce qui peut s'en apprendre et en tirer les conclusions pour se rendre pratiquement inexistant pour elles. Mais, à cela, il y a une conséquence : à force de se rendre insignifiant, de quitter toute apparence humaine, on cesse aussi d'être soi. On devient, pour partie au moins, ce que l'on traque, ce que l'on voit. S'approcher au plus près des bêtes c'est fréquenter au plus près l'animalité ; sa propre animalité. Ce texte se présente comme un récit philosophique, réalisé à partir d'expériences sur un territoire champenois.</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
"<i>Philosopher à l’arc... le titre désigne une autre condition, une autre expérience de la pensée à travers l’exercice de la chasse à l’arc. Aussi, très vite, la pensée dont il est question porte à la fois sur le fait de devoir tuer pour manger, et de savoir qui tue qui, étant donné les conditions particulière de la chasse à l’arc. Celle-ci implique une confusion, une sorte d’osmose entre la proie et le chasseur dont la trace dans les civilisations contemporaines n’a pas totalement disparu. La chasse à l’arc, du fait de la courte portée des flèches, implique un rapprochement maximal avec les proies. cela signifie d’une part une connaissance approfondie et presque intime des animaux mais aussi une faculté commune à une très grande partie des êtres vivants qui prend tout son sens ici pour le chasseur : celle du camouflage, du brouillage des apparences, de la discrétion absolue de soi. Jusqu’à ne plus exister que comme un animal, précisément. Se camoufler, ce n’est pas se cacher, c’est jouer avec les perceptions de l’autre, c’est troubler ses habitudes, introduire de l’incongru dans sa connaissance, souvent très étendue, de l’homme comme prédateur. Alors, l’expérience de l’arc devient une expérience décisive qui ne permet plus de retour en arrière et ne peut plus se contenter de faux-fuyants</i>". - Khiasma</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwh95HpkPgErhkL-RP7bpUX7qk0hyjisv8LM6xSyUawJ_rWwneZw9NCqQgcju4ptWgI39EbaPF3nY1KudSer2y5eKqDbUyF1-7hQkqlVFEH7U4MUG-UZBHtwaPAq-IF65kpP81x4ACYxw/s1600/7_lauriane-thiriat-portrait-curnier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwh95HpkPgErhkL-RP7bpUX7qk0hyjisv8LM6xSyUawJ_rWwneZw9NCqQgcju4ptWgI39EbaPF3nY1KudSer2y5eKqDbUyF1-7hQkqlVFEH7U4MUG-UZBHtwaPAq-IF65kpP81x4ACYxw/s1600/7_lauriane-thiriat-portrait-curnier.jpg" height="400" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Rendez-vous donc samedi 1er février à partir de 17h30 au bar du XXe </div>
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
siècle.</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
Nous vous attendons nombreux</div>
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
Préambulement vôtre</div>
</span>Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-18516807156354623882013-12-11T09:54:00.002+01:002013-12-11T10:10:58.292+01:00Rencontre/Signature autour de Cassis et de la peinture, le dimanche 15 décembre<h4>
<span class="hP" id=":r6" style="outline: none; padding-right: 10px;" tabindex="-1">Cassis, port de la peinture..<wbr></wbr>. présentati<wbr></wbr>on et signature du catalogue d'expositi<wbr></wbr>on avec Pierre Murat dimanche 15 décembre au bar le XXe à partir de 11 h</span><div aria-label="Ce message est important de par son contenu, principalement." class="pG" data-tooltip-align="b,l" data-tooltip-delay="1500" data-tooltip-html="Ce message est important de par son contenu, principalement.<br><span class="aol">Cliquer ici pour indiquer à Gmail que cette conversation n&#39;est pas importante</span>" id=":r2" role="img" style="cursor: pointer; display: inline-block; font-size: 0px; height: 19px; margin-bottom: -4px; margin-right: 13px; padding: 0px 7px 0px 10px; width: 19px;">
</div>
</h4>
<h1 class="ha" style="background-attachment: inherit; background-clip: inherit; background-color: white; background-image: inherit; background-origin: inherit; background-size: inherit; border-right-color: inherit; border-right-style: inherit; border-right-width: inherit; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 18px; font-weight: normal; margin: 12px 1px 9px 0px; padding: 0px 0px 0px 8px;">
<span class="J-J5-Ji" id=":r8" style="display: inline-block; position: relative;"><div aria-label="Ce message est important de par son contenu, principalement." class="pG" data-tooltip-align="b,l" data-tooltip-delay="1500" data-tooltip-html="Ce message est important de par son contenu, principalement.<br><span class="aol">Cliquer ici pour indiquer à Gmail que cette conversation n&#39;est pas importante</span>" id=":r2" role="img" style="cursor: pointer; display: inline-block; font-size: 0px; height: 19px; margin-bottom: -4px; margin-right: 13px; padding: 0px 7px 0px 10px; width: 19px;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis7Nus41NNBAsGu_vFLEPrWhvvUNmR-X4zKZK7WWmbXkcUHQu8R8MSQHjHZ4kzsukFb__HEjkB-c26i3dTAiJKOSXtW03pJD6RE5H1UzItNO3cX18-OCfqx5cbqDNYd56wFGhn3Nue7nY/s1600/jean-aubery-port-de-cassis-bd.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis7Nus41NNBAsGu_vFLEPrWhvvUNmR-X4zKZK7WWmbXkcUHQu8R8MSQHjHZ4kzsukFb__HEjkB-c26i3dTAiJKOSXtW03pJD6RE5H1UzItNO3cX18-OCfqx5cbqDNYd56wFGhn3Nue7nY/s320/jean-aubery-port-de-cassis-bd.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">C'était, et c'est encore pendant quinze jours ... Marseille Provence- Capitale de la culture 2013. Entre autres manifestations, il y avait la superbe exposition « Cassis, port de la peinture. Au tournant de la modernité (1845-1945) », répartie entre deux sites, à Marseille et à Cassis dans les Salles Voûtées et le Musée Municipal, du 28 juin au 6 octobre 2013. L’exposition fit découvrir en Cassis un référent majeur de la peinture provençale, mais aussi l'un des lieux privilégiés où s’est inventée la modernité picturale et où ont afflué des peintres de tous horizons. Peu d’artistes majeurs ont manqué au rendez-vous que leur assignait ce petit port dont Mistral avait fondé la renommée.</span></div>
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<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></span><br />
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<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">«À Cassis, les peintres en été sont plus nombreux que des sauterelles», écrira Marcel Sauvage en 1926... Ses mots sont rappelés par l'historien de d'art Pierre Murat, en préambule du catalogue de l'exposition : Vertige du cap Canaille dont les rousses falaises plongent dans la mer d'huile aux reflets diamantés. Intimité du port peuplé de barques indolentes. Pittoresque du village aux façades d'ocre léchées par le soleil et baigné de tous les bleus du ciel et de la mer. Captivés par ses cadences, ses couleurs, sa lumière insolente, nombreux furent les peintres qui ont confronté leur art à ce paysage...</span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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C'est donc une promenade picturale réjouissante et intimiste, avec Courdouan, Ponson, Olive, Crémieux, Garibaldi, mais aussi Friesz, Picabia, Camoin, Manguin, et encore Monticelli, Verdihan, Audibert, Seyssaud. «Nous avons voulu mettre en regard les peintres provençaux de l'école marseillaise, les apports révolutionnaires des cubistes et des fauves séjournant à Cassis, les novateurs locaux et des artistes étrangers, écossais et américains qui, des années folles jusqu'à la guerre, y ont puisé leur inspiration et ont répandu la réputation de Cassis. Sous leurs pinceaux, Cassis rompt la monotonie grandiose de son panorama de carte postale. Alangui par Garibaldi, éclaboussé d'or par Monticelli, recomposé par Ponson, soulevé par Olive, dramatisé par Seyssaud, ou rendu à son quotidien par Méheut, Cassis voit sa géométrie fluctuer au gré des styles», écrit encore Pierre Murat, responsable de l'exposition, qui présentera et signera ce superbe ouvrage dimanche 15 décembre au Bar du XXe à partir de 11 h. </div>
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Nous vous attendons nombreux</div>
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
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Préambulement vôtre.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisavr3JhM7Vfdm-4nBuZiWeVO5uBTIWQfAEqYroEklX1d6pPqRJbSX-NL23yiTzZXSTjchsqtQNPDDLMo-LjjsD1kZNcnuY1WIJaFYBcHqdRcXfSuF7KD8nNiYTdkMmfE9e1TTtzlXf-Q/s1600/jb-olive-port-de-cassis-bd.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="468" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisavr3JhM7Vfdm-4nBuZiWeVO5uBTIWQfAEqYroEklX1d6pPqRJbSX-NL23yiTzZXSTjchsqtQNPDDLMo-LjjsD1kZNcnuY1WIJaFYBcHqdRcXfSuF7KD8nNiYTdkMmfE9e1TTtzlXf-Q/s640/jb-olive-port-de-cassis-bd.jpg" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
</span>Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-168300341243377052013-11-22T16:24:00.003+01:002013-11-22T16:24:54.448+01:00Les éditions Anne Carrière fêtent ses 20 ans le Samedi 23 novembre à Cassis<br />
<h3>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">"Les éditions Anne Carrière" ... au Bar du XXème siècle</span>avec Sibylle Grimbert, Marcel Rufo et la librairie Préambule<br />Samedi 23 novembre - à partir de 11 h 30.</h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgERsqKTzOX8ymljJyaaOiUNOzbMaAGgZeHhL3Yozy6H0yTKacT1RPGPcLyecz-lEoqk-jOoB_XQROlE-aZCXG_0clHlBBaC0JSwQ2QJt7GDVPHI5z70sD50qw1fr677rQFblqGYeDM-pY/s1600/104325-une-carriere_13621.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgERsqKTzOX8ymljJyaaOiUNOzbMaAGgZeHhL3Yozy6H0yTKacT1RPGPcLyecz-lEoqk-jOoB_XQROlE-aZCXG_0clHlBBaC0JSwQ2QJt7GDVPHI5z70sD50qw1fr677rQFblqGYeDM-pY/s400/104325-une-carriere_13621.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
« Notre maison d'édition fête ses 20 ans. Un âge raisonnable. Et pourtant ce métier n'est pas raisonnable. C'est un métier d'intuition, de passion. Un métier de passeur. L'éditeur est un passeur qui conduit un auteur et son texte vers la rive où l'attend le lecteur. Diriger une maison d'édition indépendante, c'est aussi se donner les moyens de remplir la mission numéro un d'un éditeur : découvrir de nouveaux talents, de jeunes auteurs qui seront, je l'espère, les grands auteurs de demain, mais aussi des récits, des témoignages de vie, des biographies, des essais sur le monde contemporain. Notre maison d'édition cherche à vous apporter du rêve, des émotions, des thèmes de réflexion, une ouverture sur la vie. » dixit Anne Carrière, fille de l'éditeur Robert Laffont. Depuis sa création en 1993, de nombreuses découvertes, dont Paulo Coelho ou Laurent Gounelle, plus récemment Robert Goolrick et Yannick Grannec, mais aussi des auteurs phares comme Patrick Graham ou Françoise Xenakis... </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxiEtzkSr14QVCdnfTqs_DuVfRWw2ormPBzXZoH8bqcFrSmOIC-4OepkQf7J9oDDCNPiXlhcb4Iv1D9CUMmOoI7efo988dNC1yE3JcWh4xYsCEbXaF-u0a9Ww2DstkFYt4jVkHQwG-8YQ/s1600/sibyllegrimbert.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxiEtzkSr14QVCdnfTqs_DuVfRWw2ormPBzXZoH8bqcFrSmOIC-4OepkQf7J9oDDCNPiXlhcb4Iv1D9CUMmOoI7efo988dNC1yE3JcWh4xYsCEbXaF-u0a9Ww2DstkFYt4jVkHQwG-8YQ/s320/sibyllegrimbert.jpg" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMbHnwcBY11UM9RsJurYVM8h4TLzbK0E5fOWTFEnI11Ek14cTj5CeJxXmlHS0BvTiXmIHHNurw_ZFt_y0Gm2MwEbPkn-8VmctFCcvvYDgqR4NIElx4eBB53xAaDAg0Kv9xElmXQPW_d-E/s1600/Livre-gratuit-Tu-r%C3%A9ussiras-mieux-que-moi-Craintes-et-d%C3%A9sirs-d%C3%A9cole-de-Marcel-Rufo-PDF-EPUB-%E2%80%93-t%C3%A9l%C3%A9charger-ebook-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMbHnwcBY11UM9RsJurYVM8h4TLzbK0E5fOWTFEnI11Ek14cTj5CeJxXmlHS0BvTiXmIHHNurw_ZFt_y0Gm2MwEbPkn-8VmctFCcvvYDgqR4NIElx4eBB53xAaDAg0Kv9xElmXQPW_d-E/s200/Livre-gratuit-Tu-r%C3%A9ussiras-mieux-que-moi-Craintes-et-d%C3%A9sirs-d%C3%A9cole-de-Marcel-Rufo-PDF-EPUB-%E2%80%93-t%C3%A9l%C3%A9charger-ebook-1.jpg" width="136" /></a>Un beau file rouge où l'on retrouve également Marcel Rufo et Sibylle Grimbert qui seront présents à ses cotes demain à l'occasion de cet anniversaire. Marcel Rufo présentera son tout dernier livre "Tu réussiras mieux quemoi", un essai ayant pour thème : l'éducation - l'avenir de nos enfants, et par la même, portant sur la place, la répartition des rôles, des responsabilités de l'école et/ou des parents ... De quoi nourrir de nombreuses réflexions en pleine réforme scolaire Peillon. Sibylle Grimbert, elle, a publié un des très beau roman de la rentrée littéraire 2013. En toile de fond, l'affaire Bernard Madoff, grand financier déchu en 2008... Mais le sujet traite surtout de la complicité, de la lâcheté, de l'égoïsme, de l'ambiguïté d'une relation père - fils. Victime ou complice ? Aux dernières pages, le narrateur, comprenant que toute sa vie, son standing, sa position sociale, a été modelée par les mensonges de son escroc de père, se pose cette question : « De quelle langue se sert-on dans le monde où les choses sont vraies ? » Bonne question. A vous de vous faire une opinion.</div>
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
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Alors RENDEZ-VOUS SAMEDI 23 NOVEMBRE - 11H30 - au Bar du XXème siècle.</div>
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
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Nous vous attendons nombreux.</div>
</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
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Préambulement vôtre.</div>
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</span>Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-51375015185356865292013-11-21T19:12:00.001+01:002013-11-21T19:12:30.970+01:00Panini Comics (novembre 2013) : X-Men Universe 5 et X-Men 5<div style="text-align: justify;">
Suite de nos bilans et place aux séries mutantes qui étaient passées à la trappe le mois précédent. </div>
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<h3>
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6829_x-men-universe-5-x-termination-prelude.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6829_x-men-universe-5-x-termination-prelude.jpg" width="207" /></a>X-MEN UNIVERSE 5 </h3>
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<h4>
X-Men (vol 4) #3 : Brian Wood/Olivier Coipel</h4>
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Attendu (un peu) comme le messie (en tout cas par moi) dans le magazine, le titre de Brian Wood arrive déjà à la fin du premier arc. Une première occasion de faire, sinon le bilan, du moins le point sur l'apport d'une série estampillée Megastar dans un magazine qui désespérait de voir débarquer un vrai poids lourd. Avec X-Men c'est un peu l'histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. Clairement l'histoire ne démérite pas. On aime toujours autant voir se dépatouiller ce casting full-women, d'autant que les héroïnes sont décidément très sympathiques à suivre sous la plume de Wood. Que ce soit Malicia, Storm, Kitty ou Betsy, l'écrivain parvient chaque fois à exploiter leur potentiel en gardant le juste équilibre entre force et finesse pour ne jamais tomber dans une caricature genrée (et tous les ingrédients sont réunis pour se vautrer dans l'essentialisme sexiste). Néanmoins, Wood recycle des idées qu'il a déjà exploitées dans le précédent volume d'X-Men. On sent que l'écrivain aime les Archi ou Anté créatures en posant des menaces destinées à repenser la place de la race mutante sur notre planète. Une thématique extrêmement intéressante mais qui mériterait un développement conséquent. A voir donc si ce qu'avance Wood dans ce premier arc sera exploité. Si c'est le cas, il s'agira a posteriori de rehausser la qualité de cette série. Dans le cas contraire, autant conclure que nous sommes face une série efficace, mais pas inoubliable. Affaire à suivre. </div>
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<br /></div>
<h4>
Savage Wolverine #5 : Frank Cho (tout seul comme un grand)</h4>
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<br /></div>
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J'ose à peine vous avouer que l'absence de Savage Wolverine dans le magazine précédent m'a beaucoup peiné. Et oui, autant l'avouer suivre les aventures de Wolverine et Shannah en petite tenue dans une intrigue qui n'a ni queue ni tête a tout de ce petit plaisir coupable que nous, amateurs d'un mauvais goût assumé, affectionnons particulièrement. Bon, là, l'excitation retombe d'un sacré cran, parce que l'on se mange en pleine face les lacunes stylistiques de Frank Cho. Je comprends que l'intrigue n'est qu'un prétexte, mais lorsque j'ai l'impression de lire du Vaudeville dans du comics, je reste circonspect. Ce nouvel épisode est la foire au WTF où Cho expédie la présence de Hulk (qu'est-ce qu'il fout là déjà ?) pour l'expédier avec un rare irrespect (il manquait juste un sample de batterie pour appuyer le gag). Ok pour l'action décomplexée, mais même dans le n'importe quoi il faut un peu de structure. Plus qu'un épisode pour que Frank Cho range ses joujoux. On ne pourra pas dire que ce facétieux garnement va nous manquer. Je ne vous parle pas du dessin. Si vous aimez pour des raisons ... qui sont ce qu'elles sont, vous ne serez pas trop déçus, voire carrément contentés. </div>
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<h4>
Uncanny X-Force (vol 2) #5 : Sam Humphries/Adrian Alphona/Dexter Soy</h4>
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<br /></div>
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Rien à faire, je ne parviens pas à aimer cette version Marvel NOW d'Uncanny X-Force. Tout simplement parce que je ne retrouve pas du tout l'esprit d'une série X-Force. Elle est où la violence impérieuse ? Il est où l'aspect X-Men Black ? Le titre de Sam Humphries souffre en permanence des inévitables comparaisons du fait de son casting. En choisissant un roster essentiellement féminin, impossible de ne pas penser à la série de Brian Wood dans le même magazine. Donc non seulement l'équipe de Psylocke ne tient pas la distance face à sa concurrente dirigée par Cable, mais en plus elle est bien mieux exploitée ailleurs. Et les épisodes sont longs, mais longs à avaler... Un numéro entier sur le voyage dans l'inconscient de Bishop sans que l'on comprenne vraiment où Humphries veut nous emmener. Enfin si, on comprend que Bishop en fait est très gentil, mais qu'est-ce que c'est mal exécuté... Bref, une lecture à oublier. </div>
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<h4>
Age of Apocalypse #13 : David Lapham/Renato Arlem/Valentine de Landro</h4>
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Les aventures de la Terre 295 arrivent bientôt à leur terme cher lecteur. Et le temps est venu pour David Lapham de souffler après un rythme jusqu'ici plutôt soutenu. L'épisode s'apprécie comme un véritable aftermath de la guerre Mutants/Humains. Lapham traite plutôt bien des conséquences de la chute d'Omega (Wolverine version E-295 si vous n'avez pas suivi) et des nouveaux équilibres politiques avec Monet/Pregnance et Stryker/Prophet en nouveaux leaders pragmatiques. Il n'oublie pas non plus la psychologie à fleur de peau de ses protagonistes qui ont traversé tant d'épreuves depuis l'avènement d'Apocalypse. J'ai beaucoup aimé les pages consacrées justement à Stryker, Wolverine et Jean Grey. En somme, Age of Apocalypse est arrivé à bon port, et je crois que c'était le plus grand défi que devait relever Lapham. Challenge accompli donc. Au dessin, c'est aussi dans la lignée des précédents numéros. C'est donc assez joli. </div>
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<h4>
X-Treme X-Men (vol 2) #12 : Greg Pak/Andre Araujo </h4>
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<br /></div>
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J'ai rien compris. Ne suivant pas la série de Greg Pak depuis la refonte des séries mutantes post-Schism, je n'ai rien compris. Ni aux personnages (ah tiens, Pak est toujours collé avec Hercule ?!), ni aux enjeux (les Xavier maléfiques). Une étrange et irréelle impression de lecture du début jusqu'à la fin de l'épisode. Sachez tout de même que le multivers est menacé (pfff....) et que des tas d'Apocalypse vont manifestement débarquer. On retrouve André Araujo, et je ne suis toujours pas fan de son trait. </div>
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<b>Bilan de la revue : très bizarre de juger d'X-Men Universe qui est trop tributaire de la forme de telle ou telle série. Ce n'est certainement pas un grand magazine, largement dispensable pour ceux qui souhaiterait s'intéresser à l'univers mutant. </b></div>
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<h3>
X-MEN 5 </h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6824_x-men-5-couv-b.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6824_x-men-5-couv-b.jpg" width="209" /></a></div>
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<br /></div>
<h4>
All New X-Men #10-11 : Brian Michael Bendis/Stuart Immonen</h4>
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<br /></div>
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Back to quality boys ! Le chiaroscuro joue à fond lorsque l'on passe d'X-Men Universe à ANXM. A chaque fois je crains le premier faux pas de Bendis, et à chaque fois ce dernier livre un sans-faute. Il nous offre à nouveau deux épisodes d'une qualité exceptionnelle. Alors certes, vous me direz que rien n'est vraiment extraordinaire en soi, mais tout est magnifiquement réalisé. On pourrait croire que Bendis soit dans la redite à force d'opposer anciens et nouveaux X-Men, mais chaque face à face apporte un nouvel éclairage à l'histoire et aux enjeux qui sont dépeints. Si l'on regarde bien les actuels rapports de force mutants, trois groupes principaux s'opposent : l'école Jean Grey (Wolverine/Pryde), l'école Charles Xavier (Cyclope/Magneto) et la nouvelle confrérie (Mystique/Creed). Tous les mutants sont ainsi ballottés entre ces trois pôles, qui incarnent chacun une interprétation du rêve des fils de l'atome. L'heure est donc à la méfiance et à la scission. Je ne vous révèle pas un des twists principaux du numéro, mais la visite de Cyclope à l'école Jean Grey a fait des dégâts. La scène est d'ailleurs un modèle du genre. L'humour est présent (Bendis est très bon avec Quentin Quire), la tension est permanente, il y a de l'émotion à chaque page. Personnellement, je me suis surpris à prendre parti et j'avoue avoir trépigné avec Wolverine puis souffert avec la jeune Jean Grey. C'est vous dire le degré d'empathie que Bendis parvient à créer avec son lectorat tant ses personnages sont admirables (avec une mention spéciale pour Kitty Pryde et Jean Grey). Bref, je ne taris pas d'éloges sur ce pur chef d'oeuvre. Pour ne pas gâcher notre plaisir, le twist final est là pour nous rappeler que la montée en conflictualité ne fait que commencer. Je ne vous parle même pas des dessins stratosphériques de Stuart Immonen. Enfin si, je vous en parle pour souligner qu'Immonen a suivi le nouveau design des costumes créés par Bachalo pour Uncanny X-Men. C'est parfait pour la cohérence de l'ensemble, bref encore un défaut que l'on ne peut plus relever. </div>
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Uncanny X-Men (vol 3) #5-6 : Brian Michael Bendis/Frazer Irving</h4>
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Double-dose d'Uncanny X-Men. Ces deux épisodes si situent directement dans la continuité d'ANXM #11. Bendis continue de croiser les deux principales intrigues de la série qui correspondent peu ou prou aux problèmes que rencontrent l'école Charles Xavier (c'est quand même gonflé comme nom...) en externe et en interne. En déclarant la "révolution mutante", Cyclope s'est en effet attisé les foudres de la plupart des gouvernements normalement constitués. On suit donc les effets de cette déclaration au sein du SHIELD qui se doit de réagir et de préparer ses propres pions. Mais clairement le numéro s'intéresse aux défis que rencontre le corps professoral de l'école. Tous les X-Men qui ont été possédés par la Force du ¨Phénix (dans AvX) voient leurs pouvoirs se dérégler. Quand c'est Cyclope ou Emma, le problème reste mineur. Mais lorsque Ilyana Raspoutine est touchée par le phénomène ce sont les enfers qui menacent de l'engloutir, elle, ses collègues et ses élèves. Voilà un petit peu ce qui anime ces deux numéros. Cela reste de haute volée et l'on ne s'ennuie guère tant le rythme est haletant. On retrouve aussi les points forts de Bendis qui s'est toujours révélé en maître dialoguiste. Que ce soit dans l'intime ou dans l'action de groupe, sa patte apporte ce petit plus qui enchante votre lecture. Il y a notamment un décalage assez plaisant entre la gravité de la situation (être coincé dans les Limbes hostiles) et le badinage qui anime nos personnages (mention spéciale aux X-Men Rassemblement !). Mais le point fort de la série tient à mon sens aux dessins de Frazer Irving. J'étais a priori peu chaud à l'idée d'abandonner Bachalo, mais là le ton beaucoup plus réaliste d'Irving sied bien mieux au pitch des épisodes que le style cartoony de son prédécesseur. Et quelle colorisation sainte mère !! Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris une telle gifle graphique.</div>
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Cable and X-Force #8 : Dennis Hopeless/Salvador Larroca</h4>
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La série la mutante la plus fun du moment. Hopeless a trouvé son rythme et son ton depuis quelques numéros et par là-même balaye les derniers petits défauts qui entachaient le titre. Dans ce #8, l'écrivain boucle son précédent arc pour définitivement installer l'esprit du X-Force version Cable. C'est futé (le plan est bien pensé), c'est réfractaire à toute forme d'autorité (Abigail Brand en fait les frais) et c'est bad assement jouissif. On sent qu'Hopeless adore ses personnages, et cet amour est communicatif. J'avais déjà un a priori positif sur Domino, mais là elle explose tout. J'apprécie aussi particulièrement le traitement de Colossus. Hopeless ne fait pas du Bendis puisque les failles post-AvX de Nikolaï sont surtout intérieures. Point de pouvoir défaillant mais une tristesse infinie qui mine notre mutant au grand coeur. Il fallait tort ou tard que l'homme de métal reprenne du poil de la bête, et l'écrivain a parfaitement rendu ce comeback. Dennis Hopeless est vraiment la révélation de Marvel NOW que je conseille de découvrir. </div>
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<b>Bilan de la revue : Incontournable, sublime, magistrale, choisissez le qualificatif que vous voulez pour décrire X-Men. Si vous n'avez pas encore acheté ce magazine, votre mauvais goût est suspect. </b></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-65545876961035753802013-11-21T13:12:00.000+01:002013-11-21T13:12:00.111+01:00Liste des Prix Littéraires 2013 <div style="text-align: justify;">
Adieu rituel des prix littéraires, si l'on escompte quelques retardataires. Tout (ou presque) a été dit sur le cirque annuel qui monopolise notre attention automnale. A défaut d'un bilan (que je serais bien incapable de faire étant passé à côté d'une certain nombre d'oeuvres primées), je vous propose une liste pour que le lecteur puisse embrasser d'un coup d'un seul l'ensemble de la promotion 2013. </div>
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<br /></div>
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Un léger regret néanmoins, le fait que Céline Minard n'ait reçu rien de mieux que le Prix de Style (que je découvre), alors que son fantastique et audacieux "Faillir être flingué" est probablement ce qu'il y a eu de plus enthousiasmant et de mieux écrire en littérature française depuis le mois d'août. </div>
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<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: 16.0pt; line-height: 107%;">PRIX LITTERAIRES 2013<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoSubtitle" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; line-height: 107%;">Littérature
Française<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Goncourt : <b>Au
revoir là-haut</b>, de <i>Pierre Lemaître</i>
(éditions Albin Michel)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Renaudot : <b>Naissance</b>,
de <i>Yann Moix</i> (éditions Grasset)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Fémina <b>: La Saison de l’Ombre</b>, de <i>Leonora Miano</i> (éditions Grasset)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Médicis : <b>Il
faut beaucoup aimer les hommes</b>, de <i>Marie
Darrieussecq</i> (éditions P.O.L)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix de l’Académie Française : <b>Plonger</b>, de <i>Christophe
Ono-dit-Biot</i> (éditions Gallimard)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Interallié : <b>Moment
d’un couple</b>, de <i>Nelly Alard</i>
(éditions Gallimard)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Goncourt des Lycéens : <b>Le Quatrième Mur</b>, de <i>Sorj
Chalandon</i> (éditions Grasset)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix de Flore : <b>Tout
cela n’a rien avoir avec moi</b>, de <i>Monica
Sabolo</i> (éditions JC Lattès)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Décembre : <b>La
Réforme de l’Opéra de Pékin</b>, de <i>Maël
Renouard</i> (éditions Payot/Rivages)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoSubtitle" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; line-height: 107%;">Littérature
Etrangère<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Fémina Etranger : <b>Canada</b>, de <i>Richard Ford</i>
(éditions de l’Olivier)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Médicis Etranger : <b>En Mer</b>, de <i>Toine Heijmans</i>
(éditions Bourgois)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Nobel de Littérature 2013 : <i>Alice Munro</i> (éditions de l’Olivier, éditions Points)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix du Meilleur Livre Etranger : <b>L’Enfant de l’étranger</b>, de <i>Allan
Hollinghurst</i> (éditions Albin Michel)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoSubtitle" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: 14.0pt; line-height: 107%;">Essais<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Renaudot Essai : <b>Séraphin c’est la fin</b>, <i>Gabriel
Matzneff</i> (éditions de la Table Ronde)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Fémina Essai : <b>Dictionnaire Amoureux de Proust</b>, de <i>Jean-Paul et Raphaël Enthoven</i> (éditions Plon/Grasset)<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Prix Médicis Essai : <b>La Fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement</b>, de <i>Svetlana Alexievitch</i> (éditions Actes
Sud) <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-40747300544485443702013-11-18T01:30:00.001+01:002013-11-18T01:30:39.821+01:00Bad Ass, T1<h3>
<a href="http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/13/71/album-cover-large-13714.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/13/71/album-cover-large-13714.jpg" width="209" /></a>Bad Ass, T1</h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Ecriture : Herik Hanna</b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Dessins : Bruno Bessadi</b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Colorisation : Gaétan Georges</b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Accordez-moi quelques propos liminaires, même si l’exercice
est rébarbatif, avant d’entrer dans le vif de la critique. Samedi dernier, l’association
A l’Ombre des Bulles (j’en profite à nouveau pour les remercier) avait organisé
une séance de dédicace/dessins autour de Mahmud Asrar, dans l’antre de la Bédérie
(que je remercie également) à Aix-en-Provence. S’était au dernier moment greffé
à l’événement un local de l’étape en la personne
de Bruno Bessadi, Marseillais de son état. Avec l’effervescence de l’événement d’autant que le bougre m’a
dessiné un sublime sketch de John Constantine, bref, je n’ai pas pu résister à l’achat
du tome 1 de <b>Bad Ass</b>. Une modeste contribution au soutien du French Comics autant qu’un petit geste
de solidarité professionnelle. Cette introduction me permet donc de vous avouer
dans quel état j’étais au moment d’ouvrir mon Bad Ass dédicacé, le capital
sympathie évidemment au maximum. On pourrait croire que l’euphorie rime avec l’indulgence,
mais comme pour les drogues dures, attention à la descente. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Place donc aux planches et à ses enchevêtrements de bulles
lettrées. Comment vous résumer ce premier tome ? <b>Bad Ass</b> vous narre les
aventures de Jack Parks, alias Dead End, un des meilleurs représentants de
cette profession dont la mission est de nuire un maximum à son prochain. Pour donner
vie à son assassin, Herik Hanna croise deux sous-intrigues : la première s’intéresse
au massacre perpétuel auquel s’adonne le « héros » dans le présent,
tandis que la seconde remonte dans la jeunesse lycéenne pour décrypter les
origines du bonhomme (mais comment est-il devenu aussi méchant ?). Autant
dire que le script fait dans le délibérément classique, puisque ce premier
volume sert avant tout d’introduction à l’univers de la série en se concentrant
sur son personnage principal avec qui il s’agit de tisser les indispensables
liens empathiques. Hanna la joue by the book, et compose une trajectoire là
encore très classique, qui amènera un jeune boutonneux marginalisé à la stature
de bad ass ultime, un rêve sans doute partagé par bon nombre de lecteurs.
Je reste évasif sur les tenants et les aboutissements d’une telle
transformation au risque sinon de vous spoiler certains des développements les
plus savoureux de la série. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Si vous ne suivez guère l’actualité du comics outre-Atlantique
et que vous n’êtes pas familier avec le système des sollicitations, sachez que
l’éditeur américain Dynamite Comics a acheté les droits de <b>Bad Ass</b> et publiera
le premier numéro en janvier 2014. Bruno Bessadi nous avouait d’ailleurs que le
big boss de Dynamite était extrêmement enthousiaste sur le titre et en assurait
la promotion comme le digne héritier de The Boys (dont Panini vient de nous
offrir l’ultime opus, snif). « Faudrait pas pousser mémé dans les orties,
monsieur Dynamite », pourrait-on objecter, et l’on aurait tort de le faire.
Les ponts entre les deux séries existent bel et bien, puisqu’Hanna partage avec
Ennis cette même envie de parodier et de malmener par l’entremise d’un
anti-héros l’univers des super slibards. A la différence que si l’aversion d’Ennis
pour tout ce qui porte du spandex est notoire, on ressent en revanche un
attachement réel pour la culture populaire du côté d’Hanna. Si ce n’était pas
le cas, son petit bébé ne serait pas à ce point une œuvre postmoderne. <b>Bad Ass</b>
est sinon une œuvre sous influence, au moins sous références. Sans en dresser
une liste exhaustive, ce premier tome cite Batman, la JLA, Green Hornet,
Spiderman, The Authority, sans vous parler des clins d’œil à Dirty Harry, Duck
Hunt, au mecha, DBZ, NBA Jam ou encore Fist of the Blue Sky et le hentaï. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’avalanche référentielle peut tout aussi bien caresser l’amateur
dans le sens du poil que le noyer jusqu’au coma geekique. Le problème tient
surtout à l’identité propre d’une série qui ne vivrait que par les modèles qu’elle
cite pour compenser son propre vide substantiel. En l’état actuel, je ne porte
pas une telle accusation contre <b>Bad Ass</b>, et lui laisse le temps d’installer ses
propres codes. Je n’ai surtout pas envie de briser par un pinaillage exacerbé le
réel enthousiasme offert par cette lecture. Le rythme est trépidant dès la
séquence d’intro (un modèle de transgression jouissive), on ne respire
quasiment jamais, à l’exception de certains flahsbacks un poil plus posés. Il
faut surtout saluer l’humour d’un auteur à la plume corrosive qui parvient
parfaitement à exploiter notre patrimoine argotique. Il faut bien avouer que la
série mérite bien son nom car rarement on n’aura vu une telle grande gueule
enchaîner les punchline avec la régularité d’un AK47. Je ne peux évidemment pas
taire l’apport artistique de Bessadi dont on sent qu’il s’éclate avec <b>Bad Ass</b>.
C’est craspec quand ça doit l’être, c’est boobesque quand ça doit l’être
également et ça assure les scènes d’action avec le dynamisme nécessaire. La
maturité du titre est assumée visuellement et ça, ça fait vraiment plaisir. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je n’ai donc que des bonnes choses à écrire sur ce premier
tome. Je pourrais insister sur les petits défauts ici et là, mais ne boudons
pas notre plaisir. <b>Bad Ass</b> vous procurera un intense moment de lecture et vous
donnera la banane toute la journée. Vraie bonne série ou plaisir coupable
ultra-référencé, l’avenir le dira. En attendant, soutenir le French Comics n’est
pas une chose difficile quand la qualité est à ce point au rendez-vous. <o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-47222768773348807722013-11-17T21:46:00.000+01:002013-11-17T21:46:41.312+01:00Panini Comics (Novembre 2013) : Iron Man 5, Uncanny Avengers 6, Age of Ultron 3Deuxième partie de nos bilans mensuels, plutôt axée sur l'event Age of Ultron.<br />
<br />
<h3>
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6823_iron-man-5.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6823_iron-man-5.jpg" width="210" /></a>IRON MAN 5 </h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Iron Man (vol 5) #8-9 : Kieron
Gillen/Greg Land/Dale Eaglesham</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Conclusion de l’arc "Déicide" par
un Gillen qui n’avait pas envie de traîner. Ce numéro m’a pour le moins
surpris. Alors que je m’attendais à une exploitation classique de type
Gladiator avec ce vieux roublard de Tony finissant par emballer la princesse, Gillen
expédie sa scénographie de combat avec l’intervention de Pepper le logiciel.
Intervention étant le mot clef de l’épisode #8, l’écrivain fait appel aux
Célestes (rien que ça !) pour décimer la civilisation dépeinte il y a un
numéro à peine. Généralement, recourir de manière aussi abrupte à ce qui se
rapproche le plus chez Marvel de l’idée de divinité devrait faire tiquer.
Heureusement ce n’est pas le cas, puisque le script reste parfaitement
cohérent. 602 025 morts plus tard, Stark n’a pas vraiment digéré le fait de se
faire manipuler par l’androïde 451. S’ensuit une courte séquence de traque spatiale
conclue par un epic fail. Et là où Gillen révèle encore son génie, c’est dans
une belle démonstration de transition narrative. Car la vraie star de ce numéro
c’est le fameux 451, bien plus chafouin et taquin qu’un Stark dépassé par plus
fort que lui. Mais ce n’est pas tout car l’androïde est aussi porteur d’un
message vidéo du père de Tony. Voilà comment nous sommes délicatement amenés
vers les origines secrètes d’Iron Man avec un nouvel éclairage sur sa destinée.
Quand un épisode est aussi bien écrit, on ne peut que s’incliner, même si on n’aime
guère les armures, surtout quand elles sont aussi moches. Pas vraiment la faute
de Land et Eaglesham qui signent chacun un numéro, et dont le travail
reste très appréciable. Vivement la suite. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Guardians of the Galaxy (vol 3) : Brian
Michael Bendis/Steve McNiven/Sara Pichelli</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Voilà un épisode paradoxal. Il y
a beaucoup d’éléments, mais concrètement il ne se passe pas grand chose. On
commence avec de la parlote (ça reste du Bendis) et une nouvelle scène du
conseil intergalactique. On enchaîne avec du blast dans tous les sens avec une
très belle séquence de fuite menée à fond les ballons par nos Gardiens. Alors
pourquoi ça n’avance pas ? Parce nous n’avons qu’une redite de ce qui
était suggérée aux numéros précédents. On sent que le roi de Spartax joue un
double jeu, et la répétition dans cet épisode n’apporte pas le petit plus qui
accroche l’intérêt du lecteur. Attention, l’épisode reste de très bonne
facture. Bendis est en forme, ses dialogues sont incisifs, l’action s’enchaîne
toujours très bien. Le seul bémol que j’émettrais concerne l’humour. Bendis a
un léger tic d’écriture dès lors qu’il est en charge d’une équipe. Il lui faut
le personnage fonction pour faire des blagues de merde. Toujours. Chez les
Avengers, c’est généralement Spidey ou Stark, chez les X-Men c’est Bobby qui a le
rôle. Et là, ça ne manque pas, il faut que Stark vanne de manière lourdingue
les aliens. Ce n’est pas de haute volée, et donc superflu. On en apprécie d’autant
plus les piques sarcastiques balancées par Rocket Racoon qui, elles, font
mouche. Par contre pour les dessins, c’est la fête. Le duo McNiven/Pichelli (l’Italienne
va récupérer la série) est au top. C’est très dynamique, très beau aussi.
Indéniablement un des points forts de la série. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Fantastic Four (vol) #5-6 : Matt Fraction/André
Araujo/Mark Bagley</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">Tie-in Age of Ultron. </span>Typiquement l’épisode
purge inhérent à l’exercice du tie-in. Le numéro condense toutes les choses que
je déteste dans les comics mainstream. La première est la manière dont la série
colle à l’event. Je ne vois pas comment une rupture pourrait être aussi
abrupte. C’est comme si Marvel s’était rendu compte au dernier moment qu'Age of Ultron devait coller un minimum à la continuité et qu’il fallait donc justifier l’implication
des différentes équipes. Voilà la fonction principale de ce numéro. Et il faut
voir comment le Fraction règle la chose. Un petit coup de téléphone transtemporel,
et en avant Guingamp. Cette capacité à traiter par-dessus la jambe la dimension
spatio-temporelle (qui est pourtant l’enjeu numéro un du titre) est assez
explicite sur le fait que Fraction en a rien à cirer soit de sa série soit de
Age of Ultron. Mais le feu d’artifice du je-m’en-foutisme advient avec les
messages d’adieu balancés par les FF. On commence avec Johnny et le numéro du « de
toute façon la mort ne veut rien dire. A plus. Lol ». Fraction se paie littéralement
notre tronche en prenant au premier degré un des grands sujets implicites du
comics, à savoir la relativité de la mort. Que l’on soit dans l’autodérision,
je veux bien, mais la scène requiert une implication émotionnelle assez forte
de la part du lecteur, ce que Fraction torpille avec cette ligne de dialogue.
Et le fond on le touche avec la confession de Ben sur l’éclosion de Fatalis.
Concernant les relations entre les FF et Fatalis, c’est peut-être LE secret le
plus brûlant. Vous vous rendez compte que le lâcher à deux gamins par
hologramme interposé a autant d’impact que si la Chose leur avait refilé la
liste des courses.Vous allez me dire que le tie-in apporte quelque chose d’important
à l’event, mais non, pas du tout. Il doit manquer quelque chose quelque part,
parce l’épisode se termine en queue de poisson, laissant le soin à Bendis de
recoller lui-même les morceaux. Et miracle, au #6, tout le monde est de retour.
Autant dire qu’on n’insulte pas mon intelligence plus longtemps, et que j’ai
vite refermé la revue. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : je ne
vais pas parler des FF, dont il faut vite que Fraction se débarrasse pour le bien de
tout le monde. Par contre, Iron Man et les GOG s’en tirent une nouvelle fois
avec les honneurs. <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h3>
<a href="http://terre-2.com/images/UNCANNY_avengers%206.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://terre-2.com/images/UNCANNY_avengers%206.jpg" width="209" /></a><span lang="EN-US">UNCANNY AVENGERS 6 </span></h3>
<h4>
<br /></h4>
<h4>
Uncanny Avengers #6 : Rick
Remender/Daniel Acuna</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce n’est pas le meilleur épisode
de la série. Plusieurs éléments me posent problème ou me font grincer des dents
sur la manière dont Remender poursuit son arc. La principale tient à la mort d’un
Céleste (décidément à l’honneur ce mois-ci) en début d’épisode, sur fond de
lutte de succession Apocalypsienne. Je ne savais pas qu’un simple coup de
hache, aussi magique fût-elle, pouvait mettre à mal une divinité cosmique, et
cela m’a chiffonné tout au long de ma lecture. Ensuite, il y a le côté
redondant des dissensions au sein des Uncanny. La guêpe l’admet elle-même, on
se croirait à la maternelle, mais c’est moins le duo Wanda/Malicia qui est à
blâmer que la plume de l’écrivain. Le récit avance néanmoins, et la menace se
précise avec une très belle scène de destruction spatiale. Remender continue de
tripoter ses anciens joujoux avec un certain bonheur et l’on est en droit d’être
optimiste sur la suite. Aux dessins, Acuna nous a habitués à beaucoup mieux.
Certes, son trip très fifties est appréciable, mais le manque de détail, les
moues parfois trop figées ne sont pas dignes de ce qu’il a pu produire
récemment, notamment avec Remender sur Uncanny X-Force. Reste de belles
compositions de planches, en particulier les deux dernières de l’épisode, dont
la symbolique provoque son petit effet. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Avengers Arena #6 : Denis Hopeless/Kev
Walker</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Voilà un numéro sauvé par son
final. Sans parler de l’image puissante qu’il nous jette à la figure, il nous
permet d’apprécier à posteriori toute la construction de l’épisode. On comprend
via la même technique d’assemblages de
flashbacks et dissensions dans le Murder World, comment en on arrive à ça. C’est
le sous-univers de l’académie Braddock qui est à l’honneur, et ce numéro a le
mérite de régler un certain nombre de tensions mise en avant au précédent épisode. Manifestement Arcade est aux
anges, et nous assure que le jeu est relancé. Ce n’est pas trop tôt, parce que
jusqu’ici c’était plutôt mou et lent. Bref, heureusement que le final
épice le tout. Kev Walker est par contre en grande forme et plus ça va, plus j’ai
l’impression qu’il s’améliore. C’est vous dire si c’est beau. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
A+X 5 : Plein de gens. </h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Zzzzzzzzz ….. (baille) ….
Zzzzzzzzzzz. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : Pas
le meilleur mois pour le magazine. La faute à des numéros dans le creux de
leurs arcs respectifs. Le passage obligé pour retrouver, espérons-le, des
épisodes plus consistants les mois prochains. </b><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h3>
<span lang="EN-US">AGE OF ULTRON 3<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
</span></h3>
<h4>
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6820_age-of-ultron-3.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6820_age-of-ultron-3.jpg" width="210" /></a></h4>
<h4>
<br /></h4>
<h4>
Ultron AU #1 : Kathryn
Immonen/Amilcar Pinna</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Et encore un tie-in. Centré sur
les Fugitifs et plus particulièrement sur le personnage de Victor Mancha (et je
vous conseille fortement la postface de Dorian Mendez si vous êtes perdus, très
claire et instructive). Etant donné que le bougre n’est autre que le fils d’Ultron
himself, on peut comprendre ce qu’il vient faire dans cette galère. L’histoire
manie encore le post-apo auprès de cette communauté d’ados paumés, tandis que
Victor est empêtré dans ses interrogations identitaires (suis-je méchant,
suis-je gentil, suis-je un robot ou un humain). Pour être tout à fait honnête,
l’épisode est quelconque. Je suis passé totalement à côté de l’émotion sensée
se dégager de ce huis clos. Il faut dire que l’écriture d’Immonen n’est pas
exceptionnelle, du moins pas assez pour rendre à nouveau intéressante une
thématique archi rebattue. En plus, les dessins d’Amilcar Pinna ne sont pas vraiment
les plus fins qui soient. Ce n’est pas laid, mais c’est assez quelconque, à l’image
du script. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Age of Ultron #5 : Brian Michael
Bendis/Bryan Hitch</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Nous arrivons à mi-parcours dans
l’event. Si vous avez suivi jusqu’ici, vous savez que les différents groupes de
héros se sont regroupés dans la Terre Sauvage pour échafauder une contre-attaque
efficace contre Ultron. Si vous êtes des vieux routiers des crossovers, vous savez
que le premier ralentissement dans le flot narratif est un virage à ne pas
rater. Il faut évidemment amorcer les prochaines phases du récit en présentant de
manière convaincante les pistes de résolution de l’event. A mon avis, on tient
là une transition en demi-teinte. La première raison est liée à des choix douteux de la
part de Bendis. Le divin chauve nous ressort le vieux débat « et si tu
remontais dans le passé, qu’est-ce que tu changerais ? ». Vous la
sentez venir la quenelle spatio-temporelle ? Bingo ! Puisque Ultron
attaque du futur, alors nos héros agiront dans le passé. Sans trop dévoiler le
script, je trouve que Bendis s’est planté sur la caractérisation de Wolverine
en vieux grincheux qui veut buter tout le monde. On verra comment ça va
évoluer, mais là j’avoue être un peu refroidi. En revanche on peut applaudir l’écrivain
pour l’introduction d’un protagoniste essentiel. Age of Ultron signe le retour
au premier plan du cador des coups fourrés, que dis-je, du maestro du plan au
poil de cul, en la personne du seul et
unique Nick Fury. Lui sait quoi faire et comment le faire. Bendis retrouve
alors sa plume incisive au détour de quelques répliques bad ass lâchées par
cette vieille trogne. J’accorde une mention spéciale à la séquence "matin de Noël",
particulièrement jouissive avec son cachet très série B et qui fonctionne à
mort à cet instant du récit. Bref, merci Papy Fury, la poudre va enfin parler.
Quelques mots pour parler de Bryan Hitch. Le script en tant que tel ne lui
permet pas de donner sa pleine mesure, mais cela reste de grande qualité. J’aime
beaucoup ses visages et son Fury est vraiment enthousiasmant. Je vous laisse
aussi la surprise d’une dernière page qui revisite un des thèmes classiques des
covers de comics et qui envoie du pâté. C’est très testostéroné, mais bon, c’est
pas Mon Petit Poney ce qu’il illustre. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : Avec son
tie-in un peu plat, et son épisode tout en dialogues, ce n’est pas la revue qui
va vous convaincre d’acheter les deux précédentes si vous avez pris le train en
route. A ce stade, soit vous avez été conquis et de toute façon vous allez
lâcher les euros, soit vous avez quitté Age of Ultron. La pression monte pour
Bendis qui doit assurer la deuxième partie de son event. A priori il a tous les
éléments pour nous satisfaire… mais aussi pour tout foirer. </b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-60359664885905242562013-11-14T21:57:00.002+01:002013-11-14T21:57:46.021+01:00Panini Comics (Novembre 2013) : Avengers 5 et Avengers Universe 5<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Allez, on revient ce mois-ci avec de nouveaux bilans comics. Comme à notre habitude, place aux séries Avengers. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6821_avengers-5.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6821_avengers-5.jpg" width="205" /></a>AVENGERS 5</h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">Avengers
(vol 5) #9-10 : Jonathan Hickman/Dustin Weaver/Mike Deodato</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Deux épisodes typiquement Hickmaniens ouvrent le magazine.
On retrouve en effet tous les ingrédients caractéristiques de sa plume :
il brode avec ses nouvelles créations, recoupe les éléments qu’il avait posé
dans les premiers numéros (les fameux sites de contanimation) et fournit un certain nombre de scènes
d’action plutôt bien composées. On est cependant en droit de pinailler. Les
numéros sont en soi de bonne qualité, du moins on les lit bien. Mais le rythme
hickmanien reprend ses droits : on n’avance guère et on rajoute une bonne
dose de mystères. L’épisode 10 est symptomatique de la chose : on commence
sur les chapeaux de roue avec une mission en péril superbement narrée, et on
conclut sur des secrets inavouables autour d’un personnage de l’Omega Flight
tout en suggérant des dissensions entre le Shield et les Avengers. Bref, du bon
cliffangher en soi, mais à force d’avoir le même genre de surenchères numéro
après numéro, on commence à fatiguer. On sent qu’Hickman a envie de composer
quelque chose d’épique, de titanesque pour ses Avengers, mais attention à la
chute (au propre comme au figuré). Un mot sur les dessins. Je suis toujours
aussi peu convaincu par le trait de Dustin Weaver. Des visages (heum !)
pas tip top, un côté Romita Jr pour le manque de détail. Du coup on
s’émerveille devant les planches de Mike Deodato qui prend la relève. Bon le
bougre n’a pas forcément besoin de ce contraste pour apparaître plus talentueux
qu’il ne l’est déjà. En tout cas moi je suis chaque fois aux anges quand je goûte son
travail. Une pure merveille. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
New Avengers (vol 3) #5 : Jonathan Hickman/Steve Epting</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je ne sais pas si c’est la faim ou Hickman qui m’a fait
bailler pendant tout l’épisode. Autant dire que je n’ai pas été transcendé par
ce nouvel épisode, une première il me semble depuis le relaunch du titre. Ici, c’est
très bavard mais trop perché pour mon goût. Hickman veut créer de nouvelles
cosmogonies pour Marvel, mais n’est pas Kirby ou Ditko qui veut, et son
développement autour du mulitvers et de ses sortes de Parques cosmiques est
assez mal foutu. Et puis le récit n’avance pas, mais vraiment pas. Ah si, les
héros ont maintenant un bidule pour détecter les incursions multiversiques, et
comme par hasard le hasard, la prochaine a lieu en Latvérie. Ils ont vraiment
pas de cul ces Avengers. Au dessin, Epting est irréprochable, c’est toujours ça
de pris. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Secret Avengers (vol 2) #5 : Nick Spencer/Luke Ross</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La lecture « foutage du gueule » du magazine. Et
ça commence fort avec un dialogue entre Hawkeye et Black Widow. C’est flemmard
avec cette répétition presque indécente du background (et ouais les soldats du
Shield tu leur dis de pas bouger, ils bougent pas, si ça c’est pas de la
discipline …). Mais en plus c’est lourd avec un débat moral vieux comme Stan Lee (si tu
tues t’es méchant/Ouais mais quand on tue les méchants ben tu restes gentil),
qui aurait pu être expédié en deux coups de cuillère à pot mais qui vient
polluer la moitié de l’épisode. Il y a quand même de l’action genre Tom Clancy
avec une mission d’espionnage qui foire et un gros cliff à la Ian Flemming
(ahahah j’étais pas mort). Cela amusera les amateurs, pas moi, d’autant que je
ne me remets toujours pas du coup de la directrice du Shield qui avait 19 ans.
Enfin, là encore, les amateurs apprécieront, pas moi. Aux dessins, Luke Ross
fait ce qu’il sait faire. Les amateurs, blablabla. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Young Avengers (vol 2) #5 : Kieron Gillen/Jamie
McKelvie/Mike Norton</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’instant fraîcheur par Kieron Gillen. Un grand moment de
comics réjouissant. La série est montée crescendo pour se conclure dans un
final qui remplit toutes ses promesses. C’est parfaitement rythmé, les
dialogues sont percutants et drôles (Gillen est un génie avec Loki), l’action
se muscle au moment adéquat. On apprécie a posteriori ce premier arc comme une
brillante introduction sur la reconstitution d’une team (dissoute après
Children’s Crusade si je ne m’abuse), la réaffirmation de l’héroïsme chez
certains et, bien sûr, sur les nouveaux protagonistes qui vont composer la team.
Bref, longue vie à ces Young Avengers dont l’avenir est on ne plus radieux. Les
dessins sont au niveau de l’écriture. A force de voir le boulot de la paire
McKelvie/Norton on s’habitue à ce trait (une sorte de Steve Dillon du riche).
C’est dynamique quand il le faut, et j’accorderai une mention spéciale aux
moues des personnages qui épicent les effets humoristiques de l’écriture. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : C’est certainement pas le meilleur
mois de la revue Avengers. Loin de là. On pouvait s’y attendre avec Hickman qui
a parfois besoin d’étirer ses récits. Ce qui serait un avantage en recueil est
par contre rébarbatif à la lecture périodique. Reste Gillen et ses Young
Avengers qui volent la vedette à leurs aînés. </b><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6822_avengers-universe-5.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6822_avengers-universe-5.jpg" width="210" /></a>AVENGERS UNIVERSE 5</h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
Avengers Assemble #14 : Al Ewing/Jackson Guice</h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">Tie-in Age
of Ultron. </span>Pour l’occasion DeCommick cède la place à Al Ewing (qu’il me
semble découvrir) et ce n’est pas plus mal. Pour ceux qui vont découvrir
l’exercice du tie-in (et vous en avez de la chance) vous allez vite comprendre
quelles sont les contraintes qui le cadrent. Si je devais être mauvaise langue,
je dirais que vous allez avoir droit au mieux à du brassage efficace et
relativement vain, au pire, des purges illisibles parce que l’on a forcé un
scénariste à interrompre son propre récit pour coller à l’event du moment.
Clairement ce numéro se place dans la première catégorie. Je m’interroge sur
les velléités artistiques qui sous-tendent ce tie-in et je vois bien Marvel
expliquer à l’ami Ewing « Bon, écoute, il faut capitaliser sur Age of
Ultron. Au début on savait pas trop quoi foutre avec, mais en fait le chauve
est plutôt en forme. Donc tu oublies Avengers Assemble, tu te fiches de la
continuité, et tu me ponds un truc sur Ultron. T’as deux jours ». Et c’est
ce que fait l’écrivain. Unité de personnage (Black Widow), Unité de lieu (San
Francisco) et Unité de temps (l’attaque d’Ultron), Ewing connaît ses codes et
déroule un récit sympatoche. Le numéro entend saisir tout le chaos provoqué à
l’instant T du Judgement Day. Cela n’est pas exceptionnel, c’est plutôt convenu
et prévisible mais c’est honnêtement réalisé tout en comblant un des trous de
l’event (mais comment Black Widow est en venue à collaborer avec Moon Knight).
Aux dessins, ce n’est pas vilain. C’est en-deçà de ce que faisaient les
prédécesseurs de Guice, mais cela reste dans la norme. A noter tout de même une
dernière page très comics dans l’esprit, et qui fait son effet. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Thor God of Thunder #5 : Jason Aaron/Esad Ribic</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
On continue avec le chef d’œuvre de Jason Aaron. C’est
toujours la même rengaine, mais est-ce de ma faute si l’écrivain enchaîne les
épisodes réussis les uns après les autres ? Dans le numéro du jour, on
avance <i>piano ma sano</i>. Aaron étoffe sa
cosmogonie, et on voit que le bonhomme est bien plus à l’aise avec la
mythologie que ne l’est Hickman. Il faut dire que le polythéisme remanié est
bien moins casse-gueule que le scientifico-métaphysique, et que les références
mythiques sont plutôt bien réinterprétées. Rassurez-vous, cela reste du
Thor, et l’action est toujours aussi divine et épique. Tout ce beau monde
se poutre allègrement dans le passé, le présent et le futur. Aaron démêle
d’ailleurs sa pelote temporelle en organisant la rencontre entre deux Thor. Les
voies de l’écrivain sont encore impénétrables, mais l’avenir reste réjouissant.
Ribic est encore au sommet de sa forme et c’est un régal permanent pour les
mirettes. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Indestructible Hulk #5 : Mark Waid/Leinil Francis Yu</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’avoue être un fanboy primaire de Hulk. Etre un fanboy
irrécupérable c’est souvent vivre sa lecture dans un ascenseur émotionnel. Vous
êtes en permanence balloté entre le « Waouou c’est génial » et le
« C’est de la merde, Brûler X (auteur de la chose) ». Depuis le début
j’adhère au projet de Waid sur son Hulk, et même si je suis sûr que certains ne
manqueront pas de souligner le classicisme de l’épisode du jour, je dois
admettre que « Waouou c’est génial ». Et pourtant j’admets volontiers
que Waid ne prend pas trop de risques avec son arc. Cela reste du gentil
atlante contre méchant atlante, avec le gentil Hulk qui vient aider les gentils
atlantes. Ajoutez le fait que Hulk emballe la « non-humaine mais non moins
attrayante donzelle de la civilisation mise en avant», que Banner apporte son
explication scientifico-foireuse (on m’avait jamais fait le coup de l’alchimie
quantique, tellement new-age dans la formulation), et du bon gros bourrinage
made in gamma, et tadam, voilà le #5. Mais cela fonctionne à mort. On glisse
plus que l’on ne lit, porté par le courant narratif d’un Waid qui sait
parfaitement rythmer son récit. Bref, ça parle quand on a besoin que ça parle,
c’est assez drôle (la blague sur Pym m’a fait sourire, quel taunter ce Banner),
et ça tape quand ça doit taper (je vous recommande l’étranglement par gosier
interposé, ça aussi c’est de l’inédit pour moi). Il faut dire aussi que Waid
est accompagné d’un Yu stratosphérique. Bon, ok là il dessine de l’aquatique,
mais il le fait tellement bien… Je me suis surpris à rêver d’un Aquaman par
Johns avec le Leinil au pinceau. Cela n’arrivera jamais (soupir déçu), mais
c’est vous dire à quel point c’est beau. <o:p></o:p></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Captain
America (vol 7) #4 : Rick Remender/John Romita Jr</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Remender lâche de plus en plus de billes dans son Captain et
c’est ce qu’il fallait faire. Rompre avec autant de brutalité avec l’univers de
Brubaker impliquait selon moi aussi de ne pas trop nous noyer dans la dimension
Z. L’univers est tellement en décalage avec la Terre (une sorte de trip
horrifico-SF) qu’il fallait tout de même rebâtir des ponts entre les deux.
Jusqu’ici les flashbacks faisaient office de liens, mais cette fois, Remender
dévoile les grandes lignes du plan de retour, mais aussi les enjeux réels de
son arc (autres que le pur survivalisme). Nous en apprenons beaucoup plus sur
l’ombre menaçante de Zola, et sur les relations entre ce même Zola et le couple
Rogers/Ian. Comme souvent chez Remender, l’écriture est très
convaincante : la relation filiale, la pureté et l’innocence de l’enfance,
l’humour aussi. Les flashbacks sont toujours aussi réussis, bref un très bon
moment de lecture. Je n’ai pas envie d’être trop redondant sur Romita Jr. C’est
toujours aussi peu détaillé, mais très dynamique avec une colorisation à mon
avis à côté de la plaque. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">Fearless
Defenders #4 : Cullen Bunn/Will Slinney</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ah
ce pauvre Cullen Bunn et son casting féminin dont il ne sait pas trop quoi
faire. La série est indéniablement sympathique (c'est toujours ça...), mais
tellement anecdotique. Un détail dans le numéro est révélateur avec cette case « les
méchants ». Un trait d’humour certes, de l’autodérision d’accord. Sauf que
c’est au lecteur, à nous les habitués de faire cette pirouette dans nos têtes.
L’auteur torpille ses propres codes et nous invite à prendre au second degré ce
qu’il nous expose. Et bien pas de problème Cullen, c’est ce que l’on va faire.
Attention spoiler inutile : la série ne va faire long feu, mais fallait-il
sans étonner ? <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan : Trois séries solo au top, un tie-in honnête et …
Fearless Defenders. Pas de doute, nous sommes bien dans Avengers Universe.
Indispensable, comme d’habitude.</b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-25439279745436724832013-10-09T15:09:00.003+02:002013-10-09T16:19:15.340+02:00Panini Comics (Octobre 2013) : Age of Ultron 2, Iron Man 4<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après la première fournée
Avengers, voilà le deuxième opus de nos bilans mensuels. A l’honneur, Age of
Ultron et Iron Man. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6374_age-of-ultron-2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6374_age-of-ultron-2.jpg" width="210" /></a>AGE OF ULTRON 2</h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<h4>
<br /></h4>
<h4>
Age of Ultron #3 : Brian
Michael Bendis/Bryan Hitch</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’est avec une petite excitation
que j’ai ouvert ce nouveau numéro d’Age of Ultron tant le début de l’event avait
été enthousiasmant. Et ce n’est pas ce #3 qui va refroidir mes ardeurs. Le
début de l’épisode est classiquement bendisien. Donc ça cause beaucoup, mais ça
cause bien. Rappelons que le post-apocalyptique impose, pour être convaincant,
une caractérisation impeccable qui rend compte avec justesse des rares
ressources psychologiques à disposition d’un groupe de personnes partagées
entre l’impérieuse survie et le désespoir. Et dans le comics, cela passe par le
dialogue, ce que Bendis réalise encore une fois de fort belle manière. Le
blabla bendisien n’est d’ailleurs pas purement esthétique, il précise la menace
représenté par Ultron et décrit le premier plan (un système audacieux à base de
trade) élaboré par nos héros. Et puis changement presque radical d’atmosphère
avec un retour à l’action bien bourrine qui sied à ce type d’event. On pouvait
s’étonner de l’absence des cadors de « la diplomatie par le poing dans la
tronche », et Bendis nous répond en balançant un Hulk Rouge au top de sa
forme dans le cadre d’une team-up improbable avec le Maître de Corvée. L’occasion
d’une explication bien musclée avec la force robotique ultronienne, qui
rappelle toute la nécessité d’une créature gamma quand tout fout le camp. Et je
ne vous parle même pas du cliffangher « Oh my god ! », mais bien
pensé, qui conclut ce numéro de très haute volée. Aux dessins, Hitch ne cesse
de nous émerveiller. Au détour de certains visages et de séquences d’action, on
se prend même à retrouver le Bryan de la grande époque de Ultimates. Mais là où
l’artiste se régale, c’est dans ses arrière-plans tout en contraste entre les
ruines urbaines et le monde ultra-futuriste que construit Ultron. Bref, de la belle ouvrage.</div>
<h4>
</h4>
<h4>
<br /></h4>
<h4>
Age of Ultron #4 : Brian
Michael Bendis/Bryan Hitch</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il y a moins de choses à écrire
sur cet épisode, moins bavard et qui se lit beaucoup plus vite. La faute à un
enchaînement sur les chapeaux de roue suite à la précédente révélation. On en
sait plus sur comment agit réellement Ultron et si le traitement diachronique
est un petit peu mystérieux, cela reste plutôt intéressant. A part cela, tout s’enchaîne
très rapidement via plusieurs séquences de fuite parfaitement rythmées et mises
en scène. L’intérêt du numéro tient surtout dans la cohésion puisque Bendis
parvient à réunir (certains diront de manière un peu artificielle ou abrupte)
les trois groupes de héros que l’on avait aperçus dans les précédents épisodes.
Ce type de récit rassure sur les intentions de son auteur dont on sent qu’il n’est
pas perdu dans les limbes de son futur anticipé. On souffle un petit peu avant
de partir sur la deuxième séquence de l’event. Rien à dire sur le boulot de
Hitch, encore en grande forme. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan du magazine : j’avais
des attentes, et je ressors de la lecture encore plus satisfait. C’est dire la
qualité d’un event qui ma foi, remplit pour l’instant son contrat. Vivement que
ça dure. </b><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
<a href="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/iron-man-comics-volume-4-kiosque-mensuel-v4-2013-72315.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/iron-man-comics-volume-4-kiosque-mensuel-v4-2013-72315.jpg" width="208" /></a>IRON MAN 4</h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Iron Man (vol 5) #6-7 :
Kieron Gillen/Greg Land </h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ahlalala pauvre Tony Stark.
Pourtant la soirée avait si bien commencé : sauvetage de princesse,
badinage et coktail, rendez-vous dans la couche nuptiale, érection pré-coït et
puis… c’est le drame. En guise de nuit torride, la donzelle lui gerbe
dessus pour finalement l’accuser d’avoir buter son dieu. Voilà pour le premier
numéro. Ensuite c’est la taule, un androïde légèrement duplice en guise de
baveux, et un trip gladiator dans l’arène. Voilà pour le second. Je vais très
vite, mais pour une fois avec Iron Man, je me suis régalé. Plutôt que de nous
resservir le numéro de vieux charmeur sur le retour, Gillen envoie valdinguer
Stark dans de sales draps cosmiques. A propos de l’accusation de « déicide »,
notre écrivain a décidé de piocher dans la continuité d’AvX. Après son X-Men :
Consequences, c’est la deuxième fois que Gillen s’approprie avec brio l’impact
de l’event. Notre milliardaire a tout simplement décidé d’emballer la princesse
de la seule race qui vénérait le Phoenix dont elle tirait puissance spirituelle
et économique. Autant dire que les chefs d’accusation sont lourds pour celui
qui a concouru à purger l’univers du plumitif enflammé. On retrouve tous les
points forts de l’écriture de Gillen : des dialogues percutants, un humour
parfois crâneur mais tout de même réussi, une action rythmée et en sens de la
conclusion qui donne furieusement envie d’en lire plus. Bref, je suis sous le
charme du moustachu ! Je ne partage pas la haine de certains contre la
personne de Greg Land. Je comprends que l’on puisse tiquer sur certains de ses
visages ou de ses expressions un poil figées, mais franchement c’est honnête,
et ça correspond plutôt à l’ambiance bling-bling tac-tac d’Iron Man. <o:p></o:p></div>
<h4>
</h4>
<h4>
<br /></h4>
<h4>
Nova (vol 5) #4 : Jeph Loeb/Ed
McGuiness</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je vais être plus réservé, et
cela me chagrine un petit peu tant j’ai été élogieux avec cette série. En
abandonnant les interrogations existentielles de son adolescent, Jeph Loeb rentre
finalement dans le rang de l’écriture d’un teen title. Qu’on ne me fasse pas
écrire ce que je n’écris pas. L’épisode est plaisant, fluide, avec un sens
certain de l’action. Mais, cela reste du teen comics. Donc « pif paf pouf »,
« les jeux vidéos, c’est cool », « na na nère, tu m’attraperas
pas » : ça enquille certains poncifs, et il est dommage que Loeb ne
se soit pas aventuré à sublimer le genre. L’ennemi du jour est encore lié à la
figure paternelle de Sam Alexander, mais là encore cela va un peu trop vite
dans les développements, jusqu’au final pour le moins précipité. A voir dans
les prochains mois. Bien entendu, McGuiness est toujours en forme et contribue
à ce que la lecture de Nova soit toujours agréable. <o:p></o:p></div>
<h4>
</h4>
<h4>
<br /></h4>
<h4>
Fantastic Four (vol 4) #4-5 :
Matt Fraction/Mark Bagley</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’est pareil que pour Avengers
Assemble. A chaque fois j’ai envie de donner ma chance à la série, et à chaque fois ça ne fonctionne pas. A la différence que Fantastic Four ne me met pas en
colère, mais m’emmerde profondément. L’ambiance Lost in Space, mâtinée de « La fête à la maison », forcément ça n’emballe pas des masses. J’avoue
même ne pas être allé au bout du deuxième épisode (faut peut-être mettre ça sur
le compte de la digestion…). Ce que me raconte Fraction ne me passionne guère
et la manière dont il le fait me ramène toujours plus vers Morphée. Et pourtant
ça avance un peu… Enfin, j’imagine qu’il y a des fans. Pour les dessins, ce que
fait Bagley ne m’envoie pas au septième ciel. C’est comme le cimetière, ça vaut
le détour mais pas le voyage. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : Ce n’est
certainement pas la meilleure revue de Panini. Cependant les espoirs sont
permis : Iron Man devient très intéressant, les GoG vont revenir, et
espérons que les futures annonces vont sensiblement rebooster un éditorial qui
en aurait bien besoin. </b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-72426554063872616582013-10-07T23:06:00.000+02:002013-10-07T23:08:09.266+02:00Panini Comics (Octobre 2013) : Uncanny Avengers 5, Avengers 4, Avengers Universe 4 <div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Que dire à propos de ce bon vieux
mois d’octobre ? La rentrée littéraire se tasse, les prix bientôt tomberont
au rythme des feuilles jaunies de platanes rougeoyants, tandis que de gros
barbus joufflus vêtus de carmins vêtements s’apprêtent (déjà) à peupler nos
supermarchés. La routine somme toute, tout comme nos bilans mensuels des
publications Panini. Allez, place aux revues « Avengers ». <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
UNCANNY AVENGERS 5 </h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/uncanny-avengers-comics-volume-5-kiosque-mensuel-2013-72319.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="320" src="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/uncanny-avengers-comics-volume-5-kiosque-mensuel-2013-72319.jpg" width="209" /></a></div>
<br />
<h4 style="text-align: justify;">
Uncanny Avengers #5-6 : Rick
Remender/Olivier Coipel/Daniel Acuna</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Double dose d’Uncanny Avengers (à
la place d’A+X, oh yeah !) ce mois-ci, et on ne va pas s’en plaindre. Après
avoir conclu son arc d’introduction avec ce grand méchant nazi pro-humain de
Crâne Rouge, il était temps de voir comment Remender allait redonner un second
souffle à cette publication symbole de Marvel NOW. Dans l’épisode #5, l’écrivain
pose clairement son récit et met entre parenthèses (encore que) l’action
jusque-là dominante. Et bien lui en a pris, car il fait le choix de creuser ses
personnages et surtout la spécificité de cette division unitaire des Avengers
(l’appellation officielle ou institutionnelle du groupe). Cela lui permet de
discourir (et plutôt bien) sur des blessures qui ne sont pas fermées (Malicia,
Xavier, La Sorcière Rouge), mais aussi sur les difficultés d’un groupe de
super-héros à assurer sa pérennité, que ce soit sur le plan financier (refus de
toute aide gouvernementale) ou le plan médiatique (doit-on se cacher ou pas).
En somme Remender s’intéresse à l’identité de son groupe et sur la personnalité
de son leader (fort beau discours d’Havok). Cela dit, la présence de la guêpe
et Wonder Man m’a un peu surpris. Je croyais que la première était toujours
morte, tandis que le second refusait toute participation à une initiative
Avengers. Du coup j’ai eu sérieusement l’impression d’avoir raté un chapitre,
ce qui, je suis sûr, n’aura pas perturbé le lecteur plus assidu que je ne l’ai
été ces derniers mois. Un petit mot sur
l’autre épisode Uncanny Avengers du mois. Malgré un cliffangher comme on les
aime dans le #5, Remender embraye sur un arc qui n’a rien à voir, mais vraiment
rien du tout. J’imagine que l’on part sur l’introduction de la nouvelle menace,
mais pour ma part je suis un peu partagé sur le voyage temporel et dimensionnel
qu’entreprend Apocalypse (sur conseil de Kang le manipulateur). Ok ça se frite
plutôt bien avec un jeune Thor (l’occasion d’emprunter quelques joujoux à Jason
Aaron), mais c’est un petit peu obscur. Remender reste en terrain connu
(souvenez-vous de son Apocalypse et les 4 chevaliers dans Uncanny X-Force), et
espérons qu’il saura amener tous ces éléments à bon port. Un dernier mot sur
les dessins. Remender est d’abord associé à Coipel. Ses planches sont toujours très
convaincantes (à l’exception de certains visages un peu bâclés, notamment ceux
de Wanda sur certains plans). Ensuite, c’est un vieux compère d’Uncanny
X-Force, Daniel Acuna, qui s’invite sur le titre, et c’est pas mal du tout. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">Avengers Arena #5 : Denis Hopeless/Kev
Walker</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comme pour les précédents
numéros, Hopeless la joue sensiblement <i>stesso
modo</i>. D’un côté il travaille le back d’un des jeunes protagonistes, et de l’autre
il avance dans son récit. L’avantage de ce <i>modus
operandi </i> c’est de raviver les
mémoires sur les jeunes héros et héroïnes qui ne nous ont pas toujours laissés
un souvenir impérissable et de les rendre immédiatement intéressants. C’est au
tour de Kid Britain de bénéficier de ce traitement de faveur et il faut rendre honneur
au talent d’Hopeless. Déjà que je me contrefiche de Captain Britain, alors une
version jeune et arrogante venue d’une autre dimension, vous vous doutez bien que je m'en tamponne les amygdales … Mais non, dans le contexte de l’univers
meurtrier d’Avengers Arena, la mayonnaise prend, et notre héros, s’il est un
peu con-con, n’en est pas moins sincère et pas si monolithique que ça. Et l’histoire
avance. Pas trop, mais un peu quand même. Hopeless lâche une info, pas deux,
mais elle permet de faire tomber quelques masques. Mais rassurez-vous lectrices
et lecteurs, Arcane revient et annonce qu’il faut désormais accélérer les
choses. J’espère qu’Hopeless saura l’entendre et se décide enfin à se lâcher.
Rien à dire sur Kev Walker, qui est le gars qu’il fallait mettre sur le titre.
Pas le plus beau trait du marché, mais le plus adapté à l’univers. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la série : la revue
fournit toujours un excellent moment de lecture. Remender lance de nouvelles
pistes, Arena Avengers est toujours aussi intéressant, bref on ne s’ennuie
jamais avec Uncanny Avengers. </b><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
AVENGERS 3 </h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<a href="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/avengers-comics-volume-4-kiosque-mensuel-v4-2013-72313.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/avengers-comics-volume-4-kiosque-mensuel-v4-2013-72313.jpg" width="209" /></a><o:p> </o:p></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">Avengers (vol 5) #7-8 : Jonathan
Hickman/Dustin Weaver </span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Du Hickman pur jus ! Hypnotique,
bavard, ultra SF mais quelque peu hermétique. Rien de nouveau sous le soleil,
mais ces deux épisodes intriguent. Il fallait résoudre le cliffangher du #6, et
Hickman le fait en introduisant de nouveaux acteurs dans la mythologie Marvel.
Voici venus les Bâtisseurs, leurs héritiers vivants dans des stations spatiales
et qui gèrent les superflux de chaque univers. Il y a deux écoles, soit vous
trouvez ça légèrement chipouille, soit vous pensez que ces éléments font sens
dans le multivers. Je pencherais plutôt vers la deuxième option. Disons que si
je ne suis pas transi d’admiration devant l’interprétation hickmanienne du
multivers, j’en salue l’ambition. L’écrivain tente quelque chose de grand,
innove et travaille ses scripts pour ne pas balancer une nouvelle cosmogonie en trois cases à son
lecteur. Revenons sur les conséquences de l’instant blanc, qui si j’ai bien
tout compris, est le résultat de l’effondrement d’un certain nombre de
superflux et la manifestation de la défaillance généralisée du système
multiversel. Plus concrètement, une université explose et un nouvel individu doté de pouvoirs
assez impressionnants surgit sur la Terre 616. Il faut les efforts conjugués de
Captain Marvel, Thor et surtout Hulk pour calmer le malotru, c’est dire du
potentiel du dénommé Starbrand, protecteur planétaire investi de pouvoirs par
les fameuses stations érigées par les Bâtisseurs. Oui, voilà ce qu’il vous faut
accepter. Ça ne convaincra pas tout le monde, mais personnellement j’ai dévoré
les deux épisodes, et le cliffangher du #8 ne va pas entamer mon optimisme. On
sent que Hickman sait parfaitement où il va, et qu’il a des plans assez
impressionnants pour ses Avengers. Exactement ce qu’il fallait pour le titre
phare de Marvel. Aux dessins, c’est au tour de Dustin Weaver de tenir la cadence
infernale du bi-hebdomadaire. C’est pas mal, tantôt ça rappelle du Kubert,
tantôt du Romita Jr (sur certains angles de visages). Bref, le dessinateur ne
démérite pas et livre parfois de bien belles planches. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">New Avengers (vol 3) # 4 : Jonathan
Hickman/Steve Epting</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je vais être plus réservé avec
New Avengers. D’ordinaire je suis plus qu’élogieux avec la série, véritable
bonne surprise de Marvel NOW qui a su remettre en selle avec un certain brio le groupe des
Illuminati dans le contexte de la menace générale évoquée dans Avengers. Et
pendant un quart de numéro, la magie fonctionne encore. Les New Avengers
doivent trouver des alternatives pour résoudre les collisions
interuniverselles, et Stark se pointe avec un projet ambitieux et qui dépote.
Ensuite, c’est plus contestable. On n’est pas dans le voyage interdimensionnel
pur et dur, mais Hickman tire les mêmes ficelles déjà éprouvées. Tout va un peu trop vite, les solutions envisagées sont
couchées avec beaucoup de précipitation. Je ressens beaucoup moins la
cohérence et la patience dont fait preuve habituellement Hickman. Donc le trip
avec Galactus m’a laissé de marbre, le fait de mentionner encore les joyaux de
l’infini frise presque la faute professionnelle. Je me dois donc de calmer mes
ardeurs et retrouver un salutaire scepticisme avec Hickman, dont on ne doit pas
oublier qu’il aura réussi à saborder certains de ses runs pourtant débutés sur
les chapeaux de roue. Reste le sérieux de Steve Epting qui illustre toujours
avec autant de bonheur le script de New Avengers. Bref c’est beau et tant
mieux. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Secret Avengers (vol 2) #4 :
Nick Spencer/Luke Ross</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comme quoi, les mois se suivent
et ne se ressemblent pas toujours. Pour une fois j’ai été conquis par la version
Marvel NOW de Secret Avengers. Pour être tout à fait honnête, le numéro du jour
est réussi parce Spencer a tout simplement signé un point.one ou un annual d’Indestructible
Hulk. A l’instar de ce qu’aurait pu écrire Mark Waid, Banner/Hulk sont les
vraies stars de ce #4, de l’identification intellectualo-scientifique de la
menace (les drones d’Iron Patriot) à sa résolution physique (le démastiquage en
bonne et due forme de ces mêmes drones). Pour être encore plus honnête, Spencer
continue de travailler son intrigue sur fond de conflit exacerbé avec une AIM
institutionnalisée, et ça se lit plutôt bien. Je crois peut-être avoir compris
le but de la série. Il ne fallait pas lire ce Secret Avengers comme un Secret
Avengers, mais comme une pure série du Shield, quoique plus mature de son
pendant télévisuel. Du coup, ça passe. Tiens, j’ai tellement passé un bon
moment que je vais être élogieux avec Luke Ross alors que ce dernier n’est pas
au-dessus de toute critique (Banner en mode cancéreux, heum…). <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Young Avengers (vol 2) #4 :
Kieron Gillen/Jamie McKelvie/Mike Norton</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’adolescence c’est de la merde !
J’ai enfin capté où voulait en venir ce vieux roublard de Kieron Gillen qui
disserte ironiquement sur ces rapports mielleux/haineux entre des parents dépassés
et une progéniture ingrate. Mais parfois, on balance un mauvais sort, et le
boomerang vous revient méchamment fort en pleine tronche. Intéressons-nous un
peu plus à cet épisode qui tutoie l’excellence. Une action débridée, des
rebondissements à la pelle, des dialogues parfois un peu trop teenagers mais
qui fonctionnent bien, rien à dire. On avance dans l’intrigue de manière
ludique tout en travaillant plutôt bien les caractères des personnages. L’introduction
de Noh Varr est excellente, avec une double page de génie qui montre encore une
fois toute la virtuosité de Gillen dès lors qu’il s’agit de penser ses
planches. Si l’on devait rajouter à cela des poses bien bad ass, un dessin au
poil, on tient peut-être le meilleur épisode du magazine.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : toujours
aussi agréable à lire, Avengers n’a pas vraiment de mauvaise série à son
sommaire. Mais ce ne sont pas toujours les mêmes qui sortent du lot. Honorons
cette fois-ci Young et Secret Avengers tandis qu’Hickman continue d’assurer le
taf. <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">AVENGERS UNIVERSE 3 </span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/avengers-universe-comics-volume-4-kiosque-mensuel-2013-72314.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/avengers-universe-comics-volume-4-kiosque-mensuel-2013-72314.jpg" width="208" /></a></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></h4>
<h4 style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US">Avengers Assemble #13 : Sue deConnick/Pete
Woods/Mark Bagley</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Rien à faire, j’ai un système d’immunisation
contre le style de Sue deConnick. Et pourtant je vous jure qu’à chaque fois je
retourne vers Avengers Assemble paré des meilleures intentions. Mais dès la
première ligne de dialogue, la légèreté et la désinvolture qui s’en dégagent me
font sortir du récit. Donc voilà, j’ai lu cet épisode, je crois que je vais l’oublier
dans cinq minutes. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Avengers Assemble Annual 1 :
Christos Gage/Cooker/Mayhem/Ross/Deodato/De landro<span style="text-align: justify;">v</span></h4>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-weight: normal; text-align: justify;">Vous allez dire que j’ai
des idées fixes, mais changement d’écrivain, changement d’envergure. L’exercice
de l’annual est à mon avis délicat puisque le one-shot requis par le genre doit
quand même avoir un intérêt pour le lecteur (et si possible justifier ainsi le
surcoût économique en vo). Gage a choisi de ne pas approfondir l’univers de la
série (et on le comprend vu l’indigence des arcs de Avengers Assemble) mais
plutôt de se concentrer sur un personnage, en l’occurrence Vision. Trêve de
suspense, le numéro est de qualité. Cela fait depuis AvX que l’on se dit que
Vision méritait un traitement de faveur pour cerner son (nouveau) comeback dans
la continuité Marvel. Alors comment Gage orchestre tout ça ? L’écrivain
compose une intrigue autour de Suntorion qui tourne berserk et menace de
ravager la multinationale Roxxon. Le drame que vit le bad guy est un parfait
miroir des tourments qui touchent l’androïde. C’est donc sur le plan des
émotions et des sentiments que le numéro se distingue, empreint d’une douce
nostalgie. Pouvait-il en être autrement avec l’état de Vision, privé de sa
femme, oublié de ses amis, à l’identité perdue ? Non, mais Gage ouvre de
fort belle manière son one-shot. Du bon travail d’écriture magnifiquement
illustré par ce casting all-star de dessinateurs dont certaines planches
(notamment celles de Deodato) sont à tomber par terre.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-weight: normal; text-align: justify;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Thor, God of Thunder #4 : Jason Aaron/Esad
Ribic</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le sans-faute comme toujours. Je
vais, une fois n’est pas coutume, être très bref. La geste aaronienne est
magnifique, le trait de Ribic somptueux. La dernière page de ce numéro
symbolise à merveille toute la puissance épique et mythologique qui se dégage
de cette série. L’intrigue avance peu à peu, et l’on comprend comment ces trois
Thor vont être amenés à dialoguer. Parfait, vous disais-je, tout simplement
parfait. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Indestructible Hulk #4 :
Mark Waid/Leinil Francis Yu</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Petite innovation avec ce nouvel
épisode de Hulk. C’est le premier qui ne soit pas un one-shot et joue la carte
du cliffangher. On ne va s’en plaindre, car il était peut-être temps que Waid
commence à poser de véritables jalons pour Hulk. Non pas que cet arc s’annonce
impérissable, mais bon un petit conflit entre Terre et Mer ça ne fait pas de
mal. Alors je ne sais pas si Waid a voulu faire un clin d’œil à l’event de la
concurrence, Throne of Atlantis, mais à deux mois d’intervalle, le doute est
permis. Des choses sont assez amusantes, comme la coopération cino-shieldique,
une première pour moi. Bon, pour la finesse géopolitique on repassera (les
gentils chinois, le méchant atlanto-khadafiste), mais il y a du monstre marin,
ça bourrine une peu… En fait la force du numéro tient à l’aspect Banner du
récit. L’introduction est savoureuse
(Bannerville), la présentation de l’équipe parfaite. L’humour est présent, que
ce soit dans les dialogues ou dans la composition des cases (les regards
angoissés des scientifiques après un accès de colère de Banner). Du coup, quand
Hill rappelle son agent, on est un peu frustré que la rencontre soit aussi
brève qu’intense, et l’on attend qu’une chose, que Banner remette les pieds
dans son laboratoire. Pour les dessins, rien à dire, ce que fait Yu est
absolument délicieux. Je vais vraiment regretter son départ quand celui-ci sera
effectif. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Fearless Defenders #3 : Cullen Bunn/Will Sliney</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dire que Cullenn Bunn n’est pas l’écrivain
le plus inspire de l’écurie Marvel est un doux euphémisme. Le problème du
bonhomme est qu’il aligne les miniséries inutiles ou assure des relais
catastrophiques sur des séries, avant son arrivée, très réussies (Wolverine d’Aaron, Venom de
Remender). Bref, c’est pas la joie. Dans ce marasme, Fearless Defenders surnage.
C’est léger, très léger, trop léger, mais la légèreté fait finalement office de
tonalité à une série qui ne brille pas par son pitch (des nanas divines qui
demandent à d’autres nanas pour taper sur des méchantes gonzesses divines et
invincibles). Rajoutez des cuissardes, des soutifs en bronze et des blagues sur
les ragnagnas et voilà l’ambiance doucettement déviante de Fearless Defenders.
Je n’ai rien contre le full féminin (j’en veux pour preuve le X-Men de Brian
Wood) mais bon, j’attends un minimum de caractérisation. Là, le travail en
profondeur sur les personnages consiste à enquiller les bourre-pifs. Mais bon,
on ne s’emmerde pas, c’est déjà ça non ? Pour les dessins, je crois que
Marvel n’a pas osé aller au bout du concept. Mais balancez du Deodato ou du
Frank Cho, que ça se trémousse un peu. Donc, c’est sympa, mais pas c’est pas l’extase
non plus. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : toujours
aussi solide grâce aux séries solo, Avengers Universe, est aussi aidée par l’annual
de Avengers Assemble, et Fearless Defenders qui a le mérite de conclure
honorablement le magazine. La vie est belle pour les titres heroes,
réjouissons-nous en. </b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-33317711871746082642013-10-02T10:06:00.001+02:002013-10-02T10:08:57.404+02:00Rencontre avec Agathe Rescanières autour du plus vieux cinéma du monde - Vendredi 4 octobre<div dir="ltr" style="background-color: white;">
<div style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;">
<b style="font-size: xx-large;">"L'Eden Théâtre" au Bar du XXème siècle avec la librairie Préambule le vendredi 4 octobre - à partir de 18 h 30.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<h1 style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;">
Superbes traces d’un Eden révolu par Agathe Rescanières</h1>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: medium;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: medium;"><b>Rencontre - dédicace avec Agathe Rescan</b><b><span style="font-size: medium;">ière</span><span style="font-size: medium;">s</span></b><b> et ses sept photographes autour du livre "Le plus vieux cinéma du monde", cinq jours avant l'inauguration du nouvel Eden <i>à</i></b><b> </b><b>La Ciotat<span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat repeat;"></span>.</b></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: medium;">
</span>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;">
Préfacé par Frédéric Beigbeder<span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat repeat;"></span> à qui l’Eden a permis de «<i>frôler l’âme du cinématographe, cette machine à voyager dans le temps</i>», l’ouvrage d’<b>Agathe Rescanières</b> est un de ces livres qu’on feuillette tranquillement, savourant page à page les détails, les moments, les émotions qu’ont saisis sept photographes avant que ne démarrent les travaux de restauration. Et c’est une très belle idée qu’elle a eue que de les réunir. <i>«Les </i><i>photographies réunies dans cet ouvrage ont en majorité été prises dans les derniers mois précédant le début du chantier. J’ai tissé avec chacun des sept photographes qui m’ont fait l’honneur de mettre à ma disposition leurs images un lien particulier autour de notre attachement commun à ce lieu que nous savions amené à disparaître</i>».</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><img alt="Images intégrées 2" height="343" src="https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=ceb0450c17&view=att&th=14175dc6b335a509&attid=0.1&disp=emb&realattid=ii_141741208a118d87&zw&atsh=1" width="493" /></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
</span>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;">
Détails colorés chargés d’histoires de <b>Kaîtza Camus,</b> loges et cabine de projection de <b>Lucile Estoupan-Pastré</b>, le rideau de scène jaune et la jeune actrice Anamaria Vartolomei de <b>Denys Pastré</b>, photographes dans la cour, quelques jours avant le début des travaux vus par <b>Fred Pereira</b>, fauteuils vides, piano abandonné à travers le regard mélancolique en NB de<b>Bernard Plossu</b>, espaces et couleurs saisis par <b>Christian Ramade,</b> Charles Berling et Marie Denardaud captés par<b>Olivier Reynaud,</b> qui a repéré aussi ce que font les projectionnistes quand ils s’ennuient… Voilà les superbes traces d’un Eden révolu, laissant la place à un nouvel Eden qui ouvre ses portes le 9 octobre.</div>
<div style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;">
<i>«Il fallait le rénover. Mais j'espère que cet endroit aura une âme, avec une certaine forme d'exigence. Ce n'est pas très grave si le dernier Superman n'y est pas programmé».</i> En attendant cette réouverture, la doyenne des salles obscures est déjà entrée dans <span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat repeat;"></span>l'ère numérique avec un site Internet qui propose une visite virtuelle des futurs lieux aménagés et intègre une<span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat repeat;"></span>plateformede stockage de courts et longs métrages. Nouveau lieu d'expérimentation,<span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat repeat;"></span> l'Eden restera pour les historiens et les cinéphiles la salle où les frères Lumière projetèrent, en 1895, L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat<span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat repeat;"></span>.</div>
<div style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;">
<b><i><span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%; background-repeat: repeat repeat;"></span>Annie Gava (Zibeline) et Mickael Penverne (20 minutes).</i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><img alt="Images intégrées 3" height="330" src="https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=ceb0450c17&view=att&th=14175dc6b335a509&attid=0.2&disp=emb&realattid=ii_1417412ee03d2513&zw&atsh=1" width="493" /></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
</span>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><b>A cette occasion... </b><b>Kaîtza Camus,</b> <b>Lucile Estoupan-Pastré</b>, <b>Denys Pastré</b>, <b>Fred Pereira</b>, <b>Bernard Plossu</b>, <b>Christian Ramade et</b> <b>Olivier Reynaud, </b><b>seront tous présents autour</b><b> d'<b>Agathe pour cette signature </b>exceptionnelle !</b></b></div>
<b style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
</b>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">et pour en savoir plus...</span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
</span>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold; text-align: justify;">
<b>RENDEZ-VOUS LE VENDREDI 4 OCTOBRE - 18H30 - au Bar du XXème siècle</b></div>
<div style="font-weight: bold; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold;"><b>Nous vous attendons nombreux</b></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold;">
</span>
<div style="color: #222222; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><b><br /></b></span>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><b>Préambulement votre</b></span></div>
<span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%;"><br /></span></div>
<span style="background-attachment: scroll; background-color: yellow; background-image: none; background-position: 0% 0%;">
</span>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><img alt="Images intégrées 1" class="" height="314" src="https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=ceb0450c17&view=att&th=14175dc6b335a509&attid=0.3&disp=emb&realattid=ii_14175911cb86bf70&zw&atsh=1" width="493" /></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
</span>
<div class="yj6qo" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
</div>
</div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-89885888879418050392013-09-27T22:11:00.001+02:002013-10-07T14:31:37.902+02:00(Panini Comics : Septembre 2013) Revue express de plein de magazines<div style="text-align: justify;">
Histoire de conclure Septembre sur du comics, laissez-moi vous proposer une rafale de recensions des différentes revues passées à travers les mailles de mon filet. Cela sera forcément plus court qu'à l'accoutumé et avec tout plein de commentaires ultrasubjectifs. Les nominés du jour dans la catégorie "Je chronique à l'arrache" sont donc : X-Men 3, X-Men Universe 3, Marvel Knights 10 et Ultimate Universe 9. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
X-MEN 3 <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6432_x-men-3-couv-b.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6432_x-men-3-couv-b.jpg" width="207" /></a></div>
</h3>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
All New X-Men #6-7 : Brian Michael Bendis/David Marquez</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Toujours le flagship de la revue, même si ces épisodes sont moins "marquants" que les précédents. Il faut dire que l'effet "waouou mais c'est une idée de fou !" s'estompe. Attention, hein, c'est toujours de très haute volée, parce que Bendis sait varier la tonalité de sa série. En l'occurrence, c'est le Cyclope originel qui est passé au crible, notamment via une longue discussion avec Raven. C'est très très plaisant, drôle aussi par moment. Marquez remplace un Immonen qui avait besoin de souffler, mais on garde de belles planches. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Uncanny X-Men (vol 4) #3 : Brian Michael Bendis/Chris Bachalo</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Encore une fois Bendis fournit un parfait dosage entre action/dialogues. On est au tout début du titre, mais le divin chauve enchaîne les twists. Si c'est mal orchestré, c'est le tournis garanti, mais quand c'est bien exécuté, ça donne envie d'en savoir plus. Retenez la seconde option pour ce numéro. Le premier affrontement entre ces Uncanny et les Avengers est plutôt bien mené, Magneto gagne encore en densité (s'il en avait besoin...), les gamins sont également attachants. Un petit bémol sur l'humour de Bendis. Parfois ça marche, mais quand on envisage des blagues potaches de collégiens pour celui qui est censé être le Malcolm X des mutants, mouais... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Cable and the X-Force #4-5 : Denis Hopeless/Salvador Larroca</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est la fin du premier arc pour cette nouvelle série Marvel NOW ! Il était temps parce que ça commençait à être longuet, d'autant qu'Hopeless compose des scripts plutôt complexes à suivre en alternant passé/présent avec une propension importante à l'outil elliptique. Mais soyons honnêtes, Cable and X-Force est une lecture rafraîchissante, et ce premier arc a rempli toutes ses fonctions. La première est de broder autour du thème mutant/humains/virus avec efficacité. Ensuite de rassembler un roster improbable mais ô combien attachant. Enfin, d'en faire non pas du black ops mais du mutant "gentil quoique délinquant", "gentil mais testostéroné". Je parlais plus haut d'humour, et bien là il est au rendez-vous. Je me suis bien poilé avec le duo Forge/Némésis, une sorte de duo de geeks complètement impayable. Hopeless est vraiment à l'aise avec son docteur, et en ferait presque la star de son casting. Toujours est-il que l'on va partir sous d'autres cieux le mois prochain, et j'ai envie de croire dans cette série qui confirme tout le bien que l'on peut penser de Hopeless. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : toujours aussi incontournable, c'est la revue qu'il faut lire pour suivre les mutants. Pas de série vraiment faible, un ensemble de bonnes idées. Que du bonheur donc. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
X-MEN UNIVERSE 3 </h3>
<div>
<a href="http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/21/11/album-cover-large-21115.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/21/11/album-cover-large-21115.jpg" width="210" /></a></div>
<div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h4 style="text-align: justify;">
X-Men (vol 4) #1 : Brian Wood/Olivier Coipel</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'attendais pas le titre comme le messie, mais presque. Et force est de constater que la série de Brian Wood s'impose d'emblée comme la plus solide de la revue. Si vous aviez suivi le volume précédent de X-Men, vous savez que Wood aime travailler les entités supérieures et/ou antérieures. Ce sera le cas pour ce premier arc, qui surprend surtout par son magnifique plan de conclusion. Beaucoup d'action pour ce casting 100% féminin que Wood connaît par coeur et manie donc avec aisance. En plus Coipel est là pour assurer le coup niveau illustration, donc pas de doute, c'est de la bonne came.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Uncanny X-Force (vol 2) #4 : Sam Humphries/Garney/Alphona</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai failli oublier X-Force au moment de chroniquer la revue. C'est dire si je ne suis pas convaincu par ce qu'a fait Humphries. C'est du sous-Remender, alors que l'écrivain a forcément les moyens d'amener la série sur de nouvelles pistes. Reste l'énigme Fantomex. C'est on ne peut plus Z comme idée, mais bon c'est le seul truc qui m'excite (un peu) à la lecture. En plus c'est pas très très beau. </div>
<h4 style="text-align: justify;">
Astonishing X-Men : ?/?</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me contrefiche de ces astonishing depuis pas mal de temps, et pour dire la vérité, j'ai sauté le numéro présent. Oups. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Age of Apocalypse #9-10 : David Lapham/Roberto de la Torre</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les mois se suivent et se ressemblent avec le titre. On avance inexorablement vers la confrontation finale, et à chaque numéro, Lapham met l'accent sur un élément/personnage qui sera déterminant. Cette fois c'est Jean Grey qui est sous les feux de rampe, sans qu'on sache in fine pourquoi Prophet lui fait tant confiance, outre l'aspect charismatique et leadership. On se dit toujours qu'il faudrait penser à conclure tout ça, mais en même temps on s'y trouve bien dans cet univers. Cette fois c'est Daredevil qui est réinterprété, et bigre, Lapham est plutôt bon avec l'aveugle. Donc comme au mois précédent, wait and see, mais c'est pas mal du tout. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : encore une fois XMU apparaît en difficulté. On ne sait pas trop ce qui manque, mais c'est sur qu'il y a un truc qui manque. Peut-être Shannah et Savage Wolverine. Je déconne, mais ça serait presque ça. Je pense quand même que le déséquilibre est trop grand avec X-Men, et que Wolverine and The X-Men aurait tout intérêt à rejoindre la revue. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
MARVEL KNIGHTS 10</h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/marvel-knights-comics-volume-10-kiosque-v2-2012-71943.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/marvel-knights-comics-volume-10-kiosque-v2-2012-71943.jpg" width="209" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Thunderbolts (vol 2) #2 : Daniel Way/Steve Dillon</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A la base je ne suis pas fan de Daniel Way que je connais seulement pour son boulot sur Deadpool à l'humour vraiment pas terrible. Mais j'avoue être vraiment emballé par sa team de tous les héros les plus bad ass et borderline de l'univers Marvel. Avec ce deuxième épisode, la sauce prend vraiment bien avec un trip à la Expandables qui fait plaisir. C'est violent, ça s'assume comme tel et c'est jouissif. Franchement, vous attendiez autre chose de Thunderbolts ? Come on !! Bref le contrat est rempli, et je trouve en plus que Steve Dillon livre du bon boulot. Le gars se fait souvent démolir dans les reviews, mais moi j'aime bien. Surtout qu'on commence à le connaître son Punisher tout en rictus menaçant. Une autre bonne surprise de Marvel NOW, donc. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Daredevil (vol 3) #17-18 : Mark Waid/Allred/Samnee</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est toujours aussi bon. Cela devient redondant avec Waid de crier au génie, mais le gars c'est un peu le Lebron James du comics mainstream en ce moment, si vous me permettez cette comparaison. Bref, on pourrait croire qu'avec le #17 on part sur une nouvelle histoire de séparation entre Nelson et Matt. D'une part c'est toujours bien écrit, mais en plus le titre part sur une autre direction. Waid réintroduit la femme de Matt Murdock (souvenez-vous du run de Bendis) qui lui permet non seulement de titiller la fibre romantique et nostalgique du lecteur, mais aussi de travailler la folie douce qui menace notre héros. Bref, c'est excellent. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Punisher (vol 9) #15-16 : Greg Rucka/Checcetto</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus ça va, et plus je suis conquis par la vision que développe Rucka du Punisher. Très différent de la gaudriole version Ennis ou des délires pas toujours maîtrisés de Remender, ce Punisher est un retour au hard boiled de grande facture. Ce qui détonne dans cette série, c'est là cohérence dont fait preuve depuis le début Rucka en n'abandonnant aucun élément abordé depuis le premier épisode. L'écrivain a l'intelligence d'avoir compris que le Punisher est un point de fixation autour duquel tournent les autres personnages ou un roc immuable dans lequel ils s'encastrent. La relation avec le sergent Cole est passionnante, et la jeune veuve est à nouveau mise à contribution. J'avoue avoir été plus que surpris du déroulement des opérations et je suis curieux de voir comment l'écrivain va conclure son run. En plus, qu'est-ce que c'est beau sainte mère de Dieu ! Checcetto est une bonne pioche, et sa collaboration de longue durée contribue à identifier très rapidement la série. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Winter Soldier #9 : Ed Brubaker/Michale Lark</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aussi étrange que cela puisse paraître, ce Winter Soldier est peut-être la série qui est un ton en dessous dans cette revue. C'est très très loin d'être mauvais. Le duo Brubaker/Lark a déjà fait ses preuves (Daredevil), le pitch est bon, l'action aussi. Mais la série ne me surprend plus et commence légèrement à me lasser. A suivre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : en termes de qualité moyenne des séries, je pense que Marvel Knights doit être la meilleure revue de Panini. Il n'y a pas de titre en trop ou qui fait tâche. Du bonheur de lecture comme on en redemande tout le temps ! </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<br /></div>
<h3 style="text-align: justify;">
ULTIMATE UNIVERSE 9 </h3>
<div>
<a href="http://www.toutabo.com/media/upload/image/ultimate-universe/ultimate-universe_n-8_juillet-2013_1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.toutabo.com/media/upload/image/ultimate-universe/ultimate-universe_n-8_juillet-2013_1.jpg" width="209" /></a></div>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h4>
<div style="text-align: justify;">
Ultimate Comics : Ultimates #17-18 : Sam Humphries/Luke Ross</div>
<div style="text-align: justify;">
Ultimate Comics : X-Men #17-18 : Brian Wood/Barberi/Padilla</div>
<div style="text-align: justify;">
Ultimate Comics : Spiderman #17-18 : Brian Michael Bendis/David Marquez/Larraz</div>
</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne vais pas trop me casser le bonnet pour cette critique. Sans être déplaisant, j'avoue avoir parfois lutté pour finir cette lecture. La conclusion du statu quo "divided we fall" est sympa, sans plus. La faute peut-être à des Ultimates trop axés sur la baston et des retournements de situation grossiers. La faute peut-être à des X-Men bien trop bavards et une Kitty Pride un brin agaçante. La faute peut-être à Spiderman qui est loin de son niveau habituel, guerre civile oblige. "United We Stand" c'est fini, et tant mieux. Vivement dans deux mois pour découvrir le nouveau souffle imaginé par la bande à Bendis. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-24766979812707745882013-09-27T19:01:00.002+02:002013-09-27T19:01:35.776+02:00Les Dossiers d'Hellbazer : Pandemonium (Urban Comics)<h3>
<a href="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/les-dossiers-d-hellblazer-comics-volume-2-tpb-hardcover-72227.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/les-dossiers-d-hellblazer-comics-volume-2-tpb-hardcover-72227.jpg" width="256" /></a>Les Dossiers de Hellblazer :
Pandemonium </h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>Contient Hellblazer Pandemonium (graphic novel) : Jamie
Delano/Jock et Hellblazer #181 : Mike Carey/Jock<o:p></o:p></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><br /></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Quoi de tel qu’une bonne
recension d’un Hellblazer alors que l’on vient d’apprendre que la chaîne
américaine NBC annonce la mise en route d’une séries TV Constantine ? Vous
pourriez rétorquer qu’on s’en fiche comme du slibard de votre conseiller général,
et vous auriez raison car il est fort peu probable qu’une production
télévisuelle grand public puisse capter toute l’énergie d’une série shootée à la
subversion. Si encore HBO avait été choisie par la Warner, on aurait pu avoir
un peu d’espoir… mais je m’égare. Après tout, ce qui nous intéresse, c’est que
nos frenchies de chez Urban n’ont pas oublié notre Majax britannique. Même si l’éditeur
n’a toujours pas décidé de lancer/relancer le chantier de Hellblazer comme il
le fait pour d’autre bijoux de chez Vertigo, Urban nous balance des « dossiers »
dont le présent Pandemonium est le deuxième opus. Un petit mot s’impose sur la
place qu’occupe le recueil dans l’univers de la série. Prévu originellement
pour l’année 2008, Vertigo attend 2010 pour publier le graphic novel. La date n’est
pas anodine, puisque il s’agit de fêter les 25 ans de John Constantine depuis
son apparition en 1985 dans les pages du Swamp Thing d’Alan Moore. Pour cette
histoire, le mythique label fait les choses plutôt bien en rappelant rien moins
que l’écrivain historique de Hellblazer en la personne de Jamie Delano. Cerise
sur le gâteau, Jock, encore un britannique, rejoint l’aventure. Une valeur sûre
(The Loosers) pour illustrer un script qui doit rentrer dans les annales. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’histoire justement, que
vaut-elle ? Les afficionados de Hellblazer savent que cette série c’est un
petit peu comme du Simenon. La structure narrative est plus ou moins identique,
mais le lecteur est toujours transporté par la variation des univers où le
blondinet fout son bazar, et des dialogues percutants qui magnifient le cynisme
grande gueule de notre héros. Comme par hasard, Pandemonium ne change pas trop
la donne et l’on retrouve (avec plaisir) les passages obligés : la vision
d’un Londres toujours changeant, Constantine qui se trouve dans la merde, qui
enquête sur la menace du jour, qui se retrouve dans une merde encore plus
sombre et par un Deux Ex Machina baise tous ses adversaires. Tout l’intérêt
tient donc dans le contexte des aventures magiques : l’Irak, version
occupée par la coalition Anglo-Américaine, pays dans lequel est dépêché
Constantine, pour le coup manipulé dans le feutré par les services américains
(et son entrejambe complice). Aucun intérêt à ce que je vous dévoile d’autres
éléments sous peine d’inévitables et inutiles spoilers. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il y a toujours un risque avec
les comebacks ou les légendes du comics qui s’accrochent à une stature qu’ils
ne justifient plus. Preuve en est avec Jim Sterlin qui se fourvoie sur son
Stormwatch ou un Alan Moore en mode vieux con qui s’est mis à dos tous les
talents du comics contemporain. C’est loin d’être le cas avec Pandemonium où l’on
retrouve un Delano des grands jours. A la lecture des premières pages, l’esprit
originel de Hellbazer réenchante notre tome cartonné comme si la patte de l’écrivain
ne nous avait jamais quitté malgré les 20 ans de hiatus. Loin de moi l’idée de
minimiser les runs d’Ennis, Azzarello, de Diggle ou de Carey, mais il y a ce
petit quelque chose chez Delano qui vous chope à la gorge. En 1987, Hellblazer
n’était pas seulement un comics trashouille sur la magie. Parallèlement l’écrivain
britannique avait toujours distillé son regard corrosif sur la Grande-Bretagne version
Thatcher, et les dégâts d’un changement de paradigme économique, comme si les
forces démoniaques étaient décuplés par le chaos social de l’époque. Ce côté de
témoin de son temps est toujours présent dans Pandemonium, ce qui tranche avec
ce que font en même temps Diggle ou Milligan sur l’ongoing. Après tout, le
sujet choisi (l’Irak, la guerre, l’occupation) s’y prête particulièrement. On
connaît l’attrait de Vertigo pour la thématique martiale (cf les Scènes de
Guerre d’Ennis, le Soldat Inconnu, Les Seigneurs de Bagdad), mais Delano lie
magistralement le sujet avec Hellbazer. La guerre impérialiste a remplacé le
libéralisme sauvage, mais apportent les mêmes effets. Les démons et autres
divinités se repaissent des charniers et la désorganisation générale d’un pays
laissé à l’abandon et où règne la terreur arbitraire. Entre le surnaturel et
les innocents se dresse notre Constantine qui incarne plus que jamais une
certaine éthique humaine (un comble pour cet égoïste invétéré) nécessaire pour
survivre en contexte chaotique. On sent que Delano est écoeuré du monde qui l’entoure
et se sert de l’anarchisme vengeur d’un Constantine à qui il laisse libre cours
dans son final. Que le fan se rassure, les fondamentaux sont toujours là, mais
Delano a mûri, son personnage aussi (il a 54 ans après tout). <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’ai peu de choses à dire sur le
dessin de Jock, c’est très bien pour du Hellblazer. C’est en tout cas dans le
ton des univers graphiques que l’on connaît chez Carey ou Milligan. Comme par
hasard, Urban a décidé de rajouter en bonus l’épisode #181 de Hellblazer,
scénarisé par ce même Carey et illustré par Jock. Difficile de comprendre ce
que cet épisode vient faire dans le recueil. Le côté Champion’s League (match à
l’extérieur/à domicile) ? Publier tout le travail de Jock sur la série ?
Pas vraiment de cohérence puisque le #181 n’est pas tout à fait un one-shot et
introduit les premiers éléments du grand plan de Carey pour son run, le premier
arc (#175-180) ayant servi à rapatrier un Constantine exilé aux USA. On ne va
pas s’en plaindre, mais on ne va pas non plus crier au génie éditorial. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il n’empêche que Les Dossiers de
Hellblazer : Pandemonium est un sublime album, et par voie de conséquence,
incontournable pour le fan de la série ou le néophyte qui souhaiterait une
bonne histoire qui se suffit à elle-même. L’ensemble est brillamment écrit,
politiquement intelligent (loin d’un moralisme gauchisant hors de propos avec
Constantine), et ténébreusement jouissif. Du pur Hellblazer qui démontre que
devant papy Delano on s’agenouille et on dit merci. <o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-37406690236559563952013-09-23T19:14:00.003+02:002013-09-23T19:14:40.258+02:00Théâtre : J'ai tué Maurice Thorez les 4 et 5 octobre à Marseille<div style="background-color: white; text-align: justify;">
<span style="color: #444444; font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">Parce qu'un peu de copinage ne fait pas de mal, et qu'en plus l'équipe artistique est talentueuse. </span></div>
<div style="background-color: white; text-align: justify;">
<span style="color: #444444; font-family: Helvetica Neue, Arial, Helvetica, sans-serif;">Une des grandes réussites du Off d'Avignon de cette année débarque à nouveau à Marseille. Cerise sur le cargo, l'affiche du spectacle réalisée par Melchior Ascaride a été retenue parmi les dix plus belles affiches du festival. La classe non ? </span></div>
<div style="background-color: white; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="http://www.francebleu.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/03/19/413247/images/j-ai-tue-maurice-thorez.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://www.francebleu.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/03/19/413247/images/j-ai-tue-maurice-thorez.jpg" width="451" /></a></div>
<div style="background-color: white; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #222222; font-family: Helvetica; text-align: justify;">
<strong style="border: 0px; color: #444444; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="border: 0px; font-size: large; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></span></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #222222; font-family: Helvetica; text-align: justify;">
<strong style="border: 0px; color: #444444; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="border: 0px; font-size: large; margin: 0px; padding: 0px;">Les vendredi 4 et samedi 5 octobre à 20h30</span></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="border: 0px; font-size: large; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></span></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; font-size: 12px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="border: 0px; font-size: small; margin: 0px; padding: 0px;">au théâtre du </span><span style="color: #b51a00; font-size: small;">Tétard</span></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">33, rue Ferrari</strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">13005 Marseille</strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
</div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; font-size: 36px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="border: 0px; color: #b51a00; margin: 0px; padding: 0px;">J'ai tué Maurice Thorez !</span></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<em style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="border: 0px; font-size: x-small; margin: 0px; padding: 0px;"><strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">Tragédie comique contemporaine</strong></span></em></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">de Gilles Ascaride</strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">avec <em style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">Gérard Andréani </em>et<em style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"> Gilles Ascaride</em></span></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">Mise en scène de Serge Valletti</strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><br /></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #444444; float: none; font-family: Helvetica; font-size: 12px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<strong style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="color: #4f7a28; font-size: small;">Renseignement et réservation: 04 91 47 39 93</span></strong></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #222222; float: none; font-family: Helvetica; font-size: 13px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #4f7a28; font-size: small;"><strong>Possibilité de restauration sur place</strong></span></span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #222222; float: none; font-family: Helvetica; font-size: 13px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #4f7a28; font-size: small;"><strong><br /></strong></span></span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #222222; float: none; font-family: Helvetica; font-size: 13px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #4f7a28; font-size: small;"><strong>Plein Tarif 13 €/ tarif réduit 8€</strong></span></span></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; color: #222222; float: none; font-family: Helvetica; font-size: 13px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<b>Si vous êtes fan du texte, sachez que vous pourrez vous le procurer aux éditions du Fioupélan chez votre libraire préféré. En tout cas, il trône chez Préambule. </b></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<b><br /></b></div>
<div style="background-color: white; border: 0px; float: none; font-family: Helvetica; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; width: auto;">
<b>A très bientôt !! </b></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-917607877279364662013-09-23T17:05:00.001+02:002013-09-23T17:05:21.128+02:00Kumudini, de Rabindranath Tagore<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjExvXsh_27_DNh08aL9-kK5anVPbcDIA3NsNwLnOFwNWGT6RzxW8GvahmqzI_XCqjPcf1Qt5wwjRi0pa44-hMJSIrdJXhBqfOPXhj8ImNyd942p9J0pioEhn3nmNozi7qwxjkDq4q9iFo/s1600/kumudini.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjExvXsh_27_DNh08aL9-kK5anVPbcDIA3NsNwLnOFwNWGT6RzxW8GvahmqzI_XCqjPcf1Qt5wwjRi0pa44-hMJSIrdJXhBqfOPXhj8ImNyd942p9J0pioEhn3nmNozi7qwxjkDq4q9iFo/s320/kumudini.jpg" width="209" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
A l’occasion de la célébration du
centenaire de l’attribution du premier prix nobel de littérature à un écrivain
indien en la personne de Rabindranath Tagore, Zulma met fin à une curieuse
omission éditoriale en publiant <b>Kumudini</b>. Si le roman paraît originellement en
1929, la traduction anglaise advient seulement en 2003, ce qui est presque un
comble eut égard à son statut de classique de la littérature indienne.
Désormais, c’est au tour du lectorat français de profiter d’un texte qui aura
tout de même transpercé huit décennies.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le sujet de<b> Kumudini</b> se
distingue avant tout par son classicisme maîtrisé. Point de Bhagavad-Gita
revisitée ou de saga épique, Tagore emmène le lecteur dans l’ambiance plus
satinée et discrète des alcôves du Bengale. Tout part d’un mariage entre deux
nobles lignées, vécu du côté du marié, riche négociant de Calcutta, comme une
revanche jouissive sur le destin puisqu’il s’accapare le plus beau joyau de ses
antiques rivaux. Pour la jeune Kumudini, ce mariage qui sauve sa famille d’une
ruine assurée, est pour autant interprété comme un signe des dieux, un
véritable baiser de Krishna qui embrase son âme. Mais sitôt passé le seuil de
la demeure conjugale, la douce promenade sur le dharma se transforme progressivement
en calvaire. Face à l’autorité et l’intransigeance d’un homme incapable d’exprimer
ses sentiments, Kumudini ne peut opposer qu’une fierté obstinée et sa dévotion
indéfectible dans les divinités protectrices. Cette posture de sainte est
pourtant soumise à de rudes preuves tant les frustrations, déceptions,
mesquineries ou autres humiliations se succèdent pour devenir la routine d’une
prison déguisée en palais. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Outre son intrigue bien ficelée autour de ce
huis clos émotionnel, <b>Kumudini </b>justifie pleinement de se plonger dans l’univers
de Tagore. Voilà un roman qui enjoint au décentrement culturel et qui agit
comme un vaccin à tout ethnocentrisme littéraire. Pour reprendre le vocabulaire
du sociologue Alain Touraine, ce texte est la parfaite illustration en
littérature de la thèse « un feu de la modernité pour plusieurs âtres de
modernisations ». Car de modernité, il en est bien question dans le roman.
A l’instar de nos Balzac et autres Zola, Tagore s’applique à étudier en
arrière-plan de son mélodrame, les conséquences des changements sociaux et
économiques sur les pratiques culturelles de son pays. Ramené au contexte
indien, <b>Kumudini</b> est le théâtre de l’affrontement dialectique entre la caste
et les nouvelles classes, mais aussi entre les superstitions traditionnelles et
les aspirations d’individus (notamment de femmes) qui s’affirment en tant que
tels. C’est tout l’intérêt de la dualité entre l’époux, dont le mérite l’a
propulsé à sa situation de rajah, et son
l’épouse, dont la dignité est l’unique vestige d’une noblesse de sang déchue.
Tagore se révèle ainsi comme écrivain de l’incorporation puisque chacun des
gestes, des emballements ou des attitudes des personnages trahit leur origine
sociale, en tout cas un rapport particulier à l’Argent, nouvelle divinité
supplantant le vieux panthéon indou. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il n’est point d’en rajouter pour
se convaincre de l’intérêt de <b>Kumudini</b>, révélateur d’une littérature indienne
qui, au-delà du ballet de saris et autres bijoux multicolores, cerne avec
acuité les mutations sociales dont elle est témoin. Un propos méta-textuel qui
rappelle la stature de Rabindranath Tagore dans le cénacle des grands
écrivains. Une nouvelle audace de la maison Zulma qu’il serait dommage d’ignorer.
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<i>Kumudini, de Rabindranath Tagore,
traduit du bengali (Inde) par France Battacharya, éditions Zulma, paru le 03
octobre 2013, 400 pages, 22 euros. </i></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-46264199443120160762013-09-23T16:10:00.001+02:002013-09-23T16:10:17.619+02:00Rencontre autour de la vigne, le samedi 28 septembre<div style="background-color: white;">
<div>
<div>
<div style="color: #222222; font-size: 13px; text-align: justify;">
<b style="font-size: xx-large;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">"Recettes de ma vigne" ... au Bar du XXème siècle</span></b></div>
<div style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;">
<b style="font-size: xx-large;"><br /></b></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-large;"><div style="text-align: justify;">
<b>avec la librairie Préambule</b></div>
<b><div style="text-align: justify;">
<b>le samedi 28 septembre - à partir de 18 h.</b></div>
</b></span><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">
<b>Rencontre - dédicace - dégustation dans le cadre des "Vendanges étoilées" avec Anne-Sophie Thé</b><b>rond et Catherine Bernard autour du livre "Recettes de ma vigne"</b></div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
Explorer les différentes possibilités culinaires qu'offre la vigne, c'est l'idée qui a réuni Catherine Bernard, vigneronne, et Anne-Sophie Thérond, rédactrice culinaire et chroniqueuse gastronomique. Car la vigne est pleine de ressources : le vin bien sûr, le raisin évidemment, mais aussi les vrilles, les fleurs, la lie, les sarments... </div>
</span><span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
Elles ont donc imaginé, expérimenté et goûté près de 40 recettes pour présenter toutes les associations possibles entre la cuisine et la vigne.</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<img alt="Images intégrées 1" class="" height="667" src="https://mail.google.com/mail/u/0/?ui=2&ik=ceb0450c17&view=att&th=1414aeea9e188f02&attid=0.1&disp=emb&realattid=ii_141274e8cece758b&zw&atsh=1" width="486" /></div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
Un livre original, permettant aux amoureux de la vigne de tout cuisiner dans leur plante préférée : sarments (grillades aux sarments de la vigne), feuilles (oiselets rôtis en feuille de vigne), fleurs (salade cueillette des vignes), le raisin en lui-même (salade parfum d'automne, foie au raisin, clafoutis aux amandes et raisins, blettes aux raisins et aux pignons, pain aux raisins), le marc (fromage de chèvre au marc de raisin, saucisson au marc) et enfin/surtout le vin (coq au vin, daube du sud, œufs en meurette, sauce bordelaise, poires au vin, sabayon, gelée de vin, granité de vin doux), tout y passe.</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<b>A cette occasion, Bruno, le chef du XXe, adaptera trois recettes du livre :</b></div>
</b></div>
<b style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<b>- Foie au raisin : une version avec des foies non gras, accompagn</b><b>é</b><b>s de raisin (grain, vinaigre, vin)...</b></div>
</b></div>
<b style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<b>- Ajo blanco : cette soupe froide d'</b><b>é</b><b>t</b><b>é</b><b> vient d'Espagne. Sous son nom d'ail blanc, amandes et raisins se combinent sur le principe du gaspacho...</b></div>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">- Truites fum</b><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><b>é</b></span><b style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">es aux sarments de vigne... no comment</b><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"> !!!</span></div>
<div style="background-color: white;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
et pour en savoir plus...</div>
</span><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b><div style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; text-align: justify;">
<b>RENDEZ-VOUS LE SAMEDI 28 SEPTEMBRE - 18H - au Bar du XXème siècle</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><div style="text-align: justify;">
<b>Nous vous attendons nombreux</b></div>
</span><span style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;">
<b>Préambulement votre</b></div>
</span></b></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-60761722135810231692013-09-17T08:29:00.002+02:002013-09-17T08:29:52.247+02:00Panini Comics (Septembre 2013) : Iron Man 3, Age of Ultron 1<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Suite de nos critiques mensuelles des revues Panini avec Iron Man, et en vedette, le nouvel event de Marvel : Age of Ultron.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1379087539_84.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/news/news_illustre_1379087539_84.jpg" width="207" /></a>IRON MAN 3 </h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Iron Man (vol 5) #4-5 : Kieron Gillen/Greg
Land</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’est encore double dose ce
mois-ci pour l’homme de fer. Kieron Gillen clôture son arc sur le programme
Extremis. Depuis deux numéros Tony Stark est en goguette pour récupérer le
dit-programme et régler son compte aux spécimens humains infectés. Comme il l’annonce
lui-même, si des psychopathes du calibre de Fatalis ou Crâne Rouge mettaient la
main sur Extremis, autant leur couper l’herbe sous le pied. Ces épisodes qui s’apprécient
comme des one-shots sont autant de variations d’ambiances et de contextes pour
notre écrivain sautillant. Si vous aimez les catacombes et Lovecraft, le #4 est
fait pour vous. Si vous ne jurez que par les intrigues d’astronautes, vous
aimerez le #5. Mais si vous n’êtes pas emballé par ce que fait Gillen sur Iron
Man (comme moi), vous risquez de sévèrement vous ennuyer. Au contraire de Young
Avengers, je trouve que l’humour de l’écrivain sur Iron Man tombe souvent à
plat. Idem pour la caractérisation de Stark en milliardaire égocentrique et
irresponsable, qui pourrait être dans le ton si Gillen ne donnait dans l’outrance
et le surjeu perpétuel. Personnellement, la succession de fanfaronnades m’agace
d’autant que l’action se fait rare. Ce n’est pas en empilant les pires clichés
et les types d’armures que l’on va me convertir au personnage. Seul l’ouverture
finale me fait espérer en un futur, sinon radieux, au moins original (et
raccord avec le reste du magazine) pour le titre. Niveau artistique, je serai
tout aussi sévère avec le travail de Greg Land. Quand le bourrinage mecha
brille par son absence chez Iron Man, qu’est ce qu’il nous reste ? Une
version métrosexuelle tout en sourire bright de Tony Stark. Autant dire que c’est
largement insatisfaisant. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Guardians of the Galaxy (vol 3) #2 : Brian
Michael Bendis/Steve McNiven/Sarah Pichelli</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"> </span>C’est un des transferts de l’année dans
le championnat Marvel NOW, mais le moins que l’on puisse c’est que l’équipe des
Gardiens de la Galaxie ne va pas se plaindre de l’arrivée de la star Bendis. La
nouvelle direction prise est toujours aussi intéressante et ce n’est pas ce
nouvel épisode qui frise la perfection qui va me démentir. Si l’action
démesurée faisait la force du cosmique des Giffen, Abnett et Lanning, Bendis a
décidé d’affiner le monde impitoyable de la galaxie. Que le lecteur se rassure,
l’action domine toujours dans la série et l’on dévore littéralement l’affrontement
des GOG et des forces d’invasion Badoon. Le découpage est parfait, le rythme
est trépidant, les dialogues savoureux. Mais là où l’épisode marque
indéniablement des points, c’est dans la description des enjeux
intergalactiques. Il restait quelque part une zone d’ombre dans la continuité
Marvel, à savoir pourquoi toutes les races et autres entités peuplant l’univers
en veulent autant à notre planète. Ce géocentrisme a d’autant plus de quoi
surprendre alors que la Terre est toujours divisée et ne constitue pas en soi
une menace impérialiste a contrario des Kree et autres Shi’ar. C’est un petit
peu le sujet de la réunion que convoque le roi de Spartax. Les réponses que
donnent alors Bendis sont satisfaisantes en appuyant sur le caractère
chaotique, imprévisible, perturbateur de la race humaine. Conséquence :
loi spatiale de neutralité sur la Terre qui devient une zone de non-intervention.
Un statu quo qui ne saurait toutefois guère durer, que ce soit au regard des
ambitions des grands peuples cités ou encore des propres actions de nos
Gardiens toujours aussi réfractaires à l’autorité, fût-elle interstellaire.
Tout ceci est donc de très bon augure pour le futur de la série. Si en plus
McNiven et Pichelli se surpassent au dessin, on s’incline et on profite à fond
de cette nouvelle version du cosmique. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Nova (vol 5) #3 : Jeph Loeb/Ed McGuiness</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Preuve que le cosmique se porte
bien chez Marvel, Nova continue sur sa très bonne lancée, et l’on prend
toujours autant de plaisir à suivre le jeune Samuel qui découvre ses nouveaux
pouvoirs. Si l’on a l’âme pinailleuse, on pourrait dire que Jeph Loeb n’est pas
très original et enquille les passages obligés. Mais si l’on est honnête, il
faut avouer qu’il s’en sort à merveille. Au menu de ce numéro : une scène très
amusante entre Nova et le Gardien (dont on apprend qu’il peut sourire, ce n’est
pas rien), mais aussi un entraînement musclé avec Rocket Racoon et Gamorra, et
une première mission spatiale pas piquée des hannetons qui se conclut sur un
cliffangher qui a de quoi faire frémir. Loeb est toujours aussi à l’aise pour
se mettre dans la peau d’un adolescent et concocte ce même coktail gagnant
entre innocence de la jeunesse et sérieux des enjeux exposés. Rien à dire non
plus sur son vieux compère aux dessins, sinon que McGuiness est très inspiré et
parvient à nous faire décoller aux côtés de Nova. Mission accomplie donc. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Fantastic Four (vol 4) #3 : Matt
Fraction/Mark Bagley</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Matt Fraction a décidé d’enlever le
frein à main et envoie enfin la famille Richards dans l’espace. L’ensemble du
numéro est donc consacrée à la première aventure temporelle des 4 Fantastiques.
Ce n’est pas désagréable, l’idée de planète-leurre est plutôt bonne, l’action
est au rendez-vous, l’imagerie des pionniers est bien retranscrite, bref on ne
baille pas trop à la lecture, ce qui serait presque un exploit vu les standards
fractioniens. Par contre difficile de se prononcer sur la qualité globale de l’arc
vu qu’il faudra attendre un bon paquet de revues avant d’avoir une idée plus
objective sur la vision de l’écrivain. Aux dessins, Mark Bagley fait le job, ni
plus ni moins, c’est pas mal sans être transcendant. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : mon
constat est peu ou prou le même que le mois dernier. Iron Man m’énerve, les
deux séries cosmiques me passionnent. Reste les Fantastic Four, à mon avis le
facteur X de cette revue. <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h3>
<span lang="EN-US">AGE OF ULTRON 1</span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://insidepulse.com/wp-content/uploads/2013/03/age-of-ultron-1-cover.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://insidepulse.com/wp-content/uploads/2013/03/age-of-ultron-1-cover.png" width="211" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Drôle de destinée qu’aura connue
ce nouvel event Marvel. Arrivé sur la pointe des pieds, teasé par le bout des
doigts comme si l’éditeur américain avait honte de son blockbuster, misant
plutôt sur l’estival Infinity, Age of Ultron ne partait donc pas sous les
meilleurs auspices. Il faut aussi resituer la conception d’Age of Ultron,
annoncé quelques mois après le lancement de Marvel NOW sans clairement se positionner
dans la continuité puisqu’aucune série estampillée NOW n’avait sinon préparé, du
moins fait office de prologue. Des symptômes inquiétants puisque Marvel nous
avait jusqu’ici habitué à la grande pompe promotionnelle. Pourtant sur le
papier, rien que l’équipe annoncée a de quoi faire frémir. Vieux routier de l’event,
c’est Bendis qui est à la manœuvre. Rien d’extraordinaire a priori, mais au
moment où Age of Ultron sort, l’écrivain chauve est au sommet de son art et
toutes (je dis bien toutes) ses séries du moment sont des hits (Ultimate
Spiderman, Uncanny X-Men, All-New X-Men et Guardian of the Galaxy). Mais
surtout, c’est le retour aux grandes affaires d’un Bryan Hitch qui se faisait
depuis quelques temps désirer. On ne peut pas dire que le génial dessinateur se
soit trop foulé lors de ses dernières collaborations faisant donc d’Age of
Ultron le coup de fouet dont il avait
besoin. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je vous épargnerai un long
discours sur les events, qui ont surtout le don de décevoir un lectorat qui
attend peut-être trop de ces grandes productions. Rappelons donc simplement que
ce type de récit doit rompre avec la routine super-héroïque et vous en mettre
plein la tronche le temps d’une histoire qui sort du commun. Vérifions donc si
Age of Ultron remplit (le début de) son contrat. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Age of Ultron #1 : Brian Michael
Bendis/Bryan Hitch</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Point de suspense superflu,
Bendis signe à mon avis un premier numéro qui tutoie la perfection. Dès la
première double-page l’ambiance d’Age of Ultron est posée. La vue panoramique
sur des immeubles en ruine surplombé par les réacteurs d’un immense vaisseau
spatial agit comme une immersion immédiate dans l’univers post-apocalyptique de
l’event. Pour ceux qui s’intéressent aux séries mutantes, le genre du
post-apocalyptique sur fond de résistance à une autorité totalitaire et
oppressante n’est pas si originale. Remender avait ramené X-Force dans l’âge d’Apocalypse,
dont Lapham avait tiré un spin-off du même nom. Cependant Bendis prend à
contre-pied le script et le style de Remender et se situe dans un registre
auquel il ne nous avait guère habitués. Dans ses plus grands runs (citons
notamment Daredevil, Ultimate Spiderman), l’écrivain s’impose par un art
magistral du dialogue par lequel il travaille en profondeur les personnages qu’il
aime. Selon les standards de Bendis, ce premier numéro est finalement peu
bavard et la plupart des lignes de dialogues tiennent plus du cri, d’une
extériorisation émotionnelle bien loin des discours léchés qu’il affectionne
tant. Bendis fait ainsi entièrement confiance aux images qu’il invoque et à la
puissance symbolique qui s’en dégage. Les moments de bravoure s’imposent à nos
yeux, que ce soit cette incroyable séquence de sauvetage de Spiderman, l’arrivée
de l’armée d’Ultron tels les anges noirs semant destruction et désespoir. Que
dire de cette image bouleversante qui clôture le #1 et qui démontre qu’un plan
bien pensé peut aisément supplanter la meilleure des argumentations. Si je
vante à ce point l’impact visuel de l’épisode, c’est que l’artistique est à un
très haut niveau. Oui, réjouissons-nous du retour de Bryan Hitch. Certes, cela
n’atteint pas les plus belles pages d’Ultimates, voire de The Authority (à
supposer qu’Hitch retrouve un jour ce niveau), mais dieu que cela reste beau et
sombre. Que ce soit dans les paysages décharnés ou dans les corps maltraités de
nos héros, le dessinateur est inspiré, cela se sent et impacte le plaisir de
lecture. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Age of Ultron #2 : Brian Michael
Bendis/Bryan Hitch </span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après une telle introduction, la
suite risque forcément de décevoir. S’il n’atteint pas la même intensité (mais
peut-il en être autrement), cet épisode reste toutefois d’excellente facture.
Bendis poursuit plusieurs pistes, qui sont payantes. Tout d’abord il insiste
sur un duo de survivants en la personne de Black Widow et Moon Knight. En
investissant une ancienne planque de Nick Fury, l’écrivain assure ainsi un
passage de témoin symbolique qui est bien pensé, tout en contrepoint de la bad
ass attitude d’un Hawkeye
particulièrement jouissif. Il faut d’ailleurs constater que dans Age of Ultron,
Bendis met en avant ses personnages préférés, à savoir les héros urbains
généralement dénués de très (trop) grands pouvoirs, et qui sont in fine les
meilleurs représentations du courage et du dépassement de soi, en somme les
avatars les plus crédibles de la résistance humaine. L’event se déplace ensuite
dans l’underground New-Yorkais autour du debriefing de Spiderman. L’artifice
narratif est là encore efficace puisqu’il permet de faire assez rapidement le lien
entre la continuité de Marvel NOW et Age of Ultron et de comprendre comment on
en est arrivé là. Un petit mot sur la conclusion de ce #2, qui répond
directement à celle du #1. Renversement d’image et donc de symbolique, qui
paradoxalement arrive peut-être un peu trop vite. Les blessures physiques ou
mentales auraient pu perdurer un poil plus longtemps pour souligner l’atterrement
ou le découragement de certains personnages suite au soulèvement de la Machine.
Un petit mot sur la livrée de Bryan Hitch. Dans la lignée du premier numéro,
cela reste beau, avec de très belles pages, en particulier ce panorama qui magnifie
la première offensive d’Ultron sur Manhattan. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : après
deux numéros pour le moins réussis, je ne peux que conseiller la lecture d’Age
of Ultron. Voilà un event qui pour l’instant séduit par son ambiance doucement désespérée,
le choix des héros mis en avant, et les promesses que l’on est désormais en
droit d’attendre. Ah, si seulement on pouvait avoir plus de pages pour 4,10
euros… </b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-81532084563042053712013-09-15T07:55:00.000+02:002013-09-15T07:55:10.696+02:00Panini Comics (Septembre 2013) : Uncanny Avengers 4, Avengers Universe 3, Avengers 3<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ayant un peu croulé sur les
lectures et autres tâches annexes, j’ai donc pris un certain retard sur mon
planning habituel. Mais je vais essayer malgré tout de vous proposer le
traditionnel bilan des publications Marvel NOW ! que je lis chez Panini.
Sans plus attendre, place aux séries Avengers. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
<a href="http://sciencefiction.com/wp-content/uploads/2013/03/url-17.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://sciencefiction.com/wp-content/uploads/2013/03/url-17.jpeg" width="210" /></a>UNCANNY AVENGERS 4<br /><o:p> </o:p></h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<h4>
Uncanny Avengers #4 : Rick
Remender/John Cassaday<br /><o:p> </o:p></h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: -35.4pt;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: -35.4pt;">
Voilà une série qui ne dévie pas d’un iota depuis son lancement. On
garde dans ce même numéro qui font le succès (ou son contraire, selon votre
appréciation) de cette série. Remender conclut cette fois-ci l’affrontement
entre les C-Men et l’équipe mixte dirigée par Havok. Beaucoup d’action au
rendez-vous et l’on saura rendre grâce à l’écrivain de mettre à l’honneur la Sorcière Rouge et le
frère Summers, tant les poids lourds habituels (Captain, Wolverine, Thor) n’ont
jusqu’ici guère brillé. Une manière plutôt efficace de remettre en selle des
personnages qui en avaient bien besoin, notamment une Wanda dont la réputation
n’est guère reluisante. On pourra rétorquer que ce premier arc n’est guère
original, et que Remender se permet certains écarts (et ouais, faut pas oublier
que le bonhomme avait pondu FrankenCastle), mais honnêtement, le mélange prend
bien. Sans compter un bon vieux cliffangher des familles pour maintenir en
haleine son lecteur. Je serais ce mois-ci un peu moins élogieux vis-à-vis de
Cassaday, dont j’ai eu du mal à reconnaître le trait. C’est moins détaillé qu’à
l’accoutumée, notamment pour les visages. Mais bon, ça tient quand même la
route. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: -35.4pt;">
<br /></div>
<h4>
Avengers
Arena #4 : Dennis Hopeless/Alessandro Vitti</h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 35.4pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: -35.4pt;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 35.4pt; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: -35.4pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Nous voilà de retour dans l’univers survivaliste et légèrement
désespéré d’Avengers Arena. Dans la lignée des deux précédents numéros,
Hopeless se concentre ici sur un couple de personnages, rappelle leurs origines
pour mieux les situer dans la présente intrigue. Si le schéma devient
légèrement répétitif, ce travail de contextualisation est bougrement bien pensé
et permet de rappeler efficacement le background de personnages (parfois)
inconnus pour le lecteur, tout en variant les angles de perception et donc les
modalités de narration du récit. En se concentrant dans cet épisode sur le
couple Chase/Nico, Hopeless change légèrement de ton, optant pour une ironie
réjouissante. Pourtant l’humour noir ne tient que sur quelques pages, puisque
la rencontre avec le trio Hazmat/Reptile/X-23 fait rapidement basculer le récit
dans la défiance, l’incompréhension et la défiance, somme toute, les
ingrédients propres à la série. Difficile par contre de se prononcer sur l’avancée
d’un récit qui joue beaucoup sur l’ellipse ou le non-dit. Gageons que la conclusion
du numéro sera synonyme d’accélération d’une intrigue qui reste pour l’instant
extrêmement intéressante. Aux dessins il y a du changement ce mois-ci avec l’arrivée
d’Alessandro Vitti, qui remplace Kev Walker. Son trait me rappelle par moment
Jim Cheung. Cela n’est pas vilain, loin de là (d’autant que la colorisation
reste au top), mais je préfère son prédécesseur. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">A+X #4 : Kaare
Andrews/Lee Loughridge puis Jason Latour/David Lopez</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Nul besoin de vous répéter tout le mal que je pense de ce projet A+X,
pensés comme la réunion d’un casting all-star que ce soit dans les héros mis en
avant dans les histoires, mais aussi au niveau des équipes artistiques
mobilisés. Pour ce dernier point, soit mon inculture est grande (et c’est
possible), soit Marvel est en train de faire appel à des équipes de seconde
zone (avec tout le respect que je dois pour Andrews, Loughridge, Latour et
Lopez) pour faire perdurer le concept. Et pourtant, on y gagnerait presque en
qualité, ce qui est relativement paradoxal. Je passe allègrement sur le récit
qui réunit le fauve et Spiderman dans une dimension parallèle dominée par une espèce
descendante du fauve. Libidineux et faussement drôle, j’ai trouvé le résultat
globalement raté. Par contre l’histoire concoctée par Latour est plus
intéressante. D’une part parce que le team-up du jour décontenance (Quentin
Quire et Captain America !) et surtout parce l’écrivain reste fidèle
à la caractérisation des deux personnages tout en respectant leurs continuités
respectives. Cela reste toujours anecdotique, mais c’est le genre de récit que
l’on pourrait rajouter dans un TP pour appuyer l’évolution d’un personnage. Une
lecture très agréable (pour une fois). <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : mon ressenti est sensiblement identique à
celui du mois précédent. Uncanny reste efficace, Arena est toujours aussi bon
et haletant. Reste A+X, légèrement sauvé par son deuxième récit. La bonne
nouvelle du jour, c’est que justement on n’aura pas d’A+X dans le prochain
numéro. Ah et l’autre bonne nouvelle, c’est que mon courrier a été publié par
Jérémy Manesse. Quelque part, c’est la classe. <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
<a href="http://www.comixity.fr/wp-content/uploads/2013/08/AVENGERS-UNIVERSE-3.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.comixity.fr/wp-content/uploads/2013/08/AVENGERS-UNIVERSE-3.jpg" width="207" /></a>AVENGERS UNIVERSE 3<br /><o:p> </o:p></h3>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Avengers Assemble
#11-12 : Kelly Sue DeConnick/Stefano Caselli/Pete Woods</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Double dose d’Avengers Assemble (ouuuaaaaisss……) ce mois-ci. J’en ai
marre de me répéter à chaque revue, mais il faut dire aussi que j’en ai marre de
lire cette série. Entre DeConnick et Fraction, on ne peut vraiment pas dire que
je sois fan de ce couple, quoique pour des raisons très différentes. La
compagne de l’auteur de Fear Itself, continue, numéro après numéro, de traiter par-dessus
la jambe son histoire, son équipe et ses personnages. Dans le #11 elle conclut
(enfin) son arc sans intérêt sur une arme biochimique (ou bactériologique, je m’en
souviens déjà plus). Pif paf pouf, les héros gagnent, et sur quoi ça se termine ?
Sur Spidey qui photographie Hulk et Stark qui défilent à poil dans New-York.
Franchement, comment voulez-vous que je souscrive à ça. Je suis pourtant fan d’humour
régressif (un bon pipi-caca de temps en temps, ça ne fait pas de mal), mais il
faut que ce soit un minimum cohérent. Ce sera quoi la prochaine fois, Captain
qui s’amuse avec un coussin péteur ? Bon, j’ai même pas envie de vous
parler du #12, autour d’une intrigue toujours aussi passionnante autour de
Black Widow et de la Sibérie. Hawkeye et Spider Woman sont embarqués, mais
franchement on s’en cogne. Et le pire avec Avengers Assemble, c’est que Marvel
y alloue de sacrés dessinateurs ! Que soit Caselli ou Woods je trouve qu’on
en prend plein les mirettes, mais ça n’empêche pas de constater que ce qu’on
lit reste indigent. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Captain America #3 :
Rick Remender/John Romita Jr</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Alors tout de suite on change de dimension (ehehe). Remender sort
rapidement Captain de la mélasse dans laquelle il se trouvait à la conclusion
du numéro précédent. L’écrivain pose plutôt son récit ce mois-ci, continue d’alterner
entre le passé de Rogers et ses péripéties actuelles, tout en rajoutant de
nouvelles pistes. L’ensemble reste toujours mystérieux (mais où allons-nous
dans ce récit ?) tout en gardant son côté hypnotique. Captain est toujours
autant maltraité quand bien même il s’érigerait en libérateur, et en proie
cette-fois à de grands doutes existentiels. L’épisode se lit donc plutôt bien,
mais surprend encore par son cliffangher que je n’ai absolument pas vu venir. J’aurais
donc les mêmes remarques qu’avec Uncanny Avengers, Remender nous la joue de
plus en plus FrankenCastle. Je reste circonspect, mais confiant dans les
capacités de l’écrivain de nous livrer une suite de grande facture. Avec Romita
Jr, c’est le chaud et le froid, le beau et le franchement moche. Pendant de
nombreuses cases, le dessinateur est en forme (j’aime beaucoup ses gros plans
de Captain), et par moment ça pique les yeux. Cette fois-ci, Romita Jr en veut
aux proportions humaines, et a décidé de faire de ses gamins des héros à la
Final Fantasy VII. Autant dire que le SD est plutôt WTF. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Indestructible Hulk #3 : Mark Waid/Leinil Francis Yu</h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Le boulot de Mark Waid ne cesse de m’enthousiasmer sur la version Marvel
NOW de Hulk. Un vent de fraîcheur ne cesse de souffler sur le titre, et franchement
cela fait du bien. Rappelons le pitch de ce nouveau virage dans la trajectoire
du géant vert : le SHIELD finance le laboratoire de Bruce Banner, tandis
que Hulk rend à l’agence quelques services. Dans le présent épisode ces deux
facettes sont merveilleusement agencées. Une bonne partie est ainsi dédiée au
recrutement par l’agent Hill des futurs laborantins. Tout en faisant avancer
son histoire, Waid remet Banner sur son piédestal légitime en rappelant que si
les plus grands esprits de la planète sont prêts à évoluer sous ses ordres, c’est
que Bruce est une véritable Star dans sa communauté. J’attends donc beaucoup
des futurs développements de cet aspect-là (mais bon en ce moment Waid c’est
100 % de capital confiance sur le superhéroïque). Quant à la deuxième facette,
elle est toujours présente, et on n’est pas déçu non plus. Non seulement l’intrigue
est bien ficelée, mais quand Hulk débarque ça fait mal. C’est à se demander si
Waid ne doit pas procéder à un léger power up de ses vilains, car l’AIM n’est
clairement pas du calibre de notre héros. Je vais rester tout autant élogieux
avec Yu. Je suis littéralement conquis par son trait. Ce qui était un des
principaux défauts du run de Aaron, est ici une des forces du titre. On ressent
bien, même si le dessinateur joue allègrement avec la perspective, tout le côté
titanesque du héros, ce qui est un des intérêts majeurs d’une série Hulk.
Franchement c’est le sans-faute. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Thor God of Thunder
#3 : Jason Aaron/Esad Ribic</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Là aussi on frise la perfection. Je redécouvre avec toujours autant de
plaisir cette série qui envoie du très très lourd. Au programme dans ce numéro,
toujours cette triple temporalité autour de Thor et du tueur de Dieux. Le
numéro se concentre plutôt sur l’enquête que mène l’asgardien dans le présent,
tandis que l’on s’approche de plus en plus de la confrontation entre les deux
immortels qui a eu lieu dans le passé. Rien n’est à jeter, que ce soit au
niveau de l’ambiance, des dialogues ou de l’action. Je ne suis pas un grand
connaisseur de Thor, mais Aaron rompt clairement avec la caractérisation du
dieu comme une sorte de Lassie chien fidèle modèle de Luxe. Cet arc explore les
failles des Dieux, leurs peurs, leurs faiblesses et leurs échecs. L’atmosphère
est tour à tour oppressante, épique, introspective ou nostalgique. Bref, tout
le panel y passe et montre tout le talent de Jason Aaron qui signe, à mon avis,
son meilleur travail chez Marvel. Esad Ribic est comme d’habitude au diapason
du scénario et signe des planches à vous décrocher la mâchoire, d’autant plus
que le script d’Aaron s’y prête admirablement : Dieux cloués à un arbre
géant, Royaume spatial, Divinité géante, Bibliothèque du Panthéon, autant de
visions sublimés par le dessinateur. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : on est dans la lignée des mois précédents.
Avengers Assemble est en trop, mais les séries solo rehaussent le niveau. Si on
est en droit d’attendre un peu plus de Remender sur Captain America, Waid et
Aaron touchent la perfection sur leurs titres respectifs. </b><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
<a href="http://img.over-blog.com/391x600/3/97/11/27/Megadossier-1/Couvertures-juin-2012/avengers-3.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://img.over-blog.com/391x600/3/97/11/27/Megadossier-1/Couvertures-juin-2012/avengers-3.jpg" width="209" /></a>AVENGERS 3 </h3>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Avengers (vol 5) #5-6 : Jonathan Hickman /Adam Kubert</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
La revue s’ouvre sur la traditionnelle double dose d’Avengers. Non pas
que je le regrette car j’avoue souscrire avec plaisir à la vision que propose
Hickman de l’équipe star made in Marvel. Après un premier arc en fanfare se
déroulant sur Mars, l’écrivain prend depuis son temps, que ce soit dans la
présentation d’un concept Avengers élargi ou dans la construction de son
intrigue. Quiconque n’est pas coutumier du rythme narratif hickmanien aura l’impression
de parfois s’ennuyer ou de faire du surplace, mais finalement se rendra compte
que chaque élément avancé prendra son importance . En regardant de plus près les deux épisodes
du jour, le premier s’intéresse à la nouvelle titulaire du costume Smasher. Une
bonne occasion de retrouver l’élite cosmique avec la Garde Impériale Shi’ar. Le
récit de l’intégration du premier membre terrien est plutôt efficace et l’on s’attache
assez rapidement à cet Avengers atypique. Dans le #6, on revient à ce qui
intéresse Hickman, soit la grande menace cosmique qui impactera la Terre. L’écrivain
développe un petit plus l’avatar de l’univers, et au détour de grandes
sentences dramatiques, fait doucement, mais sûrement monter la sauce. Je trouve
que cette nouvelle atmosphère est plutôt prenante et convaincante, et ferait
même pardonner certaines lacunes d’écriture (l’alphabet alien ou l’humour de
Spiderman qui tombe souvent à plat). Au niveau des dessins, je trouve que
Kubert commence à s’essouffler. La cadence étant sûrement infernale, les
détails en pâtissent, mais sans gâcher outre mesure la lecture. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">New Avengers (vol 3)
#3 : Jonathan Hickman/Steve Epting</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span lang="EN-US"> </span>Après un deuxième épisode passionnant,
j’étais presque impatient de retrouver les Illuminati version Hickman. Toujours
confronté à la problématique de la collusion interuniverselle, le groupe
ressort un vieil artefact laissé en veille depuis The Heroic Age, rien de moins
que le fameux Gant de l’Infini. Son exploitation me laisse un peu perplexe. Le
Gant de l’Infini étant probablement l’arme la plus puissante de l’univers
Marvel, je m’explique mal son épuisement énergétique au bout de quelques cases.
Peut-être qu’Hickman a voulu rapidement écarter ce facteur de sa propre équation,
mais cela sonne un poil faux. On sera en revanche plus satisfait des
délibérations des Illuminati concernant les options alternatives aux gemmes
cosmiques. Je ne vous dévoile pas les résultats du vote, mais concernant les
orientations morales, on est plutôt surpris des positions de tel ou tel
personnage. Reste que l’écrivain livre de superbes dialogues et se permet un
nouveau cliffangher, logique, mais qui risque du coup de délier l’intrigue. Toutefois,
on ne peut que saluer là encore le souci de la continuité en relation avec le
nouvel édifice que met en place Hickman. Rien à signaler du côté de Steve
Epting, qui est encore en grande forme. Les dessins sont beaux, et rendent
honneur au caractère intriguant et solennel du script qu’il doit illustrer. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Secret Avengers (vol 2) #3 : Nick Spencer/Luke Ross</h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Rien à faire, pour moi la mayonnaise ne prend pas avec cette nouvelle
mouture des Secret Avengers. Toujours aux prises avec l’AIM, nos agents secrets
se font tout simplement chouraver l’armure du Iron Patriot. Concrètement, c’est
à peu près tout ce qu’il se passe dans l’épisode qui recycle (encore) un
élément récemment vu dans les films Marvel (même si le Iron Patriot découle du
Dark Reign de Bendis). La lecture n’est pas une torture, mais elle est
tellement anecdotique que j’ai dû à nouveau feuilleter ma revue pour me
rappeler ce qu’il y avait dedans (et j’ai lu l’épisode hier…). <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Young Avengers (vol 2) #3 : Kieron Gillen/Jamie McKelvie/Mike
Norton</h4>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
On est toujours en pleine course poursuite avec notre jeune couple
accompagné de l’espiègle Loki. Encore une fois je n’ai pas grand-chose à écrire
sur ce que nous offre Kieron Gillen. Le rythme est trépidant, le ton reste
souvent léger (ce qui tranche un peu avec la réalité de la menace). A signaler
tout de même l’introduction d’un nouveau personnage qui vient secourir nos
héros en détresse. Plutôt bourrine et sarcastique, cette petite America Chavez
(quel nom délicieux !) est une bonne composition. Sinon, il serait quand
même temps de conclure cet arc, qui commence à être un tantinet longuet. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : Avengers reste une bonne lecture dont l’intérêt
est principalement le fait des productions d’Hickman. Non pas que le reste soit
une purge, mais cela reste quand même inférieur aux titres phares qui ouvrent
le magazine. </b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-70003638653078666532013-08-13T20:46:00.002+02:002013-08-13T20:46:11.882+02:00Panini Comics (Août 2013) : X-Men Universe 2, X-Men 2<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Suite et fin du bilan du kiosque Panini, avec les séries mutantes à l'honneur. J'avais salué le relaunch du sous-univers le mois précédent (du grand grand Bendis notamment), il est maintenant temps de vérifier si l'aïoli n'est pas retombé. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
X-MEN UNIVERSE 2<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.bedecine.fr/wp-content/uploads/2013/08/img_comics_6215_x-men-universe-2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.bedecine.fr/wp-content/uploads/2013/08/img_comics_6215_x-men-universe-2.jpg" width="209" /></a></div>
</h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<h4>
Savage Wolverine #2-3 :
Frank Cho</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’avoue que je suis embêté avec
cette nouvelle série. Disons que j’alterne entre le franc sourire et le
« Non ! Là c’est trop con ! » . Que l’on donne carte
blanche à Frank Cho ne me gêne pas plus que ça. Mais cela se sent que le
dessinateur n’est pas un as de l’écriture (j’en veux pour preuve un clin d’œil un
poil lourdingue Hugh Jackman, sans parler de certains calembours). En fait ce
qui est étonnant avec le style de Cho, c’est son incapacité à garder son
sérieux plus de trois cases. Il casse ainsi régulièrement le côté survivaliste
de son récit (rappelons qu’à la base toute une mission a été massacrée) par une
vanne, une gaudriole, une situation cocasse (on entendrait presque le bruit de
klaxon pour appuyer le gag). Impossible de ne pas se taper le front à la
lecture du casus belli à la fin du #3. En même temps ce ton badin permanent
n’est pas désagréable, et j’ai passé un très bon moment à avancer dans
l’histoire aux côtés de Wolverine. Car l’histoire avance malgré tout. Amadeus
Cho débarque aussi de manière mystérieuse sur l’île (on pourra tiquer que c’est
un nouvel auteur asiatique qui mobilise un héros asiatique), passe pour un Dieu
auprès de la tribu locale, manque de féconder Loana (ça ne s’invente pas), mais
surtout en apprend plus sur les enjeux de l’île et du conflit antique qui opposa
un éternel à une créature assez hostile. Un mot sur les dessins. Vous ne
connaissez peut-être pas la passion de Frank Cho pour les Jungle Girls (allez
sur son site pour vous en convaincre). Je reste persuadé que cela a été sa
motivation numéro 1 lorsqu’il a proposé cette série à Marvel. Si vous êtes
allergique à l’anatomie de Shanna, passez votre chemin, car la belle est
exposée sous toutes les coutures. A part ça, il faut avouer que le bougre sait
quand même très bien dessiner et que cela reste très très beau. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Uncanny X-Force (vol 2) #3 : Sam
Humphries/Ron Garney/Adrian Alphona</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je n’ai pas grand chose à écrire
sur cet épisode qui se lit vite et plutôt bien. Tout le numéro est orchestré
autour de la traque de Bishop et de Ginny. Il reste beaucoup de points d’ombre
autour de cette petite fille qui attire tant de monde, et sur le retour de ce
Bishop. Quelques mystères seront forcément levés au prochain épisode, puisque
l’épisode de conclut par l’enfermement de Betsy dans… et non je ne vous
spoilerai pas ce twist final. Au niveau des dessins, c’est quelconque sans être
moche, à l’exception des dernières pages, plus oniriques et donc plus
plaisantes. J’attendrai vraisemblablement quelques numéros avant de livrer un
avis péremptoire sur cette nouvelle mouture d’Uncanny X-Force. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Age of Apocalypse #7-8 : David
Lapham/Renato Arlem</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lapham continue son bonhomme de
chemin sur cette série qui se déroule dans le monde alternative de l’âge
d’Apocalypse. On n’est guère dépaysé, puisque Lapham prend une nouvelle fois
son temps, consacre la part belle à la parlote, aux revirements, aux trahisons,
aux alliances complexes. Si l’on peut être lassé de ce sempiternel jeu où
l’équipe du Prophète est toujours sur le fil du rasoir, on entrevoit enfin le
bout de la lumière. Depuis le début de la série, la tonalité est clairement
pessimiste voire fataliste, mais là une solution au problème Omega est apporté.
Lapham réinterprète plutôt bien le rôle des Emma Frost, Reed Richards et
Fatalis. Je maintiens que c’est un titre attachant, au goût si particulier
qu’il serait dommage d’en priver le lecteur français. Je suis toujours aussi
fan du dessins de Renato Arlem, qui est en adéquation totale avec l’atmosphère
poisseuse et crépusculaire de l’âge d’Apocalypse. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : en
attendant l’arrivée d’X-Men de Brian Wood, X-Men Universe reste une revue
bancale. Malgré tout elle vaut l’achat, notamment pour les deux épisodes de
Savage Wolverine qui se révèle une série attachante pour ses qualités mais
aussi pour ses défauts. <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h3>
<span lang="EN-US">X-MEN 2 </span></h3>
<h4>
<a href="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/x-men-comics-volume-2-kiosque-mensuel-v4-2013-71846.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/x-men-comics-volume-2-kiosque-mensuel-v4-2013-71846.jpg" width="209" /></a><span lang="EN-US">All New X-Men #3-4-5 : Brian Michael
Bendis/Stuart Immonen</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Triple dose de ANXM dans ce
magazine, et on ne va pas s’en plaindre. Je vous remémore mes impressions du
mois dernier, mais à mon humble avis, All New X-Men était incontestablement la
grosse claque de Marvel NOW en renouvelant de manière osée l’univers mutant.
Une fois la surprise du pitch génial de Bendis passée, il faut assurer sur la
durée. Evitons le suspense superflu, ces trois nouveaux numéros sont de haute
volée. Je vous faisais part d’une certaine incompréhension de certains éléments
d’Uncanny X-Men, et bien disons que le #3 permet de faire combler les trous.
Une petite erreur éditoriale chez Panini, vite oubliée. Bendis développe
ensuite les péripéties à notre ère des X-Men originels. Et le grand chauve a
soigné ses passages obligés, notamment la rencontre entre les deux Scott
Summers qui est magnifique de bout en bout. Deux X-Men sortent du lot : le
Fauve (originel) et Jean Grey. Le premier surprend par son assurance, quant à
la seconde elle va de révélation en révélation, et sera probablement la clef de
voute des prochains numéros d’ANXM. Deuxième plainte par rapport à Panini, qui
a un peu saccagé la double-page où notre rouquine avale en une seconde 50 ans
de vie mutante (saleté de reliure). Cela me donne ma transition car dans cette
série, on ne se régale pas seulement du scénario en béton armé de Bendis, mais
on déguste chaque planche d’un Stuart Immonen en très grande forme malgré des
délais infernaux. La grande classe pour une série qui est déjà un classique.
Vivement le mois prochain. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Uncanny X-Men (vol 3) #2 : Brian Michael
Bendis/Chris Bacalo</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Uncanny X-Men sous la plume du même
Bendis est un petit peu le pendant de ANXM, le revers de la médaille mutante,
du moins c’est de la sorte que je l’interprète. A ANXM la lumière des X-Men
purs et originels, à Uncanny la noirceur de la « Révolution
Mutante », projet de Cyclope, entouré d’Illyana, Emma Frost et Magneto. Ce
qui est suggéré dans ANXM est plus amplement mis en avant dans cette série,
notamment les conséquences inattendues de la Force Phénix sur ceux qui ont été
en contact avec elle. Dis plus clairement, Cyclope, Magneto et Emma Frost ont
perdu une large partie de leurs pouvoirs, du moins n’en ont plus la maîtrise
totale et souveraine. Bendis traite des récentes blessures qui n’ont pas encore
eu le temps de se refermer, mais qui le doivent puisque Cyclope lance sa propre
école Charles Xavier pour soutenir la « Révolution mutante ». Un peu
comme Wolverine and the X-Men en son temps (avec le même dessinateur, qui plus
est), on fait le tour du proprio et une première revue des jeunes effectifs.
Reste que Bendis n’a pas oublié son cliffangher du #1, qu’il ne résout pas
vraiment en le plussoyant à la conclusion du ce présent épisode. Que dire des
dessins de Bachalo ? Si vous aimez le cartoony, vous allez adorer Uncanny
X-Men. Personnellement j’apprécie beaucoup son trait qui donne immédiatement
une tonalité particulière à ce titre. Une autre bonne lecture somme toute. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Cable and X-Force #3 : Dennis
Hopeless/Salvador Larroca</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après deux épisodes plutôt
plaisants, mais relativement obscurs, Hopeless continue son aventure avec l’ami
Cable et la menace à laquelle cette version d’X-Force doit faire face.
L’écrivain reste économe dans le dévoilement de son intrigue, mais cela avance
nettement. Si le coupable n’est pas encore identifié, au moins on sait quand et
comment la race mutante sera menacée. Il me manque encore un je-ne-sais-quoi
pour m’emballer définitivement, mais c’est une dissertation plutôt efficace sur
la notion de terrorisme et les problèmes de perception dès lors qu’il s’agit de
qualifier les actions de Cable. Qu’un groupe comme les Uncanny Avengers soit
amené à s’interposer est somme toute logique, puisqu’il est confronté au même
type de menace tout en y répondant de manière classique à la sauce Avengers.
Alors est-ce que le groupe mérite pour autant le nom de X-Force ? Oui dans
la testostérone et le potentiel dangereux de ce joli roaster, non pour
l’instant car les effusions de violence sont plutôt rares pour un groupe
d’intervention de choc. Tant pis pour la
répétition, mais si je suis ravi de retrouver Hope et son père, j’attends
désormais qu’Hopeless me surprenne et se lâche un petit peu plus. Rien à dire
par contre sur les dessins de Larroca. Personnellement cela me convient tout à
fait. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : X-Men est une excellente
revue, et conserve son statut de must-have. Point de série faiblarde, même si
Cable and X-Force est un cran en-dessous des séries maniées par Bendis. </b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-29519856180491682792013-08-12T20:21:00.001+02:002013-08-12T20:21:26.141+02:00Panini Comics (Août 2013) : Iron Man 2, Uncanny Avengers 3Suite du bilan mensuelle même si j'ai pas de thématique pour relier formellement les deux magazines mis à l'honneur, à savoir Uncanny Avengers et Iron Man. Mais bon, on s'en fiche me direz-vous, et vous auriez parfaitement raison. L'important ça reste le contenu.<br />
<br />
<h3>
<span lang="EN-US">IRON MAN 2</span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/20/84/album-cover-large-20847.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/20/84/album-cover-large-20847.jpg" width="209" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Iron Man (vol 5) #2-3 : Kieron Gillen/Greg
Land</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Double dose d’Iron Man, et je ne
peux pas dire que j’en ai été ravi à la lecture. Et pourtant j’aime garder
l’esprit ouvert, et j’aurais été enchanté d’être convaincu par Kieron Gillen.
Malheureusement les deux numéros du jour m’ont à nouveau fait comprendre
pourquoi Iron Man ne m’a jamais passionné. La faute peut-être à deux épisodes
complètement anecdotiques, le premier autour d’un pissing contest d’armurier
avec en nemesis des Power Rangers aux noms de chevaliers arthuriens, le
deuxième autour de la recherche d’Extremis et de l’infiltration de Stark dans
une demeure d’un trafiquant colombien pour se friter avec des vilains quelque
peu anonymes. La faute incombe peut-être à Gillen qui pour l’instant ne propose
que des one-shots, et qui nous ressert donc le même cocktail de vanité insupportable,
de blagues pas toujours drôles et d’un Stark hésitant tel Mariah Carey face à sa penderie
d’armures. J’ai constaté un peu partout sur le net que beaucoup de personnes
détestent le style de Greg Land. Sans être le dessinateur du siècle, ses
planches ne me piquent pas plus les yeux que ça. Au contraire, je le trouve
plutôt adapté à l’univers Iron Man version Kieron Gillen. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Guardians of the Galaxy (vol 3) #1 : Brian
Michael Bendis/Steve McNiven</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après un prologue sur la jeunesse
de Peter Quill, on entre enfin dans le vif du sujet. Et là, Bendis fait très
fort. L’épisode s’ouvre dans un bar galactique et sur le dialogue entre Quill
et son père, Seigneur de la Galaxie (rien que ça). Si la thématique du conflit
paternel sur fond de « accepte ta destinée princière » est bien menée
l’intérêt est ailleurs. Bendis s’attarde en effet sur l’équilibre diplomatique
entre les différentes forces et autre empires galactiques. L’enjeu : la
neutralité de la Terre avec interdiction à toute race d’intervention directe.
Un élément scénaristique plutôt bienvenu car que ce soit avec Giffen ou le duo
Abnett/Lanning, les enjeux diplomatiques (en dehors du « Empire tape sur
Empire ») et autres négociations ont plutôt été ignorées. Un aspect
« real politics » qui a le mérite de clarifier la situation effective
de la Terre, même si le Cliffangher de l’épisode tend à démontrer que les
règles sont avant-tout émises pour être transgressées. Que le lecteur se
rassure, Bendis n’oublie pas qu’il officie sur du cosmique, et nous livre une
bonne dose de bourrinage spatial, les Gardiens se lançant à l’assaut d’un
vaisseau Badoon. On retrouve avec plaisir Rocket avec son bazooka, Gamorra et
sa lame et Groot avec son « Grooot ! ». Si je rajoute à cela le
boulot impeccable de Steve McNiven, vous tenez là une des lectures les plus
agréables de ce mois. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Nova (vol 5) #2 : Jeph Loeb/Ed McGuiness</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
On retrouve le jeune Sam
Alexander aux prises avec Gamorra et Rocket Racoon. Si le dialogue s’avère plus
compliqué que prévu, il agit comme révélation quasi définitive pour notre
adolescent. Et oui, son père n’était pas mythomane. Sam accepte puis enfile
l’héritage familial, et se transforme pour la première fois en Nova. Loeb
décrit le moment, classique et efficace depuis Spiderman, où un jeune garçon
découvre les intérêts d’avoir des super pouvoirs. Vous comprendrez aisément que
le pitch du présent épisode ne brille pas forcément par son originalité, mais
cela n’impacte en rien le plaisir de lecture. La plume de Loeb est toujours
aussi limpide et l’on ne s’ennuie jamais. La maîtrise du rythme est impeccable
et le petit cliffangher à la fin du numéro nous montre que l’on ne va guère
perdre son temps sur cette série. Ed McGuiness est fidèle à sa réputation, même
si on n’a pu le voir un peu plus inspiré sur d’autres séries. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Fantastic Four (vol 4) #2 : Matt
Fraction/Mark Bagley</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Fraction avance dans les préparatifs
du voyage temporal des 4F. Enfin il avance à son rythme, ce qui revient à
écrire qu’il ne se passe pas grand-chose. L’épisode sert surtout à présenter
les liens entre les Fantastic Four et la Fondation du Futur. Honnêtement, ce
numéro se lit plutôt bien, et j’avoue même avoir été séduit par le roaster de
ladite fondation (mention spéciale pour Medusa), histoire de regretter certains
choix éditoriaux de Panini. Hormis cette petite parenthèse, et bien…. C’est à
peu près tout ce qu’il y avait à signaler sur ce numéro. Un petit mot sur les
dessins de Bagley. C’est pas mal et relativement joli. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : le
cosmique tire encore une fois tout ce beau monde vers le haut. Iron Man n’est
pas vraiment passionnant, et je ne suis pas extatique sur le futur voyage
temporel de la famille fantastique. Mais bon, pour Nova et GoG, le magazine
vaut le détour. <o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h3>
<span lang="EN-US">UNCANNY AVENGERS 3</span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/p480x480/1004084_10151760714454648_73803209_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/p480x480/1004084_10151760714454648_73803209_n.jpg" width="209" /></a></div>
<h4>
<span lang="EN-US"><br /></span></h4>
<h4>
<span lang="EN-US">Uncanny Avengers #1 : Rick Remender/John
Cassaday</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Remender poursuit son premier arc
de la série blockbuster post AvX. Quitte à me répéter, j’ai déjà eu
connaissance des six premiers numéros, ce qui ne m’empêche pas de prendre du
plaisir à la relecture. On ne reconnaît pas forcément le style de Remender qui
fait preuve d’un peu plus de désinvolture qu’à l’accoutumée. Si la caractérisation
des personnages pâtit forcément de ce traitement parfois grossier, l’écrivain
continue de mener sa barque tambour battant. L’avantage d’Uncanny Avengers,
c’est que nous avons un actionner décomplexé avec son lot d’action et de
retournements de situation. Crâne Rouge est toujours convaincant en extrémiste
humain post AvX, son plan plutôt chiadé, l’ambiance est allègrement
apocalyptique. Impossible de ne pas faire un petit rapprochement avec Fear
Itself (un nazi et la psychose s’emparant de la population), et force est de
constater que n’importe quelle page d’Uncanny sera supérieure à l’ensemble de
l’event de Fraction. Cassaday continue son travail aux dessins. C’est parfois
un brin trop statique, mais cela reste agréable, donc rien à signaler de ce point
de vue. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Avengers Arena #3 : Dennis Hopeless/Kev
Walker</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
On enchaîne sur mon petit
chouchou Marvel NOW. Pas forcément la meilleure série, mais un bon petit coup de coeur des familles. Après avoir un premier numéro d’anthologie, Deniis
Hopeless a décidé de légèrement se calmer. Comme au précédent épisode, il se
focalise sur un personnage (et encore une marginale) pour en étudier toutes les
fêlures psychologiques. C’est au tour de Cammi de passer sur le billard
d’Hopeless. Un personnage directement hérité d’Annihilation (disponible en
Marvel Deluxe chez Panini), dont on a du mal à s’expliquer la présence dans ce
marasme. Idem pour Darkhawk dont l’apparition est assez mystérieuse. Hopeless
avance dans son intrigue survivaliste, et l’enjeu de l’épisode est de démasquer
un tueur qui opère la nuit. Bref, c’est parfaitement écrit, avec une tonalité
particulièrement sombre et mélancolique qui tranche singulièrement avec la
nature des protagonistes de la série. Kev Walker est en plus au sommet de son
art, bien au-dessus de ses prestations sur Thunderbolts. Au diapason du script
d’Hopeless, ses planches mettent parfaitement en valeur la noirceur d’Avengers
Arena. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">A+X #3 : Jason Aaron/Pasqual Ferry ;
James Asmus/Billy Tan</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Plus ça va et moins je suis
emballé par A+X. Je ne dis pas que c’est un calvaire de lire ces courts récits,
mais j’ai l’impression que l’on se fiche allègrement de ma figure. Ces
one-shots sont soit anecdotiques, soit redondants, soit inutiles. Et ce n’est
pas la fournée du jour qui va me contredire. Jason Aaron ne s’est pas vraiment
foulé pour concocter sa romance éphémère entre T’challa et Storm en contexte
post AvX. Prévisible, enfantin et laborieux… C’est un petit mieux avec la
team-up de poseurs Gambit et Hawkeye, rassemblés pour sauver une jeune
donzelle. L’action est plutôt bien menée, la conclusion relativement amusante, mais
le tout est un peu gâché par des dialogues qui se veulent malins mais qui ne le
sont guère… <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la Revue :
J’aimerais vraiment que Panini revoit rapidement sa copie sur Uncanny Avengers.
A+X ne sert strictement à rien, et le magazine devrait gagner en taille, quitte
à passer en bimensuel avec double dose de séries à chaque fois. Heureusement
que la qualité reste au rendez-vous d’Uncanny Avengers (la série) et d’Avengers
Arena.</b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-57134470831066346942013-08-11T22:08:00.001+02:002013-08-11T22:08:23.022+02:00Panini Comics (août 2013) : Avengers 2, Avengers HS 1, Avengers Universe 2<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après quelques semaines
d’absence, et en attendant l’arrivée imminente de la prochaine rentrée
littéraire, je vous propose une nouvelle revue des effectifs Marvel NOW !
Pour ce premier bilan du mois d’août, place aux séries estampillées Avengers. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
<span lang="EN-US">AVENGERS 2</span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://p5.storage.canalblog.com/59/67/916328/88775559_o.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://p5.storage.canalblog.com/59/67/916328/88775559_o.jpg" width="210" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Avengers (vol 5) #3-4 : Jonathan
Hickman/Jerome Opena/Adam Kubert</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Une fois n’est pas coutume chez
Hickman, le premier arc de la nouvelle série Avengers aura été bougrement court
aux yeux de ses standards habituels. Alors que nos héros sont empêtrés dans le
bourbier martien, et ce malgré l’arrivée en masse des renforts, une
intervention proprement divine les sort du marasme. Un salut cosmique bienvenu
qui démontre en tout cas les ambitions qu’a Hickman pour son équipe All-Star.
L’épisode se lit en tout cas très bien grâce à une bonne dose d’action épique
conjuguée à la cosmologie particulière du vilain du jour. Le lecteur appréciera
(ou pas) la tonalité mystico-mystérieuse qui se dégage des dialogues ; il
tiquera peut-être (comme votre serviteur) sur certaines formulations
(« C’est le premier monde… des Avengers », certes ?!!) qui
peuvent laisser perplexe. En revanche il sera époustouflé par les planches
d’Opena (dieu que c’est beau). On redescend sur Terre avec le #4, récit
orchestré autour d’une course contre la montre entre les Avengers et l’AIM pour
prendre possession de six sites contaminées par une arme biologique. Plus
classique dans sa confection, Hickman ne donne toutefois pas toutes les clefs
de lecture de la menace du jour dans un épisode qui lui sert surtout à
présenter les nouveaux membres du groupe (en l’occurrence Hypérion). C’est pas
mal, sans laisser un souvenir impérissable à la lecture. Il était évident
qu’Opena n’allait pas tenir la cadence (deux épisodes par mois) longtemps, il
laisse donc la place au membre Marvel de la fratrie Kubert. Le style est
forcément différent, mais j’ai l’impression que Kubert reste en dessous de son
niveau habituel (AvX notamment). Au diapason du récit finalement. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">New Avengers (vol 3) #2 : Jonathan
Hickman/Steve Epting</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après l’introduction de la menace
au précédent épisode, voici venue l’heure de son explication. Si Hickman la
joue by the book, cela ne l’empêche pas de livrer un épisode passionnant où
l’écrivain nous montre que le super-slibard ne se limite pas seulement à du PIF
PAF POUF, et un kebab. Une bonne scène d’interrogatoire suivi d’un face-à-face
tendu entre T’challa et Namor (AvX oblige si vous n’avez pas suivi), et enfin
la réunion tant attendue de nos Illuminati remobilisés pour l’occasion (il me
semble que le groupe était en stand-by depuis le Heroic Age). Pour que le
lecteur ne soit pas complètement perdu, il eut été bienvenu de prendre
connaissance de l’arc où Bendis décrivait comment les Illuminati avaient été
reconstituées, mais bon, un coup de wiki, et c’est réglé. Reste que l’ensemble
brille par sa cohérence, son respect des personnages et des travaux antérieurs.
Hickman montre aussi ses talents de pédagogue ou de vulgarisateur en science
super-héroïque, et tout est limpide du début à la fin du numéro. On sait à quoi
s’attendre, avec la mention d’une menace masquée et particulièrement puissante
ainsi que les choix moraux que devront effectuer nos New Avengers pour la
solutionner. Vivement le mois prochain pour avancer dans un arc qui s’annonce
fichtrement intéressant. En plus Epting est en forme et rend hommage au script
avec de bien jolis dessins, ce qui ne gâche rien, bien au contraire. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Secret Avengers (vol 2) #2 :
Nick Spencer/Luke Ross</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’avais exprimé le mois dernier
toutes mes réserves à propos de cette nouvelle mouture des Secret Avengers. Ce
présent épisode se lit sensiblement mieux. Oh, je ne crois pas que cela soit dû
talent soudainement révélé de Spencer, mais plutôt à la structure même de
l’épisode. Et oui, vu que ça bourrine allègrement tout au long des 20 pages, on
ne se tape pas les dialogues un peu crétins de Black Widow ou d’Hawkeye. Pour
être plus juste avec Spencer, il faut rendre justice à ce dernier de jouer un
peu avec son équipe made in Cinema (« C’est qui ce type avec le costume du
SHIELD ? »). Au programme du numéro, notons tout de même que l’AIM
fait encore chier son monde, que le SHIELD exfiltre le maître de corvée, qui
révèle les buts de son recrutement dans un cliffangher qui titille le lecteur.
Et oui, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais au moins, on a envie d’avancer
dans le récit. Ce qui est toujours bon signe. Aux dessins, c’est toujours Luke
Ross aux manettes, et rien à faire, je ne suis pas fan. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Young Avengers (vol 2) #2 :
Kieron Gillen/Jamie McKelvie/Mike Norton</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’allais presque être
dithyrambique au moment d’écrire ces quelques lignes, je ne serais
qu’enthousiaste à cause des quatre dernières pages. Gillen avait conclu son
précédent numéro avec un cliffangher familial. Dire que l’écrivain ne perd pas
son temps est un doux euphémisme. Non content de préciser sa menace de type The
Faculty interdimensionnel, Gillen orchestre une évasion à l’arrache, pour faire
ensuite appel aux Avengers jusqu’à ce que Loki s’invite dans cette danse. Je
pense que le record de twists dans un épisode de comics mainstream vient d’être
battu. C’est justement cet enchaînement trépidant de révélations/renversements
de situations qui devient lassant. A force de jouer l’ascenseur émotionnel avec
son lecteur, ce dernier a bien envie de hurler un « STOP ! On se pose
un petit peu et on fait dans le stable ! ». Et ce n’est pas la
dernière page qui inversera cette impression. Je me dois de faire part de ce
bémol un petit peu à contre-coeur car l’épisode fourmille de bonnes idées
(mention spéciale à la libération de Wiccan par Loki) et dialogues savoureux
(mention spéciale à Loki pour l’ensemble de son œuvre). Finalement, Gillen se
révèle plus à l’aise avec ses anciens joujoux qu’avec ses nouveaux. Impossible
donc de ne pas ressentir que la série a du potentiel, mais il faudra voir si
l’essai sera bien transformé. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : Avengers
se révèle toujours aussi, sinon plus, agréable à lire. Si New Avengers sort du
lot, Avengers poursuit son bout de chemin cosmique, et les Secret et Young
montrent également les crocs. Pas de raison de faire l’impasse sur la revue en
somme. </b><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h3>
<span lang="EN-US">AVENGERS HORS SERIE 1</span></h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h4>
<a href="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/avengers-hors-serie-comics-volume-1-kiosque-69816.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://img.bd-sanctuary.com/cs/big/avengers-hors-serie-comics-volume-1-kiosque-69816.jpg" width="207" /></a><span lang="EN-US">Red She-Hulk #58-62 : Jeff Parker/Carlos
Pagulayan/Wellinton Alves</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
« Mais j’ai raté 57 numéros
de Red She-Hulk ? Comment se fait-ce ? » Pas de panique, jeune padawan,
Marvel te taquine avec sa numérotation bizarre. Au lieu d’annuler son titre
Hulk, créé il y a 57 numéros par un certain Jeph Loeb (et dire que j’ai tout
lu, bigre), la Maison des Idées y a adjoint un subtile pronom féminin pour
acter du changement de protagoniste. Pour ne dépayser personne, on reste dans
la famille Ross, et si l’on délaisse le bougon Thaddeus, on gagne au change
avec Elizabeth, dont l’intelligence le dispute à la beauté. Et pour dépayser
encore moins de monde, on garde la même équipe artistique. Si vous suivez ce
blog, vous saurez que cela fait depuis quelques temps que j’accuse Jeff Parker
de tourner en rond avec ses séries (et ce n’est pas Dark Avengers qui va me
faire démentir), et c’est presque à reculons que j’ai coché ce HS dans ma
check-list mensuelle. Et bien j’aurais été sacrément con de faire l’impasse.
Preuve que ce cachottier de Parker en gardait sous la pédale, je dois dire que
l’on retrouve le même vent de fraîcheur qu’à son début de run où il avait
magnifié le personnage du Hulk Rouge. Le parallèle s’impose de lui-même puisque
Parker utilise sensiblement les mêmes ficelles. On retrouve le général Fortean,
toujours déterminé à purger le monde de tout individu radié aux rayons gamma.
Mais le chasseur d’antan est cette fois-ci chassé par une Betty Ross
passablement énervée, et qui déboule dès le premier numéro pour défourailler
la nouvelle arme anti-hulk made in US Army. Un coup d’éclat plus tard, et voici notre héroïne traquée par
la crème des Avengers, persuadés que Betty a pété les plombs comme son célèbre
ex-mari. Preuve que Parker récite ou module ses gammes classiques, Machine-Man
(déjà introduit dans le titre depuis belle lurette) remplace l’Annie d’antan
pour assister la machine à distribuer les baffes. Mais l’aspect Moby Dick ou
Frankenstein (selon la perspective privilégiée) s’arrête ici. Parker s’est
découvert depuis un ou deux ans une passion pour les trames à caractère
scientifique (et pas toujours avec bonheur, si vous voulez mon avis). Je ne
sais pas si l’écrivain cite explicitement les travaux d’Hickman sur le SHIELD,
toujours est-il que l’agence est mobilisée comme héritière d’une organisation
millénaire chargée de surveiller un ordinateur ultra secret et capable de
révéler le futur de la Terre. Ouais, dit comme ça, c’est un peu casse-gueule,
mais Parker a plutôt bien collé ce fait nouveau avec la quête entreprise par
Betty Ross. Qui dit Hulk, dit forcément bourre-pif, et franchement on n’est pas
déçu avec ces cinq numéros. La bougresse se permet même un power-up relativement
logique et surtout bien intégré à l’arc en question. Dernier et peut-être
principal motif de satisfaction, Betty Ross est enfin dépeinte à sa juste
valeur. Que ce soit avec Greg Pak ou même Jeff Parker, cela se résumait à une
espèce de connasse ingérable et immature (et ce que ce soit vis-à-vis de son ex
ou de son père). Je grossis le trait avec une certaine vulgarité, mais ce n’est que pour mieux souligner le
changement de direction opéré. On se rappelle que Betty est aussi une
scientifique, avec un sens moral aigu et une indépendance affirmée qui en font
l’archétype de la femme forte. Il y a toujours une personnalité sous le masque
gamma, et il aurait dommage de l’oublier
avec Red She-Hulk. Si avec ça, je ne vous convaincs pas d’investir dans la
revue, je ne vois pas ce que je peux faire de plus. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
AVENGERS UNIVERSE 2 </h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://covers.comics-vf.com/2013/8/avengers-universe-2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://covers.comics-vf.com/2013/8/avengers-universe-2.jpg" width="213" /></a></div>
<h4>
<br /></h4>
<h4>
Avengers Assemble #10 :
Kelly Sue McConnick/Stefano Caselli</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La série détestable par
excellence. L’écriture est proprement insupportable avec un traitement kikoolol
des Avengers, des blagues ratées à longueur de pages (et y en a pour tout le
monde, entre Stak, Spider Woman, même Thor s’y met, c’est dire), ses enjeux
anecdotiques dont tout le monde se contrefiche. Deux choses sauvent ce
numéro : le costume classique de Captain America et les dessins de Stefano
Caselli. <span lang="EN-US">Sinon, c’est nul. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Thor God
of Thunder #2 : Jason Aaron/Esad Ribic</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En fait il y a un troisième point
positif à Avengers Assemble, c’est qu’on apprécie à sa juste valeur une série
comme Thor God of Thunder. Je vous avais vanté les mérites le mois dernier, et
mes louanges ne faiblissent pas avec ce numéro. Jason Aaron continue sa Chanson
de Thor avec la même maestria. Cet épisode se concentre surtout sur le jeune
Thor et sa première rencontre avec le Tueur de Dieux. Le temps pour Aaron de
dépeindre avec justesse les relations qui unissent le fougueux blondinet à son
peuple, et voilà que la menace se devine au travers d’un épais brouillard. Une
fois à terre, alors que les Slaves appellent à leur secours leur propre
panthéon, un pégase blanc moucheté de sang apparaît sans son cavalier.
S’enchaîne un affrontement avec le fameux Tueur, qui dévoile en partie ses
motifs et surtout sa dangerosité. Je me rends compte qu’avec ces lignes, je ne
rends absolument pas honneur au boulot d’Aaron. Chaque case, chaque ligne de
dialogue est une merveille, un petit bijou de mythologie épique comme Thor en a
finalement peu connu dans sa carrière comicsienne. Et je ne vous parle même pas
des dessins de Ribic qui sont probablement les plus beaux de Marvel NOW. Bref,
un chef d’œuvre. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Captain America (vol 7) #2 : Rick
Remender/John Romita Jr</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Incontestablement ma lecture
surprise du mois. Je dois en plus avouer que ma mémoire défaillante m’avait
fait complètement oublier la manière dont s’était conclu le premier épisode. Il
n’empêche que j’ai été particulièrement saisi de ce que j’ai lu. L’épisode
s’ouvre sur la relation Captain/Ian dans l’univers de la Dimension Z. Remender
manie avec réussite le double registre du survivalisme et de la paternité, les
contraintes du premier renforçant les liens du second, eux-mêmes agissant comme
moteur de survie. Un cercle vertueux dont l’écrivain sort à mi-récit pour
poursuivre son flashback sur la jeunesse de Steve Rogers dans les années 20.
Une jeunesse pour le moins difficile mais dont Remender nous montre combien
elle a été fondatrice dans la construction de la personnalité héroïque de
Captain America. L’épisode se conclut sur une nouvelle capture, avec un
cliffangher qui fait frémir. Je n’avais pas été saisi par la plume de Remender
dans le #1, mais là je le retrouve en forme olympique, notamment dans des
dialogues d’une rare justesse. Au dessin on retrouve ce bon vieux Romita Jr, et
là je fais encore plus amende honorable. Autant je reste dubitatif sur certains
choix de colorisation, autant je m’agenouille devant ses planches au début du
numéro. Les gros plans sur Steve Rogers et Ian sont saisissants d’émotion (un
regard, un sourire, une main sur la tête) et servent à merveille les liens
fusionnels que souhaitait souligner Remender. Bref, vivement la suite, mais je
suis de plus en plus convaincu par cette version d’un Captain qui se livre plus
et ouvre les portes de son intimité sentimentale. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Indestructible Hulk #2 :
Mark Waid/Leinil Francis Yu</h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il me semble avoir souligné le
mois précédent comment Mark Waid avait adopté avec Hulk la même profession de
foi éprouvée avec Daredevil. Je crois que la comparaison est encore accrue ce
mois-ci. Avec Daredevil Mark Waid avait mis fin à quasiment une décennie de
dépression daredevilienne. Ici, il détruit définitivement le visage d’un Banner
consumée par le monstre qui sommeille en lui. Bruce Banner version Waid,
s’assume, rit, fait des calembours scientifiques, guérit le cancer (ouais c’est
un poil too much), et se permet le luxe de tenir tête le long d’un épisode à Tony
Stark. Je me suis un petit peu interrogé sur là où voulait nous amener Waid
dans ce vrai-faux team-up scientifique. Je pense après réflexion que l’écrivain
a voulu mettre en exergue que Banner était au-dessus de Stark, scientifiquement
parlant, et qu’il n’avait plus besoin de son patronage insupportable. Ma
détestation d’Iron Man aurait préféré un démasticage pur et simple, mais la
conclusion de l’affrontement est plus logique par rapport à la thématique que
Waid met en avant. Si la teneur de cet épisode est un cran en dessous du #1,
Indestructible Hulk reste une série plaisante, bien écrite et très prometteuse.
A titre personnel, j’adore le dessin de Leinil Francis Yu, qui démontre tout
son talent au détour de quelques cadrages particulièrement bien pensés. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
<span lang="EN-US">Fearless Defenders #2 : Cullen Bunn/Will
Sliney</span></h4>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="EN-US"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
J’ai trop la flemme d’écrire quoi
que ce soit sur cette série. Bref, un voyage en Asgard pour Walkyrie et ses
copines. Hela revient avec une autre bourrine. Ah et sinon une Indienne avec un
arc se fait kidnapper par une autre méchante. La série se veut drôle et
décalée, et ça l’est parfois. Mais bon, c’est pas le casting, même féminin, du
siècle. Le meilleur truc reste la couverture de Mark Brooks, absolument
géniale. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la Revue : Avengers
est une sombre daube, Fearless Defenders c’est pas mal. S’il n’y avait que ça,
Avengers Universe serait dispensable. Mais comme les séries solo de Captain,
Thor et Hulk sont de grande qualité, impossible d’ignorer cette revue. </b><o:p></o:p></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-4972848391375236902013-07-08T23:03:00.000+02:002013-07-08T23:03:10.187+02:00Panini Comics, Marvel NOW ! X-Men #1, X-Men Universe #1<div style="text-align: justify;">
Après un premier bilan consacré aux séries Heroes, place à l'univers mutant de Marvel, décliné par Panini autour de deux revues X-Men et X-Men Universe. Oui d'accord, il faudrait aussi parler de Wolverine, mais comme je suis sévèrement à la bourre des séries dédiées au griffu, et bien je vais pas en parler.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3>
<a href="http://www.comicsplace.net/wp-content/uploads/2013/06/XC1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.comicsplace.net/wp-content/uploads/2013/06/XC1.jpg" width="208" /></a>X-MEN #1</h3>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
All New X-Men #1-2 : Brian Michael Bendis/Stuart Immonen</h4>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si l'on me questionnait sur le plus gros changement éditorial de Marvel NOW, je vous répondrais sans hésiter "l'arrivée de Bendis sur les séries mutantes". Après avoir piloté pendant tant d'années (avec des hauts et des très bas) les séries Avengers, je ne m'attendais pas à le voir débarquer tel un jeune premier sur un univers particulièrement bouleversé depuis Schism, et encore plus depuis AvX. Les temps ont changé pour les mutants, et les retombées de la force vitale du Phoenix ont eu pour conséquence un revival sans précédent, sans que cela fasse l'unanimité chez les humains (cf Uncanny Avengers #1). C'est d'autant plus compliqué pour un Wolverine on ne peut plus Xavierisé (cf X-Men #12) que Cyclope fout à nouveau la merde, accompagné de deux trublions non moins problématiques (Emma Frost et Magneto). Le pitch déjà est efficace. Mais Bendis va plus loin en utilisant un McKoy mourant et poussé à bout par les excès de Cyclope. Le fauve s'offre un dernier voyage temporel pour ramener à son époque les X-Men originels pour que le Scott du passé fasse entendre raison au Scott du présent. Normalement je suis allergique à ces imbroglios temporels, mais là je suis plus qu'enthousiaste car les enjeux ne sont pas scientifiques mais bien philosophiques et moraux. Confronter les rêves et les espérances du passé à la réalité du présent, ramener l'esprit de l'âge d'or à l'âge de fer, retrouver les motivations originelles pour se remettre dans le bon chemin. Au-delà d'un point de vue sans concession sur toute l'évolution des mutants, c'est tout autant une mise en abîme de notre expérience de lecteur. Bendis nous susurre en permanence "allez, et si on retrouvait des bonnes sensations old school ?" et ça fonctionne à merveille. Les retrouvailles, les incompréhensions, les douleurs entre les deux teams sont tour à tour touchantes mais aussi bougrement excitantes C'est un gros coup de fraîcheur apporté à l'univers, tout en prenant en compte ce qu'il y avait de plus intéressant dans les précédents apports des anciennes séries. C'est presque la perfection sous réserve que Bendis concrétise durablement l'essai. Pas grand chose à dire sur les planches d'Immonen, pour moi c'est très bien, et rend vraiment honneur au script d'ANXM. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Uncanny X-Men #1 : Brian Michael Bendis/Chris Bachalo</h4>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après deux numéros d'ANXM, on retrouve l'ami Bendis sur Uncanny. On pourrait hurler à la saturation bendisienne, mais l'on aurait tort de le faire. L'écrivain chauve en garde sous le pied, et manifestement il a encore des choses à écrire sur l'ami Cyclope. Toujours aussi fouteur de merde, l'ancien leader est cette fois-ci mis en exergue sous son aspect politique. Bendis construit une sorte de mix entre Malcolm X (et le parallèle est tellement évident qu'il s'impose de lui-même) et V pour Vendetta, pour faire de Cyclope un symbole rebelle et radical de la fraternité de l'atome. Du coup le perso garde sa complexité (ni bad guy, ni sauveur, mais complètement paumé), tout en étant incompris et combattu. Sauf que cette fois-ci l'opposition ne vient pas des X-Men mais d'un de ses alliés. Je ne vous spoil pas la fin du numéro, mais il faut avouer que la trahison fait sens et apporte du piment pour l'avenir de la résistance mutante. Par contre, j'ai un léger bémol à apporter. J'ai tout de même eu le sentiment d'avoir raté un ou deux épisodes entre la lecture d'ANXM et celle d'Uncanny. La rupture de l'équilibre est trop rapide et cela m'a un peu gâché les révélations de cet épisode. Ce sentiment est d'ailleurs renforcé par les dessins de Bachalo. Je suis pourtant fan de son trait assez cartoony et particulièrement dynamique. Sa réinterprétation des costumes de Cyclope, Frost et Magneto est excellente, mais tranche sévèrement avec ce que l'on voit chez Immonen. Rien de rédhibitoire puisqu'il suffit de suspendre son jugement critique, mais cela gâche un brin la cohérence de l'ensemble. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Cable and X-Force #1-2 : Dennis Hopeless/Salvador Larroca</h4>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Double dose de cette nouvelle série menée par le petit nouveau made in Marvel en la personne de Dennis Hopeless (cf son excellent début de run sur Avengers Arena). Le titre, référence au travail originel de Rob Liefeld (et c'est sympa vu ce qu'il encaisse le Rob depuis les New 52), peut a priori surprendre, mais après tout pourquoi pas ? Il faut laisser le bénéfice du doute à Hopeless dont le style narratif tranche par rapport à Avengers Arena. L'écrivain la joue plus mystérieux, en remontant dans la chronologie des événements après une introduction assez surprenante. Et malgré la double ration, je trouve que le rythme est d'ailleurs assez lent, Hopeless tenant manifestement à introduire avec patience sa série et ses personnages. Après tout le roaster est très bon : Domino, Colossus, Nemesis, Forge, Cable et Hope. Mais il faut expliquer comment tout ce beau monde se retrouve à collaborer. Et de retrouvailles il en sera bien question dans ce numéro avec Hope/Cable. Donc ça ne se compare pas seulement les implants cybernétiques dans le falzar, ça s'émeut un peu pour mieux bourriner derrière. Je vous mentirais si je disais que c'est la série du siècle, mais franchement c'est un très bon moment de lecture. Je ne me suis pas ennuyé et j'ai vraiment envie de retrouver cette équipe improbable mais qui titille sévère les cojones. Pour les dessins, j'aime ce que fait Larroca, en mettant bien en avant ces gros tas de muscles que sont Cable ou Colossus. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<b>Bilan de la série : X-Men s'impose à mes yeux comme la revue incontournable de Marvel NOW pour peu que vous soyez intéressé par l'univers mutant. Mais quand on oscille entre l'excellence et le très bon, bon ben voilà, ça fait un bon mag'. </b></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<h3>
X-MEN UNIVERSE #1</h3>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_5959_x-men-universe-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_5959_x-men-universe-1.jpg" width="210" /></a></div>
<h4>
Savage Wolverine #1 : Frank Cho (tout seul comme un grand)</h4>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Panini avait la possibilité de rectifier une aberration éditoriale avec Marvel NOW. Il était à mon avis plus judicieux de basculer Wolverine and the X-Men sur ce X-Men Universe. Non seulement le mag' aurait eu un titre vendeur pour le soutenir, mais surtout en phase avec les évolutions globales de l'univers mutant. L'occasion était d'autant plus belle que le Savage Wolverine de Frank Cho était tout désigné pour côtoyer la série de Cornell dans un magazine consacré aux aventures solo de Wolverine. Mais non... je rigole déjà en attendant l'assemblage vf du crossover à venir, mais bon là n'est pas le sujet. Alors qu'est-ce que ça vaut ce Savage Wolverine ? Imaginez-moi en train de faire une moue dubtitative et vous aurez votre résumé. Je ne suis pas opposé à un trip du griffu sur la Terre Sauvage (mais où trouve-t-il le temps de faire tout ça ?), mais c'est pas enthousiasmant. Donc c'est du survivalisme un peu pêchu, un gros délire "Moi Tarzan bourrin, toi jolie Jane Ninja", et ça ne va pas plus loin. Alors voilà, on sait que Frank Cho aime bien les Jungle Queen (allez voir son blog), et là il s'en donne à coeur joie avec la belle Shanna. Et je devrais presque avouer que c'est le truc que j'ai préféré dans ce titre, tant le reste restant assez commun en comparaison. Voilà, si les talents de cartographe (sic) de Shanna vous intrigue (parce qu'ils ont intrigué le Shield, donc...), achetez X-Men Universe. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Uncanny X-Force #1-2 : Sam Humphries/Ron Garney</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le titre s'appelle Uncanny X-Force alors que la team créée par Wolverine/Remender (ça dépend de votre perspective) a été dissoute. Ces deux épisodes fonctionnent un peu comme un aftermath elliptique de la conclusion de Remender. Humphries est toujours autant respectueux du travail de ses prédécesseurs en restant dans les clous jusqu'à un certain point. Parce que quand il décide de s'exciter ça donne des choses intéressantes, comme le retour de Bishop, ou suspectes comme Fantomex se roulant une pelle à soi-même (même Deadpool a pas osé...). Soyons honnête la direction empruntée est bonne en centrant le titre autour de Psylocke qui était déjà un des persos les plus intéressants chez Remender. La caractérisation est aux petits oignons avec une Betty un peu fucked up et guère adepte des principes du détachement zen. Pas mal d'action, de dialogues enlevés (l'humour fonctionne plutôt bien avec Puck en gentleman paillard). Difficile de juger de la qualité réelle du titre, mais il y a des promesses, des pistes ici et là qui n'attendent qu'à se concrétiser. Dorénavant, je vais hausser le sourcil à chaque fois que je vais voir passer le nom de Sam Humphries qui ne manque pas d'inventivité. Les dessins de Ron Garney sont eux dans la norme, ni plus ni moins, mais c'est quand même assez joli. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Astonishing X-Men #57 : Liu/Walta/Ruiz</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est pas du Marvel NOW. Et ouais, X-Men Universe doit se coltiner les ongoing du magazine, et c'est le cas avec Astonishing X-Men. A titre personnel, ça a toujours été une plaie de lire du Astonishing depuis la V2 du magazine, donc j'ai vite passé cette introduction de nouvel arc qui ne me passionne pas plus que ça... Mais si vous êtes fan de Warbird ou de tout ce qui a trait à l'histoire des Shi'ars, c'est indispensable (pfff). </div>
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<br /></div>
<h4>
Age of Apocalypse #6 : Lapham/Arlem</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Même topo que pour la précédente série. Spin-off de Uncanny X-Force, la série suit son petit bonhomme de chemin. J'ai toujours été sensible au trip post-apocalyptique, donc je ne m'ennuie jamais avec AoA. Lapham continue d'avancer ses petits pions, en montrant que son Prophet la joue vraiment serré, en étant au bord de la rupture. Donc quelque part l'aspect survivaliste fonctionne à mort, et c'est l'attrait principal du titre. L'écrivain poursuit aussi son travail de réinterprétation des personnages, avec une Monet St Croix (X-Factor) en mode born again. Il ne se passe pas grand chose dans le numéro qui sert avant tout à poser les tensions palpables dans les deux camps. Ce qui est par contre plus inquiétant, c'est que la série a été annulée aux USA, ce qui ne laisse présager rien de bon sur la conclusion, soit bâclée, soit inachevée. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : sans aucun doute le point faible du relaunch de Panini. Il faudra probablement attendre l'arrivée du X-Men de Wood et Coipel (miam miam) pour juger la qualité du magazine. Avec un titre du calibre de Wolverine and the X-Men, la revue aurait été incontournable. En l'occurrence, la question VO ou VF se pose vraiment vue la faiblesse du présent panachage. </b></div>
Librairie Préambulehttp://www.blogger.com/profile/03586965579000663203noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-915258154774492456.post-84601998999772811272013-07-07T22:27:00.002+02:002013-07-09T13:52:57.581+02:00Panini Comics, Marvel NOW ! Avengers #1, Avengers Universe #1, Iron Man #1<div style="text-align: justify;">
C'est officiel, Marvel Now a enfin débarqué en force dans les librairies de France et de Navarre. Période estivale oblige, on a même eu droit à un joli cadeau de la part de Panini qui aura publié toutes ses revues de juillet en un seul arrivage. Je peux donc enfin vous donner mes impressions sur le nouveau départ emprunté par la Marvel. En guise de premier bilan, je vous propose de nous attarder sur l'univers "heroes" de l'éditeur américain autour des magazines Avengers, Avengers Universe et Iron Man. </div>
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<br /></div>
<h3>
AVENGERS #1<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6188_avengers-1-couv-2-2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_6188_avengers-1-couv-2-2.jpg" width="208" /></a></div>
</h3>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Avengers #1 et 2 : Jonathan Hickman/Jerome Opena</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A tout seigneur tout honneur, place au titre phare du relaunch avec une série qui se doit d'être à la hauteur du succès rencontré par le film de Joss Whedon. Fidèle au rythme de parution US de la série, Panini nous a même servi une double dose de l'Avengers de Jonathan Hickman. L'occasion pour moi de redécouvrir ces premiers épisodes puisque je n'avais pu résister à l'achat du premier arc en VO. Quitte à me répéter par rapport aux billets précédents, cela fait depuis pas mal de temps que je suis revenu de la hype un poil imméritée qui tourne autour d'Hickman. Et ces deux premiers numéros d'Avengers ne vont pas forcément convaincre les amateurs de blockbuster décérébré (ce qu'était un peu le film, ne nous en cachons pas). On retrouve ce rythme de narration très particulier avec la part belle consacrée aux dialogues et à des allers/retours entre menace actuelle et flashbacks. Si l'on sent qu'il faudra un certain nombre de numéros pour savoir où Hickman veut nous emmener, il faut aussi avouer que ce début de run est assez agréable. La présentation de nouveaux adversaires assez redoutables est efficace, de même que tout l'aspect "constitution du projet Avengers" qui est au coeur de cette introduction. Cela passe d'autant mieux que les planches de Jerome Opena sont juste sublimes. J'irais même jusqu'à dire que l'aspect graphique mériterait presque à lui seul la découverte de la série. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
New Avengers #1 : Jonathan Hickman/Steve Epting</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Avec Marvel NOW, la Maison de Idées a décidé de confier les clefs du manoir à l'ami Hickman, que l'on retrouve donc sur les New Avengers. En conséquence je pourrais faire un copier/coller de ce que j'ai écrit plus haut. L'action se concentre dans le Wakanda attaqué par une race alien (ils ont vraiment pas de cul en ce moment au Wakanda) et T'Challa se retrouve un peu juste pour repousser ce beau monde. Ce numéro, qui se lit très bien au demeurant, vaut surtout pour son cliffangher qui ressuscite une vieille équipe connue autant pour ses capacités de bourrinage que pour sa présupposée sagesse. Un début de run qui ne dévoile pas grand chose, mais qui est suffisamment intriguant pour que l'on en attende quelque chose. Au dessin rien à redire, Steve Epting nous livre de jolis dessins, classiques mais efficaces. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Secret Avengers #1 : Nick Spencer/Luke Ross</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà, il m'aura pas fallu longtemps avant de grincer des dents. Mais Secret Avengers version Marvel NOW présente toutes les caractéristiques de la série énervante. Je peux comprendre que Marvel veuille capitaliser à fond sur ses films pour que le téléspectateur se sente un peu chez lui en ouvrant un comics, mais personnellement ça m'agace. Je n'ai aucune envie de me coltiner le Phil Coulson dès lors qu'il sera question du SHIELD. Idem pour l'introduction du Nick Fury black. On sait que Samuel L Jackson a été le modèle graphique du Fury version Ultimates, lui-même inspirant le Nick Fury des films Marvel. Voilà, on pouvait s'attendre au retour du boomerang, mais là je me le suis méchamment mangé en pleine face. A part ça, Secret Avengers joue toujours la carte des opé black ops, mais avec un SHIELD vachement retors, Black Widow et Hawkeye qui font des blagues mais mangent des scones, et des vilains très vilains. Pfff... pauvre Nick Spencer qui doit lutter avec des prédécesseurs qui avaient forgé un titre assez solide. Heureusement que les dessins sont pas trop mal, mais bon, c'est pas la joie... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Young Avengers #1 : Kieron Gillen/McKelvie/Norton</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Typiquement le type de série dont j'attends strictement rien. Disons que j'ai souvent été échaudé sur les aventures teenagers des séries Marvel. Et avec moi, la série part de loin, tant la fameuse Children's Crusade m'avait déçu dans une conclusion complètement foirée. Bon alors, qu'est-ce qu'il se passe dans le numéro ? Et bon notre duo amoureux Wiccan/Hulking va bien mais pas trop. Disons que Hulkling s'ennuie et veut redevenir héros, même plein de leurs potes sont morts à force de trop jouer avec le spandex. Donc ça parle, ça débat, ça se rabiboche et ça s'embrasse (prends-ça Frigide Barjot). Kieron Gillen s'en sort plutôt bien, mais je ne suis pas convaincu. Disons que l'intrigue ne me passionne pas (pour l'instant), d'autant plus que l'on nous rejoue "je tripote une ligne temporelle pour faire venir quelqu'un". Je suis un peu mauvaise langue, il y a deux persos féminins qui vont valoir le détour, quoique pour des raisons différentes. A voir, on sait jamais, autant les enjeux que le roaster pourront s'avérer intéressants. Gillen n'a pas oublié ses anciens jouets, et voir son petit Loki intégrer une team Avengers pourrait être assez cocasse. Un mot sur les dessins, c'est pas trop ma came, mais c'est pas désagréable. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Bilan de la revue : je n'aurais pas cru écrire ça, mais il faut avouer que Hickman tire pour l'instant le tout vers le haut, même si Young Avengers a du potentiel. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
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<h3>
AVENGERS UNIVERSE #1<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_5954_avengers-universe-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://www.mdcu-comics.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_5954_avengers-universe-1.jpg" width="207" /></a></div>
</h3>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h4>
Avengers Assemble #9 : DeConnick/Caselli</h4>
<div style="text-align: justify;">
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Encore une série qui est sortie du chapeau cinématographique, avec un roaster assez proche du casting du film. Ce #9 lance vraisemblablement un nouvel arc, avec une sorte de défi lancé par Stark à Banner pour retrouver un truc dont je ne me souviens déjà plus (c'est vous dire l'importance de l'enjeu). Tout ceci se transforme en une sorte de Carte au Trésor avec l'équipe bleu qui rigole (Stark/Thor) contre l'équipe rouge qui fait la gueule (Banner/Spider Woman), tandis que Spider Man compte les points et Wolverine bouffe du pop-corn (textuellement). Oui, alors autant dire que ce ton très très léger peut être plaisant (et ça l'est à la lecture) mais qu'est-ce que c'est anecdotique !! J'ai bien aimé Banner/Hulk, mais c'est juste parce que je suis un fan hardcore du perso, quant au reste... Mais c'est joli, et il paraît que les séries Avengers font vendre, donc bon, j'imagine que ça a sa place dans le magazine. </div>
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Thor : God of Thunder #1 : Jason Aaron/Esad Ribic</h4>
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Alors là, tout de suite on change de dimension (euphémisme). Aaron a décidé de lancer le dieu nordique dans une autre direction, et quelle direction ! L'écrivain de Scalped nous sert pas un, ni deux, mais trois Thor, qui correspondent à trois étapes dans sa vie où l'Asgardien est confronté au Tueur de Dieu, l'exterminateur des Panthéons, le déicide cosimque. Aaron connaît ses classiques de la fantasy, la joue épique au possible (quel final !), dans une ambiance conanesque et bad ass comme on en redemanderait souvent. Je triche un peu, parce que là encore je suis déjà familier des six premiers épisodes de la série, mais n'importe quel lecteur sera surpris, transporté, excité, exalté à la lecture de cette série. Quand bien même nous avons somme toute un numéro introductif relativement classique (présentation de la menace et des enjeux, premier cliffangher) c'est parfait de la première à la dernière case avec une gestion particulièrement habile de cette trinité de Thor. En plus, le dessin de Ribic est dantesque, pile ce qu'il fallait à la tonalité tragico-apocalyptique qui ressort de cette lecture. Du pur hit !</div>
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Captain America #1 : Rick Remender/Romita Jr</h4>
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Remender doit être soit suicidaire soit aime beaucoup les challenges pour récupérer Captain America. Disons qu'il faut avoir les bollocks pour passer derrière le run du grand Brubaker qui aura redéfini toute la mythologie du personnage. Pour être totalement honnête, je suis plutôt ignorant de ce run, à l'exception du premier deluxe sorti par Panini, mais on sait qu'avec Brubaker on va parler d'histoire, et du passé qui ne cesse de s'inviter dans le présent, dualité dont Captain est la parfaite incarnation. Tout ça pour dire qu'à mon avis Remender a pris la meilleure direction possible, soit opérer un virage à 180 degrés sur le titre. Remender fait le choix intriguant (mais pourquoi pas après tout) de composer un pur script de SF pour l'homme au bouclier autour d'un voyage interdimensionnel tout en ressortant un ennemi "classique" de sa gallerie de nemesis. C'est pas le coup de foudre immédiat, mais ces nouvelles bases me rendent curieux. C'est toujours ça de pris. L'avantage avec Romita Jr, c'est l'assurance d'être toujours dans les délais. L'inconvénient, c'est que plus ça va, plus c'est moche. En plus la colorisation est catastrophique, ce qui aide vraiment pas le style de plus en plus hors-sujet du dessinateur. </div>
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Indestructible Hulk #1 : Mark Waid/Leinil Francis Yu</h4>
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On sait qu'en ce moment Mark Waid marche sur l'eau et réussit tout ce qu'il entreprend. Autant dire que j'étais particulièrement enthousiaste quant à son arrivée sur le titre. Le meilleur moyen d'être déçu d'ailleurs, donc j'avais tempéré mes ardeurs en voyant que Waid avait fait du monstre vert un agent du SHIELD. Bof bof a priori. Et bien détrompez-vous, ce premier numéro est extrêmement convaincant. Waid nous refait le coup de Daredevil, soit de prendre en compte ce qui a pu se passer avant lui tout en allant résolument sur un autre chemin. En clair, il subodore la pacification des relations entre Hulk/Banner mais joue de ce nouvel état pour proposer de nouvelles pistes. Et c'est le sans faute, parce que l'écrivain revient aux sources du personnage. Banner reste un p...n de scientifique, ce qu'il rappelle dans le deal effectué avec le SHIELD, et le Hulk reste la plus grosse force de frappe terrienne, ce qu'il nous remémore autour d'un bref combat, qui est à la fois drôle, jouissif et tout de même épique. Ce nouveau départ est un nouvel exercice de pure virtuosité où Waid jongle avec les registres, avec un dosage parfait entre action et dialogues, respect des classiques et apport personnel. Je m'emballe peut être trop vite (je m'étais déjà emballé quand Aaron avait récupéré Hulk), mais c'est vraiment très très prometteur. En plus Yu est en grande forme et nous fait oublier les précédentes équipes artistiques indignes du personnage. Bref, un duo parfait. </div>
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Fearless Defenders #1 : Bunn/Sliney</h4>
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Alors là je vais être très bref. Un cast 100% féminin (pourquoi pas), mais un début de run très anecdotique. Donc ça ne peut que s'améliorer, mais perso, je me contrefous totalement de ce que j'ai lu. Ah, le seul point positif, c'est la couv' de Mark Brooks. </div>
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<b>Bilan : Je suis presque déçu que mes a priorio soient confirmés. Thor et Indestructible Hulk dominent largement et sont des titres incontournables, Captain America reste intéressant. Dommage que les séries d'équipe soient pour l'instant plus faiblardes. </b></div>
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IRON MAN #1</h3>
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Iron Man #1 : Kieron Gillen/Greg Land</h4>
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Je n'ai jamais été un fan du personnage, je me régale toujours quand la boîte de conserve se fait (régulièrement) rétamer la tronche. Même l'arrivée de Kieron Gillen (cf l'excellent X-Men 12) en lieu et place de Matt "Lexomil" Fraction n'est pas un argument convaincant pour m'inciter à essayer la série. Mais le découpage de la revue étant ce qu'il est, je suis obligé de me taper du Iron Man. Et franchement le début de l'épisode est une compilation de tout ce que je déteste du personnage : la drague lourdingue, le bling-bling insupportable, les blagues merdiques. J'ai failli ressortir mes bons vieux World War Hulk, mais finalement il y a un peu d'action, et là ça devient pas mal. Le perso est plus concerné, plus sérieux donc ça passe comme de l'actionner honnête. Gillen distille des idées intéressantes (notamment cette nouvelle armure très T-1000 dans l'esprit). Sans forcément subir cette lecture, je reste dans l’expectative, et je ne demande qu'à avoir tort. Par contre au niveau des dessins c'est pas mal du tout. Greg Land réussit même un sacré tour de force, pour la première fois j'ai pris au sérieux les soldats de l'AIM et leur costume tout chipouille. </div>
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Guardians of the Galaxy #0.1 : Brian Michael Bendis/Steve McNiven</h4>
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On arrive aux poids lourds du magazine. L'arrivée de Bendis sur un titre cosmique pouvait a priori surprendre, mais bon, on sait que l'écrivain a des ressources quasi-illimitées. Force est de constater que ce premier épisode brille à nouveau par sa maîtrise. Et pourtant la structure pouvait surprendre (c'est probablement du à cette numérotation 0.1), puisque tout le numéro est construit autour de la destinée de Peter Quill, ou comment le jeune terrien est devenu Star Lord. Comme sur Ultimate Spiderman, Bendis démontre qu'il est vraiment doué pour écrire des personnages d'adolescents. Il n'infantilise jamais son récit autour de trames débilisantes ou de vannes rase-moquettes, et s'attarde sur les traumatismes fondateurs de l'enfance. Bendis a cette capacité de traiter ses personnages d'enfants comme des adultes tout en prenant en considération les contraintes et les fêlures qui vont avec l'âge. Ce traitement presque intimiste a de quoi surprendre pour une introduction à une série cosmique, mais n'en reste pas moins très bien réalisé. Bendis n'est pas Abnett, Lanning ou Giffen et tant mieux. Cerise sur le gâteau, le numéro se conclut sur un joli cliffangher avec ce gros frimeur d'Iron Man. Est-il besoin de présenter McNiven ? C'est très très beau et sert parfaitement l'écriture. </div>
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Nova #1 : Jeph Loeb/Ed McGuiness</h4>
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Je vais friser la redondance, mais impossible de ne pas faire la comparaison avec Guardians of the Galaxy. Pour introduire Nova, Jeph Loeb opère la même démarche intimiste, avec ce même attachement pour dépeindre le mal-être de l'adolescent en état de rejet de la figure paternelle. Cela peut surprendre venant du scénariste de Commando (le film, oui oui !), mais quand on connaît l'histoire personnelle de Loeb et ses rapports douloureux avec la filiation, on sait que l'écrivain se livre totalement. Cela dit Loeb ne se facilite pas la tâche en alternant les aventures spatiales de Nova père dans le passé, et les déboires familiaux de Nova fils devant gérer son défaillant de Nova père dans le présent. Sam va in fine se confronter à une réalité insoupçonnée, et se rendre compte que les vieilles histoires de son père n'étaient peut-être pas les produits d'un vieil alcoolique mythomane. Une telle maîtrise narrative surprend pour quiconque est habitué aux dernières séries de Loeb, mais on est bien en présence d'un titre qui retrouve cette fraîcheur ou cette innocence première du comics, ou tel le héros de Nova, le lecteur redécouvre la magie du super-héroïsme réenchantant la trivialité d'un quotidien pas toujours joyeux. Rien à dire sur le travail de son vieux compère aux dessins, toujours de grande qualité.</div>
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Fantastic Four #1 : Matt Fraction/Mark Bagley</h4>
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Comme pour Iron Man, les Fantastic Four ne m'ont jamais fasciné, et c'est pas ce premier épisode qui va changer la donne. Fraction joue la carte du voyage temporel et dimensionnelle, du moins une odyssée familiale pour que Reed sauve ses miches. Je me suis royalement ennuyé du début à la fin... </div>
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<b>Bilan de la revue : rien que pour Nova et les Guardians, c'est incontournable. Tout fan de cosmique ne peut pas ne pas la lire. Après si comme moi vous êtes pas fan d'Iron Man ou des F4, bon ben tant pis. </b></div>
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