lundi 21 mai 2012

Bilan du 1er crossover des New 52 : Rise of the Vampires



De retour dans le monde du comics, je tenais à dédier ce billet à un micro-event, malgré tout historique : Rise of the Vampires. Micro, car il tient sur quatre petits numéros (Justice League Dark #7, I, Vampire #7, Justice League Dark #8 et I, Vampire #8), et historique puisque c'est officiellement le premier crossover des New 52. Il anticipe à ce titre, et de peu, le plus ambitieux Night of the Owls, qui occupe l'ensemble de la Bat Family entre les #8 et #9 des principales séries qui la composent.

Comme à notre habitude reprenons le scénario de la nouvelle catastrophe qui menace notre planète Terre. Dans I, Vampire #6 (que je ne lis pas), le héros de la série, Andrew Bennett, vampire de son état, est tué, alors même que la plus grande menace vampirique ressuscite. Le grand méchant de l'event est en effet Caïn himself, homme né de l'ombre, premier vampire ayant foulé la Terre, sorti de sa prison pour réclamer son du. Sentant les sombres signes de cet éveil, Madame Xanadu dépêche à nouveau sa team de choc (Deadman, Zatanna, Shade et John Constantine) à Gotham dont les rues sont peu à peu submergées par les vampires fanatisés de Caïn. Pire, ce dernier absorbe toute l'énergie magique de la Justice League Dark pour décupler ses forces. Le dernier espoir repose sur Constantine et Deadman, chargés de retrouver Andrew Bennett et lui faire prendre conscience de l'éminent rôle qu'il doit remplir au sein de sa communauté.

Rise of the Vampires se lit très bien, même s'il faut bien l'admettre que l'event ne casse pas trois pattes à un canard. Victime peut-être de son format très (trop) court, si on lit tout ça très vite et sans s'ennuyer une seconde, certains passages, retournements, plans héroïques auraient pu prendre plus de place. En somme, les forces résident dans les faiblesses du crossover. Autre bon point, les deux séries s'alternent plutôt bien, alors même que les auteurs effectuent un chassé-croisé (Milligan pour Justice League Dark, Fialkov pour I, Vampire) et la tonalité est bien respectée. Idem pour les dessins, qui sont globalement de bonne facture, un petit bémol peut-être pour les visages féminins chez Daniel Sampere (Justice League Dark), remplaçant pour ces deux numéros Mikel Janin. On est bien dans l'univers Dark des New 52, et les planches faisant la part belle à l'hémoglobine sont présentes, quoique que ça reste tout de même assez gentil. Ici la maturité du récit reste dans l'ambiance générale de l'event, ou dans les répliques toujours sarcastiques d'un Constantine au top de sa forme. 

Alors le bilan ? Si je ne recommande pas expressément sa lecture (à moins que vous soyez un lecteur de I, Vampire et/ou Justice League Dark, mais alors vous l'aurez déjà lu...), il faut tout de même reconnaître que Rise of the Vampires impacte les deux séries. Pour Justice League Dark, un membre quitte (de manière définitive ?) l'équipe, mais surtout au niveau de I, Vampire, l'event sonne un nouveau départ pour la partie vampirique de l'univers des New 52. Un bon moyen peut-être pour entrer dans l'univers de chacune des séries, même si personne ne sera perdu s'il n'entame sa lecture qu'au #9. Rise of the Vampires rassure en tout cas le lecteur DC qui attendait peut-être avec appréhension comment les différentes séries allaient peu à peu se connecter, surtout dans la partie Dark des New 52. S'il faut en croire les éditeurs de la Distinguée Concurrence, la partie introductive des différentes séries s'achève pour enfin les lier dans des enjeux communs. Au vu de ce premier et sympathique essai, on ne peut qu'être optimiste.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire