Bonnes résolutions pour ce début d'année 2013 pour les futures chroniques de comics. Concernant la VO, je vais tenter un nouveau format pour garder un certain rythme de publication. Les critiques détaillées vont donc céder le pas à de la chronique de masse mensuelle. Pour ce premier numéro, nous nous intéresserons donc aux séries VO de DC que je continue à suivre. Crossovers obligent, certains titres vont passer à la trappe (Batman #17, Detective Comics #17, Justice League #17, Animal Man #17 et Swamp Thing #17), mais il reste tout de même une petite pelletée de titres à commenter.
Univers Batman
Catwoman #17 (Nocenti/Sandoval) :
Il est de plus en plus difficile de savoir où va la série depuis pas mal de numéros. Le départ de Winick a fait du dégât, sans parler de la participation obligée à Death of the Family. Bref, Ann Nocenti a du mal à prendre ses marques, a orchestré dans les deux derniers numéros une pénible intrigue autour de la Black Room. Malheureusement ce nouveau numéro ne relève pas le niveau, avec une classique histoire autour d'un vol de tableau. Nocenti tente malgré tout de ramener son héroïne sur de bons rails et ouvre son récit sur une menace que l'on imagine conséquente. En dépit de ses efforts, je trouve que Nocenti nous dépeint une Catwoman un peu trop teenager, ce qui tranche justement avec l'ébauche du personnage par Winick. Par contre, au niveau du dessin, rien à redire Sandoval nous livre de beaux dessins. Pas dit toutefois que je continue à investir sur ce titre qui ne cesse de me décevoir.
Batgirl #17 (Fawks/Sampere) :
Nouvelle équipe sur le titre, avec notamment l'éviction actée et très controversée de Gail Simone sur le titre. Pas de grande révolution, puisque Fawkes marche clairement dans les clous de son prédécesseur. Ce numéro fonctionne presque comme un Aftermath de Death of the Family. Barbara Gordon doit donc gérer le retour de son frère qui lui a déjà joué un vilain tour avec le Joker. On retrouve le Jim Gordon Jr de Sombre Miroir, en bon sociopathe qui se respecte. Rien de très novateur, mais le numéro se lit bien. Pas dit toutefois que cela suffise pour que je mette à Batgirl... Pour les dessins, j'aime bien ce que fait Sampere, avec un trait assez mature qui donne un rendu plutôt sombre à l'univers de Batgirl.
Talon #4 (Tynion IV/March) :
Il y avait de quoi douter a priori de la pérennité (voire du bien-fondé) d'un titre spin-off, fruit de la hype autour de Scott Snyder et de sa montée en puissance au sein de DC. Heureusement, Talon nous fait démentir, et sans être la série du siècle, s'impose comme un titre attachant et agréable à lire. Vu que le héros est un ergot renégat, l'action est au rendez-vous, mais Tynion IV n'oublie pas la mythologie de la Cours des Hiboux et profite de sa série pour l'étoffer. Dans ce numéro Calvin Rose est opposé à Félix Harmon, alias le Boucher de Gotham, un des ergots psychopathes réveillé in extremis par une Cours aux abois. Calvin Rose s'en sort non sans mal, et le numéro s'achève avec un retour promis à Gotham (Oh yeah). Au dessin sur Talon, March est en forme, donc c'est beau et son trait sert parfaitement la tonalité de la série.
Batman The Dark Knight #16 (Hurwitz/Van Sciver) :
Je m'étais juré d'arrêter BTDK car la série pataugeait depuis quelques numéros. Laissé à l'abandon par ses scénaristes, BTDK semblait même voguer en dehors de la continuité New 52. Conscient des failles patentes du titre à l'écriture, DC a appelé à la rescousse l'écrivain Gregg Hurwitz pour conclure (et pas forcément de manière convaincante) l'arc sur Scarecrow. Autant dire que c'est presque un miracle pour ma part d'avoir acheté ce nouveau numéro (je ne me l'explique pas encore). Et grand bien m'en a pris, car Hurwitz signe un grand début d'arc. Voilà donc l'arrivée du Mad Hatter (Le Chapelier Fou) dans les New 52, et niveau flippe, le nabot n'a rien à envier au Joker. Hurwitz n'oublie pas Bruce Wayne en route et signe des dialogues efficaces pour souligner les déboires sentimentaux et émotionnels de son protagoniste. Au dessin, Ethan Van Sciver remplace David Finch (parti sur la nouvelle série JLA), et il n'y a pas de quoi regretter ce changement. Le dessin est superbe, sa vision du chapelier est excellente et certaines planches sont particulièrement bien pensées. L'esprit Dark Knight est présent dans tout le numéro, bref que du bonheur. C'est incontestablement mon coup de coeur de Février. Bref, s'il faut essayer BTDK, l'opportunité est trop belle pour ne pas la saisir.
A bientôt pour la suite des bilans.
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