Cassis, port de la peinture.. . présentati on et signature du catalogue d'expositi on avec Pierre Murat dimanche 15 décembre au bar le XXe à partir de 11 h
C'était, et c'est encore pendant quinze jours ... Marseille Provence- Capitale de la culture 2013. Entre autres manifestations, il y avait la superbe exposition « Cassis, port de la peinture. Au tournant de la modernité (1845-1945) », répartie entre deux sites, à Marseille et à Cassis dans les Salles Voûtées et le Musée Municipal, du 28 juin au 6 octobre 2013. L’exposition fit découvrir en Cassis un référent majeur de la peinture provençale, mais aussi l'un des lieux privilégiés où s’est inventée la modernité picturale et où ont afflué des peintres de tous horizons. Peu d’artistes majeurs ont manqué au rendez-vous que leur assignait ce petit port dont Mistral avait fondé la renommée.
«À Cassis, les peintres en été sont plus nombreux que des sauterelles», écrira Marcel Sauvage en 1926... Ses mots sont rappelés par l'historien de d'art Pierre Murat, en préambule du catalogue de l'exposition : Vertige du cap Canaille dont les rousses falaises plongent dans la mer d'huile aux reflets diamantés. Intimité du port peuplé de barques indolentes. Pittoresque du village aux façades d'ocre léchées par le soleil et baigné de tous les bleus du ciel et de la mer. Captivés par ses cadences, ses couleurs, sa lumière insolente, nombreux furent les peintres qui ont confronté leur art à ce paysage...
C'est donc une promenade picturale réjouissante et intimiste, avec Courdouan, Ponson, Olive, Crémieux, Garibaldi, mais aussi Friesz, Picabia, Camoin, Manguin, et encore Monticelli, Verdihan, Audibert, Seyssaud. «Nous avons voulu mettre en regard les peintres provençaux de l'école marseillaise, les apports révolutionnaires des cubistes et des fauves séjournant à Cassis, les novateurs locaux et des artistes étrangers, écossais et américains qui, des années folles jusqu'à la guerre, y ont puisé leur inspiration et ont répandu la réputation de Cassis. Sous leurs pinceaux, Cassis rompt la monotonie grandiose de son panorama de carte postale. Alangui par Garibaldi, éclaboussé d'or par Monticelli, recomposé par Ponson, soulevé par Olive, dramatisé par Seyssaud, ou rendu à son quotidien par Méheut, Cassis voit sa géométrie fluctuer au gré des styles», écrit encore Pierre Murat, responsable de l'exposition, qui présentera et signera ce superbe ouvrage dimanche 15 décembre au Bar du XXe à partir de 11 h.
Nous vous attendons nombreux
Préambulement vôtre.
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